Ecrit par Sechy,
le 09-01-2024 16:17
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NOURRICIER : ALAUNOS
en gaulois, remonte à une racine AL (1) :
Soleil, Christ, nourrir, cf. alma (source),
le vieil irlandais alim, le latin alere,
le vieux norrois ala (nourrir),
le grec ânaltos (insatiable).
Autre étymologie possible et se rapprochant
du GATE GATE : ERRANT.
ALAUNOS : Vraie Loi de Succion.
IACCOS : sain, cf. le grec âkos (remède).
Le I du Un Point c’est Tout est selon Dante
le Premier Nom de Dieu, et c’est la 9è lettre
de l’alphabet, le neuf étant en Chine le chiffre
du Ciel. Ainsi le AL de Gaulois est certainement
aussi le SOLEIL-CHRIST, la Vraie Nourriture :
le Soi, le Gate Gate ou JET qui réconcilie
Sujet et Objet et tout Complément.
Le Soi « voit » les choses d’en O.
Forcément nourricier : le Prâna (énergie vitale
ou souffle).
« Il n’y a pas de perception [de Pour-Voir chez un être réalisé]. Percevoir [perce et voir : le Trou, dans lequel il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à pour-Voir] est seulement ÊTRE. L’état de Réalisation du Soi, comme nous l’appelons, ne consiste pas à atteindre quelque chose de nouveau ou un but lointain, mais simplement à être ce que vous êtes en permanence ET QUE VOUS AVEZ TOUJOURS ÉTÉ [le scribe de la page souligne]. Vous devez seulement cesser de prendre pour vrai ce qui ne l’est pas. Tout le monde considère comme réel ce qui n’est pas réel [comme voir le Trou, comme un objet, et donc une possession-information]. Nous devons perdre cette habitude. Alors nous réalisons le Soi tel qu’Il est, autrement dit, nous serons le Soi. À ce stade, nous allons rires de nous-mêmes du fait d’avoir fournie tant d’efforts pour découvrir le Soi qui est une telle évidence [parabole de ce Trou qui n’est pas à voir ou à pour-voir].
Alors, pour répondre à votre question : cet état de réalisation transcende celui qui perçoit [le pour-voir] et ce qui est perçu [l’objet symbolisé par le Plomb]. Il n’y a plus de sujet pour percevoir quoi que ce soit. Celui qui à présent perçoit tout cela cesse d’exister (4) et seul demeure le Soi (3).
[…] Cet état [de Réalisation] transcende celui qui perçoit et ce qui est perçu. Il n’y a plus de sujet percevant pour percevoir quoi que ce soit. [Le scribe de cette page confirme par la pratique de l’aquarelle, que quand il était face à une paysage, ou face à une tour en pierres pour pratiquer la peinture à l’aquarelle, il faisait UN avec ce paysage ou UN avec cette tour]. Celui qui à présent perçoit tout cela cesse d’exister et seul demeure le Soi [pour l’aquarelle, l’impression indescriptible par n’importe quel mot et syntaxe de langue française de l’aquarelliste, et qui rejoint ce sentiment océanique (3)]. ( Ramana Maharshi au jour le jour, 19-11-1946).
Paradoxe de la Réalisation par le « Qui suis-je ? », LA VOIE MAÂT OU DIRECTE.
En fait et en apparence, la CHOSE LE PLUS SIMPLE ET LA PLUS DIFFICILE AU MONDE.
Alors que ce qui est DIRECT, SIMPLE : « Alors qu’il Nous est si facile de Nous tourner vers des choses qui nous sont étrangères [le Dehors], comment peut-il être difficile de Nous tourner vers nostre propre Soi ? Vous demandez par où commencer. Il n’y a ni début ni fin. Vous êtes Vous-même le début et la fin. Si le Soi n’était ailleurs qu’en vous [comme un ”Dieu” dans le ciel] et que vous deviez l’atteindre, on pourrait vous expliquer par où commencer, comment avancer et comment y arriver. Supposons que vous, qui êtes maintenant à Ramanâshram, demandiez : ”Je voudrais aller à Ramanâshram, d’où partir et comment y arriver ?” Qu’est-ce qu’il faudrait répondre ? Il en va de même pour l’homme qui cherche le Soi. Il est toujours le Soi et rien d’autre [la Simplicité].
Vous dites que ”Qui suis-je ?” devient un japa [répétition d’une formule sacrée ou d’un nom divin]. Il n’est pas demandé de le répéter continuellement, car alors les pensées périront plus difficilement. Le but de tout japa est d’exclure toute autre pensée en se servant d’une seule pensée, le mantra [formule ou syllabes sacrées dépendants d’une aptitude initiation à les recevoir]. Avec le japa toutes les pensées, excepté la pensée du mantra, disparaissent progressivement, et pour finir, même cette unique pensée disparaît.
Nostre Soi est de la nature du japa. Le japa se poursuit sans cesse [Gate Gate]. Si Nous abandonnons toutes nos pensées, Nous constatons que le japa est toujours présent, sans effort de nostre part.
Dans la méthode directe, comme vous l’appelez, se demander ”Qui suis-je ?”, c’est se concentrer en soi-même, là où la pensée ‘je’ (racine de toutes les pensées) s’élève. Le Soi ne se trouve pas à l’extérieur [le scribe de cette page souligne] mais à l’intérieur de vous, c’est pourquoi on vous demande de plonger en vous-même au lieu de vous tourner vers l’extérieur [la Chute, la racine du mal la dualité Dedans-Dehors].
Qu’y a-t-il de plus facile que d’aller vers vous-même ?
Cependant, cette méthode paraît difficile à certains et ne les attire pas. C’est pourquoi tant d’autres méthodes sont enseignées. Chacune d’elles est la meilleure et la plus facile selon les personnes. Cela dépend de leur maturité.
D’autres ne sont intéressés que par la voie de vichâra [recherche, investigation]. Ils demandent : ”Vous voulez que je connaisse ou que je perçoive telle ou telle chose ? Mais qui est celui connaît, celui qui perçoit ?”
Quelle que soit la méthode choisie, il y aura toujours quelqu’un qui agit, c’est inévitable. Il faut trouver qui est celui qui agit. Tant qu’on n’y est pas parvenu, la sâdhana [moyen, méthode, pratique spirituelle] ne peut prendre fin. Ainsi, tous arriveront finalement à découvrir qui ils sont.
Vous vous plaigniez qu’il n’y ait rien de préliminaire ou de concret pour commencer. Vous avez le ‘je’ pour commencer. Vous savez que vous existez en permanence, alors que le corps n’existe pas toujours, comme par exemple dans le sommeil profond. Le sommeil montre que vous existiez même sans le corps [voir notamment ce qu’on appelle à ce hui : NDE ou EMI].
Nous identifions le ‘je’ à un corps [la Grand Oxydation…..] et Nous considérons le Soi comme ayant un corps et des limitations [surtout pour les transhumanistes….], de là tous nos problèmes. Tout ce que Nous avons à faire est de cesser d’identifier nostre Soi au corps, aux formes et aux limitations. Alors Nous saurons que Nous sommes le Soi et que Nous n’avons jamais cessé de l’être [l’Âge d’Or….].
Quelqu’un se demanda si après la Réalisation du Soi on devait encore s’occuper des besoins corporels, comme la faim, le sommeil, le repos, la chaleur, etc., si bien que : « à quoi sert la Réalisation ? »
Bhagâvan : Pourquoi vous préoccupez maintenant de l’état après la Réalisation du Soi ?
Atteignez-là et voyez par vous-même. Mais pourquoi vouloir atteindre la Réalisation ? Même à cet INSTANT êtes-vous dépourvu du Soi ? Et d’ailleurs, toutes ces choses, comme manger, dormir, etc., sont-elles séparées du Soi ? »
(Ramana Maharshi au jour le jour, 8-10-1946).
[En haut de page : aquarelle de Michel Roudakoff]
Notes.
1.
- EL ou AL-Khimia (chimie). Khimia en Arabe, du Grec Khémia : magie noire, de la racine Égyptienne Kêm (noir). Kemit : le terre noire ou réunion des 2 contrées d’Égypte. ALCHIMIA : herbe.
2 - KHIMÉRA – KHIMAIRA : CHIMÈRE ou rêve ou monstre mythologique en grec, ou folie. Chimère, c’est le gouffre des représentations imaginaires avec ses dangers. Le Gouffre sans fond.
3 - ALQUIMIE = AL le Soleil EL, principe Divin qui mit E ou tridents du E Trinité. Rassembler le Tout dans le principe/origine à partir de ce principe/origine.
EL devrait se prononcer AL. « Or, d’après Higgins, ce mot signifie le Dieu Mithra, le Soleil, le conservateur, le sauveur. Sir Williams Drummond (dans Œdipus judicus, p.350) montre que Beth-EL signifie la Maison du Soleil, en traduction littérale, et non de Dieu. « El, dans la composition de ces noms Chananéens, ne signifie pas Deus mais Sol. C’est ainsi que la Théologie a défiguré la Théosophie antique et la Science l’ancienne philosophie », écrit H.P. Blavatsky dans Isis dévoilée, vol.1, p.70.
En note de bas de page elle ajoute : « Les premiers Père de l’Église et les théologiens qui les ont suivis se sont trouvés dans l’absolue nécessité de commettre ces pieuses fraudes. C’est évidemment parce que, q’ils avaient laissé subsister le mot AL tel que le donne l’original, il devenait trop clair, sauf pour les initiés, que le Jéhovah de Moïse et le Soleil étaient identiques. Les multitudes ignorant que les anciens hiérophantes ne considéraient le soleil visible que comme un emblème du soleil central invisible et spirituel, auraient alors accusé Moïse, comme l’ont fait d’ailleurs beaucoup de commentateurs, d’adorer les corps planétaires et, en un mot, de s’être rendu coupable de Sabianisme ».
Voilà pour le mot AL, EL.
Quant au Re, déjà au Moyen-Âge, devant une voyelle il indique le recommencement d’un même procès : refonder (rebâtir), régendrer (repousser. Préfixe indiquant le retour à la position antérieure : revenir (retourner au même endroit).
Ne pouvant exister qu’un SEUL RÉ-EL, il manquera toujours à pourvoir le re-connaître, plus qu’une telle re-connaissance implique, par son RE, la dualité sujet-objet ou un extérieur, un autre, que sa propre re-connaissance EXCLUT.
C’est comme si le monde du spatio-temporel devait demeurer étranger au monde qu’il expliquerait ; il ne peut faire corps qu’avec l’expliqué : sujet et objet doivent se marier.
Le système du SALUT (2), mis en place par les 3 religions abrahamistes est totalement contre la Réalisation du Soi ou Instant, le ici et maintenant. En effet, le système du Salut PROJETTE : le Salut ou bonne santé NE DOIT JAMAIS SE RÉALISER ICI ET MAINTENANT : par là même ils inventent une sorte « d’autre », un espace-temps que j’appel HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule).
2. SALUT : étymologie de sauf, donc d’être en bonne santé, comme s’il en existait une « mauvaise », et ainsi inventer la « souffrance » et la « mort » !
3. Le « sentiment océanique » par Ramana Maharshi dans l’entretien 92 du 7-11-1935 : « Le ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. Dans l’ignorance de cette vérité simple, d’innombrables méthodes, sous différentes dénominations, telles que yoga, bhakti [dévotion], karma, etc., ont été enseignées. Chacune apportant de nombreuses modifications, elles ont été enseignées avec beaucoup d’habileté et des détails compliqués seulement pour séduire les chercheurs et semer la confusion dans leurs esprits. Il en va de même pour les religions, les sectes et les dogmes. À quoi servent-ils ? Uniquement à faire connaître le Soi. Ce sont des aides et des pratiques dont on a besoin pour connaître le Soi ».
« Tout comme les fleuves, en se déversant dans l’océan, perdent leur individualité et qu’ensuite les eaux de l’océan s’évaporent pour retomber en pluie sur les montagnes, puis s’écouler en rivières et retourner à l’océan, ainsi les individus, qui entrent en sommeil, perdent leur individualité et reviennent comme individus, selon leurs vâsanâ (tendances) antérieurs, sans en être conscients. Par conséquent, même dans la mort, le sat [réel, juste, existence absolue] n’est pas perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 108 du 29-11-1935).
Voir aussi la page : Sentiment océanique Sahaja.
4. « Celui qui à présent perçoit tout cela cesse d’exister et seul demeure le Soi : « Mr. Desai demanda à Bhagavan : « Comment se fait-il que certains saints qui auraient réalisé le Soi disent qu’il n’est pas désirable de se fondre dans le Soi, mais qu’il faudrait garder un reste d’individualité pour pouvoir jouir de la Félicité du Soi. Tout comme la mouche, pour se délecter du miel, ne doit pas tomber dans icelui et s’y perdre [s’y noyer donc], mais doit rester sur le bord et goûter le miel…
Je lui répondis : « Bhagavan nous a dit que cette analogie était incorrecte et induit en erreur. Le miel est inerte et inconscient [il n’est donc pas comparable au sentiment océanique (3)]. Il faut un être conscient pour pouvoir le goûter et le savourer. Or, le Soi est en soi Conscience et Félicité. Il est absurde de soutenir qu’en devenant le Soi on ne serait plus en mesure de jouir de la Félicité et qu’il faudrait rester séparé de Lui pour en jouir [telle la dualité sujet-objet ou la cause-effet].
Mr. Desai : « Pourquoi alors ces saints ont-ils affirmé cela ? C’est ce que je ne comprend pas.
- Vous devriez poser la question à ces saints, lui répondis-je. Bhagavan vous a donné son opinion sans équivoque : il n’est pas nécessaire de rester séparé pour pouvoir jouir de la Félicité, au contraire, la Félicité ne peut être complète tant que l’on n’a pas entièrement fusionné avec le Soi ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 5 mars 1946, soir).
Cet entretien du 5 mars 1946 aborde le FOND DE L’HUMANITÉ : LE DILEMME MOI-INDIVIDUEL/MOI-COLLECTIF LE PRINCIPE DE VIE DE LA COMMUNAUTÉ HUMAINE. Seul l’Être réalisé peut le vivre et ainsi le rayonner. Mais s’il y a une explication quelconque AU DEHORS, le DILEMME SE POURSUIT INDÉFINIMENT, car la Conscience fondamentale ou Soi, comme son nom l’indique, avec le S majuscule, EST PUREMENT INDIVIDUELLE ET NE DOIT PAS ÊTRE CONFONDUE AVEC L’INCONSCIENT COLLECTIF de C.G. Jung.
Dernière mise à jour : 09-01-2024 16:51
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