« Après trois ans d’études, Liezi n’osait supputer le vrai du faux, dire le bien et le mal. Il obtint alors un regard de Laoshang. Cinq plus tard, il supputait à nouveau le vrai et le faux, disait à nouveau le bien et le mal. Laoshang sourit et son visage s’éclaircit pour la première fois. Sept ans plus tard, il pensait de nouveau qu’il n’y avait ni vrai ni faux, et disait de nouveau qu’il n’y avait ni bien ni mal. Le maître étendit pour la première fois une natte et l’y fit asseoir. Neuf ans plus tard, par des réflexions et des paroles déréglées, il ne savait quand il était dans la vérité ou l’erreur, ni ce qui lui était bon ou mauvais ; il ne savait pas quand un autre était dans la vérité ou l’erreur, ni ce qui était bon ou mauvais pour cet autre. La différence entre l’interne et l’externe s’atténuait et les sensations transmises par les yeux, oreilles, bouche et nez cessèrent d’être distinctes. Son mental se figea, son corps se libéra, sa chair et ses os se liquéfièrent. Il ne sentait plus que ses pieds foulaient le sol. Il ne percevait plus le sens des opinions formulées ou des paroles prononcées. Il avait atteint un état dans lequel rien n’est obscur dans les voies naturelles ».
Traite du Vide parfait, chapitre :
Confucius, paragraphe 6, de Lie Tseu (Liezi).
Description de la Libération ou Réalisation du Soi, et affirmation qu’il n’existe pas de
« péché originel » des religions abrahamistes et de la déchéance ; religions qui sont nées et se sont développées dans la ciVILisation : dans les villes, les centres urbains qui bouffent tout, qui apportent la
« couverture sociale » : ce social du temps du début du christianisme fournissait la
« mère protectrice » aux veuves et orphelins, aux vieux, aux chômeurs et aux invalides, tous avantages matériels concernant le corps. L’urbain-asile comme si la campagne était devenue dangereuse. Les Chrétiens depuis Clovis, 1789 et l’urbanisation galopante et industrielle de la planète sont ici en France devenus des
« concitoyens », dans la laïcité…
La « tête » (caput, capital, crâne) de bétail ou « Raison ».
Avec l’arrivée de la voie de l’Agriculture et de la sédentarité, le mot Liberté s’installait surtout pour le pire a venir : la possession. Les troupeaux devenaient la
« richesse » de l’humain. En grec
ktènos, de
ktaomai (acquérir), est au pluriel
ktènéia, à la fois
« les biens, la richesse » et le
« bétail ». Tokos est à la fois un petit animal (de
tiktô : enfanter, mettre bas) et le revenue d’une somme d’argent, son fruit.
Pecus, en latin, donne
pecunia. L’actuel mot
capital rappelle encore ces anciens nom-les-formes : autant de têtes de bétail, autant de fruit ou d’argent ! Mais maintenant c’est DIGITALISÉ, TOTALEMENT IRRÉEL.
Un peuple de Paysans va alors régner et veiller avec inquiétude sur ses troupeaux. Les périls vont augmenter : si la croissance de la petite graine est sujette à bien des périls, que de risques pour le bétail : animaux ravisseurs, le loup surtout, maladies, avortements, sans parler de tous les démons qui rôdent sans cesse, jettent des sorts, font mille nuisances au troupeau. Alors il faut recourir aux Dieux, se les rendre amis par des prières, des sacrifices. Isaaqc, Jacob sont des pasteurs….
Du bétail, de nombreux et beaux enfants, la richesse, le capitalisme est déjà installé bien avant la City de Londres et maintenant l’argent dans le virtuel informatique. Mais avant Wall Street, le mot TRAVAIL allait contrer le mot Liberté : les bras et mains étant le fort de l’être humain agriculteur, icelui allait peiner encore plus que du temps des Chasseurs Cueilleurs et du nomadisme. Alors pour faciliter le
« travail », il fallait faire beaucoup d’enfants pour avoir de
« nombreuses mains » pour faciliter le travail, ainsi les enfants étaient-ils un
« don des Dieux »…. Ce sera alors le biblique
« Croissez et multipliez »… De nos jours la fée électricité fait tourner des machines qui remplacent les mains et le cerveau est aussi remplacé par des machines
« intelligentes » ; les Dieux ne furent plus nécessaire ce qui allait faciliter le concept de croyance en laïcité… et de PMA…. Je me demande encore OÙ EST CETTE LIBERTÉ TANT RECHERCHÉE ?!
L’être humain est dépendant de la terre. Les produits du sol le nourrissent : graines, fruits, légumes, jus de la vigne, baie comme la myrtille… Avec l’arrivée de la voie de l’agriculture, il y aura la viande, le lait, le miel, le sucre, grâce aux troupeaux et aux ruches. De là la sédentarité s’installait puisqu’il fallait des halles et des marchés pour vendre les marchandises.
« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », disent les actuels capitalistes dans cette nouvelle forme de messianisme et comble de la possession : « Demain je m’éteindrai libre de toute possession, la liberté m’atteindra », Stance 16,9 de Nagarjuna ; prolongée dans la stance 26,7 : « Le possédant étant là, le cours de l’existence se met en branle pour le possédant » : CE QUE VOUS POSSÉDEZ VOUS POSSÈDE ; et PARADOXE de l’Être et de l’Avoir identique au PARADOXE de la Réalisation du Soi… « Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant que ‘Je’. Tel est le paradoxe de la réalisation du Soi. Ceux qui sont déjà réalisés n’y voient aucune contradiction ». (
Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935).
Hier, il fallait des enfants pour avoir des bras (le biblique
« Croissez et multipliez »…) ; à ce hui, il y aurait trop d’enfants puisque tout se fait
« automatiquement », d’où les
Gorgia Guidestones, mini
« Tour de Babel » qui veulent avoir
« perpétuellement » un max de 500 millions d’habitants humains sur Terre.
« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux » n’annonce nullement la fin du Dieu Argent ou
Mammon, de ses guerres depuis le Néolithique, de son racisme et de ses opinions mortifières sans fin. Curieusement vers les années 1960 les Hippies tentèrent de vivre en marge de ce système de plus en plus matérialiste, amplifié par le tout informatique, le tout
« intelligent » qui ne fait que du calcul. Bref, la laïcité était en danger…. Le mouvement Hippie ne durera pas, les paradis artificiels déjà synonyme de virtuel informatique et d’écrans, de smartphones et autres jeux vidéos prenaient le relais en un
LSD VIRTUEL.
LES ANCIENS PRENAIENT DE LA DROGUE POUR ÊTRE À CÔTE DE DIEU.
LES CONSOMMATEURS DANS L’EMPIRE US ET MÊME SOUPE POUR TOUS PRENNENT DE LA DROGUE POUR « LE PLAISIR » (”for quicks”).
Voilà la différence, de taille, puisque dans plaisir il y a son contraire : la douleur, quand la « descente » se réalise après la fin des effets de la prise de drogue… Le plaisir, encore un concept du capitalisme et de la république de 1789 (voir le sécuritaire, le tout confort, PMA, GPA, transhumanisme, etc. C’est bien de l’utilitarisme techno à l’anglo-saxon !!!)
Les Hippies furent des nomades, comme les premiers Chrétiens ils partageaient tout. Ils voyageaient surtout vers l’Inde, le Népal, le Tibet, comme marchand sur le SENTIER : la Vérité qui porte aussi le nom d’Éveil :
« Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi) du
Soûtra du Cœur de la Connaissance transcendante.
Mais tant qu’il y aura des CROYANTS, il y aura de la politique et des religions, c’est kif-kif et tout bon pour l’État, et le social.
Déjà au temps des Anciens Grecs, suite à l’étatisme et à son principe de changements politiques permanents, l’humain se sentait perdu dans une cité terrestre qui n’était déjà plus à se mesure, et dans un monde qui souvent il ne comprenait plus, car il ne se contente plus des explications que le rationnel peut lui donner, IL SE MÉFIE DE LA SEULE RAISON, qui lui paraît hostile, fixiste, injuste car régi par la loi inexorable de l’Heimarmene (déesse du destin dans la chaîne sans fin des causes et effets). De cette abomination qu’est la loi de cause-effet va naitre l’Éveil, ou mysticisme, car misère et mysticisme sont un seul Thème : ils sont comme Yin et Yang ou Jour et Nuit.
Alors il y aura deux types de mystiques :
- L’un n’est pas sauvé ou non éveillé par un autre : c’est lui-même qui se sauve (en général assisté par un guide humain, comme dans le cas de quelques disciples de Ramana Maharshi). C’est le « QUI SUIS-JE ? ».
D’après un poème de Ramana Maharshi (dans
Padamalai, de Muruganar; 1890-1973, un des proches disciples éveillés du Maharshi)) : « Pour une raison ou une autre, nous nous sommes incarnés. Bon ou mauvais, ce qui a été ordonné se produira certainement. Cela ne manquera pas de se produire. Il n’existe qu’un seul moyen pour être libre de la souffrance. C’est de diriger le mental vers le dedans ». Et en complément : « Le seul libre-arbitre que vous ayez, c’est celui de diriger votre mental vers le Dedans et de renoncer aux activités là-même… […] Ce qui est censé vous arriver arrivera automatiquement. Ce qui ne l’est pas ne vous arrivera pas. (Par conséquent) restez dans votre état naturel de félicité ». Et dans le poème du Maharshi :
Ulladu Narpadu, strophe 19 : « Le débat pour savoir lequel de la destinée ou du libre-arbitre triomphe ne concerne que ceux qui ne comprennent pas leur racine. Ceux qui ont connu le soi (l’ego), qui est l’unique source de la destinée et du libre-arbitre, en sont libérés. Dites-moi, auront-ils recours à la destinée ou au libre-arbitre par suite (de cette connaissance) ? ».
« L’état de Réalisation du Soi, comme on l’appelle, n’est pas de gagner quelque chose de nouveau ou de parvenir à un but distant, mais plutôt d’être tout simplement ce que vous êtes en permanence [dans l’Instant] est que vous avez toujours été [dans l’Instant]. Tout ce qui est nécessaire c’est de renoncer à vouloir appréhender le non-vrai comme s’il était vrai [devenu les travaux d’Hercule en 2021….]. Nous sommes tous occupés à ceci : considérer comme réel ce qui ne l’est pas. Il nous faut seulement abandonner cette habitude ancestrale. Alors, nous réaliserons le Soi tel qu’Il est. En d’autres termes, « Être le Soi ». À un moment donné, on rit de soi-même pour avoir essayé de découvrir le Soi pourtant si évident et incontestable ».
« Toute destinée, pour longue et compliquée qu’elle soit, comprend en réalité UN SEUL MOMENT : celui où l’homme sait à jamais qui il est », écrit page 74 Jorge Luis Borges, dans
Biographie de T.I. Cruz ; dans
l’Aleph.
- Dans l’autre mystique, l’humain est incapable de se sauver par lui-même. Il ne peut être sauvé que par un recours extérieur. La révélation est alors indispensable (style
« texte descendu du ciel… »). Une grâce Divine pouvant prendre une forme extérieure, ou intérieure, ce qui revient au même puisqu’issue du mental. Dieu ou un Seigneur sous forme de Puissances divines viendra soudain habiter dans l’humain, se surajouter à l’ego humain comme carrément le remplacer par un ‘moi’ nouveau, purifié, déifié. Ici l’humain est passif, il reçoit : le Salut lui a été donné, par la révélation, mais aussi par son accomplissement, puisqu’à partir du moment où l’humain est ici-bas sauvé-déifié, il « agi » par le Verbe (ou Soi) qui s’est constitué en lui.
Les Anciens ne pouvaient qu’avoir remarqué ces deux types de mystiques. La première méthode ressort davantage de la tradition philosophique grecque issue de Platon, et évidemment de l’Inde et de l’Orient, le seconde pratique ne pouvait que ressortir de la spiritualité du Moyen-Orient. La première méthode est plus abstraite que la seconde plus
« imagée », plus
« mirage ».
Qu’à fait en 2000 ans ce christianisme de Théodose 1er jusqu’à l’actuel pape ?
Il a fait du politisme étatique de chefferie, de LA MORALE SANS VIE.
L’invention du Yahvé colérique a fabriqué le concept de « Mort du Christ » qui implique automatiquement le Yahvé colérique, et par suite la diabolique dualité bien-mal, UN DIEU DOUBLE : TANTÔT CALME, TANTÔT EN COLÈRE. De là les problèmes de fond de la civilisation humaine mondialisée.
S’IL EXISTE UN DIEU, IL NE PEUT QU’ÊTRE DANS LA NON DUALITÉ : NI « BON », NI « MAUVAIS », COMME L'EST UN ÉLÉMENTAL….
« S’IL SE PRODUIT UN CHANGEMENT, CE N’EST PAS LA RÉALISATION [du Soi] » (Ramana Maharshi,
Padamalai, chapitre
Le Soi, 31) Ainsi : « Quand un état est vécu comme nouveau, étant donné que ce n’est pas notre propre état, il finira assurément par s’en aller. Si cet état est non-existant maintenant et qu’on l’atteint ultérieurement, alors comme il n’est pas l’état naturel qui existe en tant que notre propre état d’être, il finira inévitablement par disparaître. Il ne pourra demeurer éternellement ».
Padamalai et le « social » (si à la mode depuis l’après 1789) : « Vous pensez ne pouvoir obtenir le bonheur que par le contact avec quelque chose qui est séparé de vous. Mais ceci n’est pas la vérité. La Félicité [
ananda] est la nature même du Soi [un Yahvé NON COLÉRIQUE, NON POLITISÉ]. Le bonheur que vous tirez d’autre chose fait partie du bonheur du Soi [
Atman], mais ce n’est pas le bonheur complet. Tant qu’il vous faut un objet au dehors (pour être heureux) [la CAROTTE OU MESSIANISME
(1)] l’incomplétude se fait ressentir. Quand on ressent que seul l’Atman est présent, le bonheur permanent demeure… ».
L’être humain est devenu sédentaire mais son mental est devenu nomade : il y a inversion par rapport aux Chasseurs-Cueilleurs : « Quand le mental est externalisé, il expérimente la souffrance. En vérité, chaque fois que nos (pensées) désirs trouvent satisfaction, le mental retourne à sa source et vit le seul bonheur-Soi. Voilà comment l’activité mentale erre sans repos : elle émerge du Soi et l’abandonne, puis (après un temps) elle retourne au-dedans ».
Le Chasseur-Cueilleur est nomade mais son mental est sédentaire : « Un homme attaché à ses désirs ne trouvera jamais la solitude, où qu’il aille ; un homme sans attachement est toujours dans la solitude. […] Le travail accompli avec attachement est une entrave, alors que le travail exécuté avec détachement n’affecte pas son auteur. Ce dernier, même lorsqu’il exerce une activité, demeure en état de solitude », dit le Maharshi à l’entretien 20 du 30-1-1935.
« De par sa nature, le mental est agité. Commencez par le libérer de son agitation ; donnez-lui la paix ; tâchez qu’il soit libre de toute distraction ; exercez-le à se tourner vers l’intérieur ; faites qu’il en prenne l’habitude. On y parvient en ignorant le monde extérieur et en supprimant les obstacles à la paix du mental » (entretien 26 du 4-2-1935).
« Découvrez d’abord qui est né et qui subit à présent les ennuis de l’existence.
Quand vous dormez, est-ce que vous pensez à vos futures naissances ou à votre vie présente ? Tâchez donc de voir d’où vient ce problème ; c’est là que se trouve aussi la solution. Vous découvrirez qu’il n’y a pas de naissance et pas d’ennui ni de tristesse à présent. Tout est Cela ; tout est Félicité ; en fait, nous sommes libérés de toute renaissance. Pourquoi alors se soucier de la souffrance des renaissances ? » (entretien 31 du 4-2-1935).
Mental COUR (2) = MENTAL LIBRE (libéré du faire/fer) ET AINSI EST LE TÉMOIN DU MENTAL DU FAIRE/FER (ou rajasique), et est sans aucun doute la Vraie Conscience. « On l’appelle encore mental sattvique parce que la connaissance en tant que témoin n’est qu’une fonction de la conscience réfléchie (âbhâsa). Une telle connaissance suppose l’existence du mental. Le mental est âbhâsa ; par lui-même, il est inopérant. C’est pourquoi on l’appelle mental sattvique. Tel est l’état du jivan-mukta [libéré-vivant]. On dit également que son mental est mort. N’est-ce pas un paradoxe de dire qu’un jivan-mukta a un mental et que ce mental est mort ? C’est pourtant une concession qu’il faut faire lorsqu’on parle avec des ignorants ». (Entretien 68 du 21-7-1935).
En apparence sans rapport avec la page, mais totalement en rapport avec le mot Libre qui renvoie à Shiva par LA TRAME OU CROIX : LE CROISEMENT OU TROU DU TROUVÈRE, du POINT FOCAL : crux en latin, stavros en grec, frigus en latin devenait en grec kryos, et ainsi de suite. Tous ces mots renvoient à croix, tressé, croisé, et par extension fil.
Le Dieu « Ko », « Ceux » ou Shiva est représenté sur les vases grecs, sous LA FORME D’UN MONSTRE MARIN, terminée par une longue queue ondulée qui indique l’origine de son nome en hébreu : QV, le force ou torsion. C’est en effet cette force de torsion qui fait monter et descendre le fuseau auquel l’on comparait la lumière solaire. Ce fil, emblème de la mort, était noir. ‘QV’ veut dire « noir ». Le soleil, passant tous les jours de gauche à droite au-dessus de la terre, pour repasser la nuit de droite à gauche, était comparé à une navette de tisserand, QUI AURAIT POUR TRAME LA TERRE. Cette navette était chargée de fil au moment où elle commençait son ouvrage, à minuit ; de là son nom de « Tsephenat phonch ».
Joseph s’écrivait en égyptien Tsephenat phonch (couvert d’un voile) ; phonch en latin funis signifie à la fois « le voile » et le « fil » avec lequel il est tissé. Tsephenat phonch se traduirait en « couvert de fil » (d’un fuseau ou écheveau). Le radical du français « escheveau » (eschevete : écheveau ou paquet de fil), « eschef » (ou eschief : écheveau) est le nom de Joseph et de Çiva (Shiva), en latin « Scipio », un bâton pointu. En gaulois fuseau se dit : ueadia (quenouille ou fuseau), remonte à la racine ueg (filer, tisser), du sanskrit vagara (filet), du latin uelum (voile), en allemand Wickel (rouleau). Du même thème nous avons QUERELLE : uac(o) en gaulois, uacusus, uacaccia... comparable à l’irlandais fachain (disputant), du gaélique fachail (quereller), ce qui suggère l’expression : UN SAC DE NŒUDS ! et peut-être la légende d’Alexandre tranchant de son épée, la pointe ou Stargate, les « Nœuds du problème ». Mais je ne sais si Alexandre franchit un jour la Stargate ? J’en doute fort...
Pensons au FIL D’ARIANE et au mot FUNESTE (funambule, de funis ou corde, et ambulare de ambulatoire ou marcher).
Le fil, l’extrême ténuité, le cheveu, une épine ou une épée, une aiguille, la pointe faisant de l’ombre sur un CADRAN SOLAIRE pour indiquer une phase de la course du Soleil indique l’INSTANT, LA STARGATE. Grasset d’Orcet (Archéologie mystérieuse, vol.1) donne en plus des détails, par exemple avec Athéna : l’épine ou l’aiguille qu’on donnait pour femme au dieu fil. Du radical « Covocle » : KO, KV, KVS, en latin Ceux. Ça s’écrit par l’ancienne forme du K et de l’X, qui est une croix.
Notes.
1. Carotte ou messianisme : carotte attachée à distance de la tête de l’âne pour le faire avancer, et si par malchance il arrive à bouffer la carotte, il en réclamera surement une autre pour avancer. Le manque fait avancer dans le messianisme : l’autorité de tout messie consiste dans son absence, ou plutôt dans la croyance assurée que sa présence reste et restera à venir.
2. La Cour ou Enclos, comme la Vallée symbolise les contraires se soutenant l’un et l’autre : comme une vue d’ensemble sans dualité, sans distinction ou division tout en étant totalement conscient de l’ensemble, comme une vue en ALEPH : un Point Focal contenant TOUS LES POINTS FOCAUX, le POINT FOCAL où se trouvent, sans se confondre, tous les lieux de l’univers, sous tous les angles possibles. Dans ce Point Focal, ou Cour (être court, sans espace-temps) il y a nécessairement toutes les sources de lumières. Le Cour, le Point Focal, le TROU du Trouvère rejoint la Conscience infinie se tenant
« à distance » du mental en n’en étant plus dépendant de ses caprices en chaîne sans fin de causes et d’effets.
[En haut de page : vase amathonte. Voir la page :
L’Occident en pleine mode psychose]