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Énergie libre ou Amour-Gratuité Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-03-2024 01:06

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Anarchie, Archange Michel, Bolchevik, Carotte, Celtes, Conformité, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Dragon, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Histoire, Intelligence artificielle, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Logibriquet, Logiquopinion, Marxengelsisme, Miviludisation, Nation, Noël, Or, Paix, Penser, Pierre, Pont, Ptah, Racine du mal, Raison, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Temple, Temps, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke, World Economic Forum, Xalemme

 
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Énergie libre ou Amour-Gratuité
Comme la Liberté, il n’existe que la Félicité,
le concept de « chute », biblique, est récent.
 
 
Croire à l’existence d’une erreur, ou qu’il y a un manque, une absence de « courant » pour faire tourner un engin, et qu’il est possible d’éliminer l’erreur ou le manque, c’est effectivement la Chute elle-même, et non la Liberté ou Félicité !
Voir où la notion de « croquer la pomme » Nous a conduit : à l’industrie informatique et avant, à la loi de succion copiée par Newton : le Plomb ou attraction.

Alors « Énergie Libre » ou Amour-Gratuité devrait signifier que « voir que l’erreur ou la chute est vide par essence, n’a pas de vie propre, c’est la Félicité et non l’erreur, non la soumission ».
Énergie Libre ou Liberté-Félicité ne dépend que de Nous tous, quelque soit les apparences illusoires, le « mieux », c’est de rester dans l’état originel-naturel, puisque Liberté ou Énergie Libre ne peuvent que renvoyer à ce catéchisme ou à cette ”bible”, ou encore à ces ”droits de l’Homme” inconcevables = que fruit-énergie ou Prâna [énergie vitale ou souffle] sont bien-sûr, toujours ICI ET MAINTENANT ; tout le reste n’est que basse quincaillerie pour machin tournant dont l’ego fait la partie et qui tôt ou tard pètera à la gueule, comme après la découverte du feu vulgaire et sa domestication péta à la gueule la boulimie de spiritualité dérivant en religions littérales, écoles et sectes de toutes sortes.

Inventer une « énergie libre » sans libérer le bonhomme, les bonhommes qui vont avec, c’est fabriquer les millénaires actuels des « Plus ça change et plus c’est la même chose », soit fabriquer la machine Ancien Testament et les monothéismes (philosophiques, religieux, scientifiques, politiques) qui vont avec….

Notre monde malade actuel fonctionne de cette façon : l’évolutionnisme en une course sans fin (ou vers la Super Carotte « fin des temps »). « Pourquoi une ligne aurait-elle une fin, puisque après un pas je peux en faire un autre ? ». Je « progresse », donc je « construis » (Faire/Fer), JE CAPITALISE…
Or comme l’écrit le Soûtra de l’Entrée à Lankâ : « Celui qui atteint la véritable Nature de toutes choses ne progresse pas de terre en terre. Celui qui ne progresse pas de terre en terre ne se fixe ni dans le samsâra [les tendances innées, les impressions] ni dans le nirvana (1), au sens du Sans Demeure de la Vraie Demeure.

Énergie = Liberté = Inconcevabilité ou Insaisissabilité : la Conscience infinie étant infini, Elle est naturellement antérieure à nostre naissance, à nostre corps, et forcément elle survivra à nostre mort, indépendamment de nostre corps. Il n’y a donc pas de fin ni de commencement à nostre Conscience.
AINSITÉ : ni s’enfuir, ni s’approcher. Le Centre est nulle part et la Circonférence est partout.
Ni apparaître, ni disparaître, seulement « Je suis ce JE-SUIS » ou immortalité, éternité du ‘Je’. Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : « Il m’arrive encore de désirer le retour au Néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçois que c’est impossible. Retour au Néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le Néant, le Rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ».

La Source : la Conscience infinie, que les mots, plutôt maux de la raison ne saura jamais apaiser ou contenter.
« En conséquence, Mahâmati, les fils et filles de bonne famille ne devraient pas s’attacher au sens littéral des enseignements puisque le Dharma de la Réalisation n’a rien à voir avec le langage. Mahâmati, tu connais l’exemple du doigt qui montre [la lune]. Il faut être un enfant pour regarder le doigt et non ce qu’il montre. Ainsi font pourtant les sots du commun qui regardent le doigt des mots le Dharma de transmission, et s’y attachent jusqu’à leur dernier souffle [telles les ’valeurs de la république’] sans jamais pouvoir se détacher du langage qu’ils confondent avec la Vérité absolue [que le langage indique]. Tu sais aussi, Mahâmati, qu’aux enfançons il faut donner à manger des choses cuites. Celui qui, ne comprenant pas l’expédient de la cuisson, leur donne à manger des choses crues les rendra malades : de même en est-il avec ce qui ne naît ni ne cesse. Il n’est pas habile de chercher à s’en approcher sans méthode. Si bien qu’il s’impose de pratiquer correctement en recourant aux bons expédients et non en s’accrochant aux mots comme à la pointe du doigt ». (Soûtra de l’Entrée à Lankâ, chapitre L’impermanence 20).

Inventer la Chute = inventer le COMMERCE, LA LOI DE SUCCION VULGAIRE.

« Vous renoncez à telle ou telle chose qui fait partie de « vos » possessions. Si, au lieu de cela, vous renoncez au ‘je’ et au « mien », tout est abandonné d’un seul coup. Le germe de la possessivité a disparu. Le mal est alors écrasé avant même d’avoir pu éclore. Pour parvenir à ce résultat, le non-attachement (vairâgya, anti-gravité) doit être très fort. La volonté de parvenir doit être comparable à celle d’un homme que l’on maintient sous l’eau et qui s’efforce de revenir à la surface pour survivre ». (Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935).

Chute, loi de succion vulgaire = croire être l’auteur de ses actions-opinions et qualités.

Chute, loi de succion vulgaire = le mental qui fait des distinctions-possessions.

« Même en ce moment, LE MENTAL N’EXISTE PAS.
Reconnaissez-le. Comment le pourriez-vous autrement que dans vos activités quotidiennes ? Elles se déroulent automatiquement. Sachez que le mental qui les commande n’est pas réel, il n’est qu’un fantôme procédant du Soi. Voilà comment le mental peut être détruit ». (Ramana Maharshi, entretien 76 du 29-9-1935).

« L’état sans pensées n’est pas affecté par vos actions » (entretien 146 du 26-1-1936). La discrimination ainsi deviendra automatique, intuitive.

Chute, loi de succion vulgaire = IL Y A PLUSIEURS DEMEURES DANS LA MAISON DE MON PÈRE (Jean 14,2). « Les gens disent : Les smriti [mémoire, tradition, Écritures] déclarent telle ou telle chose, mais maintenant ce n’est plus approprié. Je vais donc réformer le monde et récrire les smriti [tels les ”droits de l’homme” et autres dogmes]. C’est avec ces propos que les hommes, depuis des temps immémoriaux, défont et refont le monde. De tels réformateurs sont apparus et ont disparu ; mais les anciennes smriti sont toujours là. Pourquoi perdre son temps avec de telles questions ? Que chacun s’occupe de ce qui le concerne [Centrum Centri]. Et tout ira bien ». (Ramana Maharshi, entretien 161 du 13-2-1936).

LA CHUTE : L’OCCIDENT ET SA « CIVILISATION » CONSUMÉRISTE, UTILISATRICE QUI DÉTRUIT TOUT.

Tout ce qui devient social, ou à la mode, ou façon régime république : DÉTRUIT EN UNE FORME DE SPIRITUALITÉ À LA MODE TEL LE MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN. Le Zanskar, était, il y a près de 50 ans, un pays encore protégé des Dieux et des Occidentaux. Mais depuis, la civilisation y a fait ses ravages : défilés incessants de randonnées de ”trekking” en style et mode de ”développement personnel”, les chemins de chèvres se sont transformés en routes goudronnées dans la tradition actuelle du bétonnage de la planète et de l’électricité partout, et pour la première fois au Zanskar, un prison fut construite synonyme de ”civilisation” de cette trinité armée-police-justice nécessaire pour protéger les ravages de l’économie…..


LA CHUTE : L’OCCIDENT ET SA « CIVILISATION » CONSUMÉRISTE, UTILISATRICE : le grand ‘Je’ du consommateur et électeur, celui qui divise, découpe en rondelles, l’utilitariste et rationaliste soumis à l’efficacité, le winner anglo-américain et de la tradition chrétienne, totalement le contraire du petit ‘je’ de la tradition Extrême-Orientale qui voit l’ensemble.

LA CHUTE = CE QUE LE TREKKING RAVAGEUR CONSUMÉRISTE EST AU CONSUMÉRISME DE LA MODE DU PASSAGE DE LA MÉCANIQUE À NEWTON, ET SES CONSTANTES, À CELLE DE PLANCK, ET SES VARIATIONS DE CONSTANTES y compris celle du big bang.


L’absence de chute c’est la TRANSPARENCE (Le Grand TAO dans le Tao-tö king :
Le grand Tao s’épand comme un flot,
Il est capable d’aller à droite et à gauche.

Tous les êtres sont nés de Lui
Sans qu’il en soit l’auteur [le Centre est nulle part mais sans Lui rien ne se manifeste].
Il accomplit ses œuvres
mais Il ne se les approprie pas.

Il protège et nourrit tous les êtres (2)
sans qu’Il en soit le maître,
ainsi Il peut s’appeler Grandeur.

C’est parce qu’il ne connaît pas sa Grandeur
que sa Grandeur se parachève [Zéro indien, énergie libre].
(Tao-tö king, Verset 34, trad. Liou Kia-hway).

VIVE LES EAUX PRIMORDIALES, LE VERDOYANT DE L’ISLE VERTE AU CENTRE DE LA MER BLANCHE-NOIRE DE L’INSTANT, LA FUSÉE-FUSION !….. (Mère Blanche-Noire parce que Christ = LUMIÈRE NOIRE ou Enfant de la Vierge Noire laquelle est Mystère des Mystères)

VIVE LES EAUX PRIMORDIALES = SORTIR DU « SENS DE L’HISTOIRE » si cher aux Occidentaux rationalistes bouffeurs de la flèche adamique-atomique du temps ou de la chronologie.

Le mot INCONCEVABLE résume l’ENERGIE ABSOLUE, LE ZÉRO INDIEN :
L’Être peut montrer toutes les dimensions absolues à l’intérieur d’un seul atome, ce qui est INCONCEVABLE ; parce que l’Être peut faire apparaître tous les Christ ou Libérés vivants du ”passé” dans un seul de ses pores, ce qui est INCONCEVABLE ; parce que l’Être peut illuminer tous les Univers en projetant un rayon de Lumière sur chacun et ainsi leur offrant une énergie libre, ce qui est INCONCEVABLE ; parce que d’un seul des pores de sa peau, l’Être peut faire jaillir des nuées de métamorphoses aussi nombreuses que les atomes de tous les champs de Christ et en combler les pays de tous les Christ, ce qui est INCONCEVABLE ; et parce que l’Être peut, à l’intérieur d’un seul pore de sa peau, manifester la formation, l’existence et la destruction des ères cosmiques où se déploient tous les Univers des dix venus de l’espace, ce qui est INCONCEVABLE ; de même qu’on voyait des nuages d’où tous les ornements tombaient en pluie sur toutes choses ; on voyait des nuages d’où tous les joyaux magiques tombaient en pluie sur toutes choses ; on voyait des nuages d’où tous les dais ornementés qui coiffent les champs de Christ tombaient en pluie sur toutes choses : on voyait des nuages d’où tous les Dieux tombaient en pluie sur toutes choses ; on voyait des nuages d’où tous les arbres en fleurs tombaient en pluie sur toutes choses…..


Idem avec un Lotus bleu de lotus bleu fait un Lotus rouge ; un Lotus rouge de lotus rouge fait un démesuré ; un Démesuré de démesurés fait une Destinée ; une Destinée de destinées fait une ressemblance ; une Ressemblance de ressemblances fait un Innombrable ; un Innombrable d’innombrables fait un innombrable au carré d’innombrables, et un innombrable au carré d’innombrables au carré fait un incalculable ; et un incalculable d’incalculables fait un incalculable au carré, et un incalculable au carré d’incalculables au carré fait un illimité ; un Illimité d’illimités fait un illimité au carré, et un illimité au carré d’illimités au carré fait in Inégalé ; un Inégalé d’inégalés au carré fait, et un inégalé au carré d’inégalés au carré fait un Indénombrable ; un Indénombrable d’indénombrables fait un indénombrable au carré, et un indénombrable au carré d’indénombrables au carré fait un Immensurable […] Enfin, un Indicible d’indicibles fait un indicible au carré. (En fait, il n’y a pas de fin, sauf par celle de l’invention de mots).
(En référence au Soûtra de l’Entrée dans la Dimension absolue)

La Chute = CROIRE : en toutes choses CROIRE trouver ce qui ne s’y trouve pas.
CROIRE = LE WINNERISME, L’ORGUEIL DE SA PROPRE SUPÉRIORITÉ (si flagrant actuellement avec l’Empire USionistan et son Occident bouffant toute la planète).

La Chute = CROIRE : FABRIQUER DES CONCEPTS : NOMMER : éléphants, chevaux, soldats, hommes, femmes, etc., expriment le monde, les apparences dans un processus qui tend à FIXER-ORGANISER-ADMINISTRER ET DONC SANS CHANGEMENT POSSIBLE DANS LE POLITISME DU « PLUS ÇA CHANGE ET PLUS C’EST LA MÊME CHOSE ». Avec ça le mental humain croit être sorti du Saint Chaos pour mieux organiser le sien…. Alors il faut se réveiller en sachant que nom et forme, de même que les consciences, ne se sont, depuis toujours, jamais élevés, ça peut porter le nom d’Ainsité (ce qui est libéré de toute représentation ou de toute f(r)iction de vues fausses et de mauvaises destinées). Les idées-croyances fictives fabriquées par le mental qui veut posséder. Mais SIMPLEMENT contempler ces choses jusqu’à leur extinction, c’est l’Ainsité (en réf. au Soûtra de l’Entrée à Lankâ, chapitre L’instantanéité).

- CHUTE 1 =  LA FRUSTRATION, qui ne pourra que donner la ”démocratie” construite sur les conflits d’intérêts, d’où sa limitation par une frustration permanente surtout parce que toutes choses étant inconsistantes, elles adviennent et meurent, et entretiennent l’ego, le ‘moi’ individuel : le consommateur-électeur-usager.

- CHUTE 2 = LA LOI DE SUCCION VULGAIRE, de la petiote cellule jusqu’au marmot de l’humain et toutes attrapent ce qui se trouve à leur portée. C’est l’ignorance ou dualité racine du mal le Dedans-Dehors ou Sujet-Objet, dualité qui entraîne des frustrations sans fin et donc des démocraties stériles comme toute démocratie ; la chaîne sans fin et stérile des causes et effets.

- CHUTE 3 = NIRVANA : l’outre-souffrance (au-delà de la souffrance), le GATE GATE.

- CHUTE 4 = LA RÉALISATION DU Soi, le « Qui suis-je ? »



Enfin, concernant la Russie et l’Occident, ils ne se comprendront jamais, car l’Occident a une vision matérialiste, utilitaire ou rationnel, par son concept de démocratie marchandise : le libre-choix ; alors que l’Orient a une vision « organique », d’ensemble. Pour le spirituel oriental, tous les événements perçus et fabriqués par les cinq sens s’avèrent tout liées et ne sont que Thèmes et Variations devenants nouveaux Thème et ainsi de suite. L’Occident divise le monde en « bien » et en « mal », binaire si flagrant chez les Anglo-Américains utilitaristes qui veulent tout identifier-posséder avec leurs machines. Bien que les courants spirituels de l’Orient soient nombreux et en Thèmes et Variations, ces courants ont tous le même Thème de l’Unité fondamentale de l’Univers pour Essence. L’Occident n’a que son concept illusoire et mercantile d’État socialisant, reliant ses usagers-électeurs en une religion inversée nommée « république » pour unifier les consommateurs-usagers, et ”Circulez ya plus rien à voir” !`

Par exemple la pensée indienne non contaminé par le mercantilisme de la démocratie occidentale, a une autre conception de le Liberté, inconcevable évidemment. La pensée indienne ressemble fortement à la symbolique du Dieu égyptien Ptah : NÉ DE LUI-MÊME : le Connaître toi-même par toi-même. Comme le formulait Heidegger (Être et Temps, parag.31) en forme du Gate Gate : l’être n’existe qu’en étant de portes des portes : « Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi ».
Par exemple le Yoga Vasistha enseigne que l’humain a une Liberté radicale, aussi inaliénable qu’insaisissable, en forme d’autonomie spirituelle, grâce à laquelle il est en mesure DE SE CHANGER LUI-MÊME PAR LUI-MÊME, ET PAR LÀ MÊME DE CHANGER SON MILIEU ; bref, il est en mesure de, presque, modifier sa destinée ; destinée au sens du mot ESSENCE : son EST, son Sans Pourquoi : l’Essence de l’être humain sur cette planète et dans son futur, dans son TOUT, repose entre le mental de cet humain : l’être humain ainsi n’est plus séparé du temporel et du spirituel comme le pratique le funeste et diviseur concept de la religion républicaine nommée « laïcité », PUISQUE « ÊTRE », c’est se faire ÊTRE PAR SOI-MÊME, COMME PTAH, en effaçant le spatio-temporel entre le ‘Je’ et le ‘je’ de l’ego, cet espace-temps fuyant perpétuellement en binaire du cause à effet, appelé aussi « évolution », ou « flèche du temps ».

LE RÉGIME RÉPUBLICAIN FABRIQUE L’USAGER DU MONDE DES CINQ SENS DANS SON MONDE QUI NE LUI APPARTIENT PAS TOTALEMENT : IL N’EN EST QUE L’USAGER, qui sera augmenté par les Schwab et Harari en leur : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », soit : l’étranger, LE MIGRANT PARTICIPANT, L’ÉLECTEUR, LE TÉMOIN SPECTATEUR ENGAGÉ, donc l’adhésion sans véritable adhésion : on fait comme tout le monde, soit un engagement impliquant en permanence la possibilité d’une désidentification d’avec les passions-émotions. Bref, cet usager NE COÏNCIDE JAMAIS AVEC LUI-MÊME, IL EST SOCIALISANT ET SOCIALISÉ, SELON LES MODES DU MOMENT.
L’être humain jamais avec lui-même soumis à sa laïcité confiera son merveilleux, son imaginaire, son spirituel dans les usines à imaginaire de l’industrie capitaliste de Hollywood ou d’autres groupes financiers internationaux.


Notes.
1. Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.

(Poème de Garcia Lorca, La Chanson du Cavalier)

L’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS. AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI. Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas.
Comme le mot A-teindre, du A privatif et teindre = NE PAS TEINDRE, même Thème que Dé-couvrir.
TOUT EST DE L’ORDRE DU « COMME SI » : rien de réel ni de définitif ne se produit dans le spatio-temporel, dans l’histoire. C’est d’ailleurs ce qu’exprime le langage vulgaire quand il dénonce ironiquement l’illusion de ceux qui confondent les accidents du spatio-temporel avec le BUT, comme ceux qui avancent leur ”Plus jamais ça !”, ou leur ”Plus rien ne sera jamais comme avant” : « Le pauvre ! il CROIT que c’est arrivé ! » Ce qui signifie : c’est bien arrivé comme HISTOIRE ou ÉVÉNEMENT, mais cet événement n’a pas la coagulation (fixité, solidification) que vous lui attribuez : il sera balayé et remplacé par d’autres événements (comme les actuels déluges d’infos) ; rien de ce qui arrive dans le spatio-temporel n’est réellement une ”arrivée” : LA MORT SEULE, OU LE SILENCE SEUL, PEUT FAIRE LE POINT FOCAL, LE SURFEU, ENTRE L’ÉVÉNEMENT ET L’ÊTRE.

L’homonymie entre arriver (au sens d’atteindre un but) et arriver (au sens de survenir, avoir lieu : PAN) désigne par le même mot deux concepts qui, creusés à fond, s’excluent l’un l’autre : tant qu’il arrive quelque chose ou que le mot FIN n’apparaît pas sur l’écran, on n’est pas arrivé ; et quand le mot FIN apparaît sur l’écran, il n’arrive plus rien et les spectateurs sortent de la salle de cinéma. C’est alors le ”Circulez ya plus rien à voir”.
L’espagnol pasar (passer), qui ne se confond pas avec llegar (arriver), souligne au contraire le caractère transitoire de l’événement : on passe comme on ”passe” dans la rue en étant un ”passant” (un usager au sens républicain ou consommateur…. car la république, c’est la démocratie-consommation….).
Le caractère transitoire de l’événement : comme les images qui défilent sur l’écran de cinéma, et alors tout semble se tenir : ON Y CROIT ! ON SAISIT, ON POSSÈDE…..

2. Prière à Ptah, l’Eau, le Noun ou Saint Chaos :
Salut à toi !
Tu es vénérable, tu es ancien,
To-Tjenen père des dieux,
dieu Aîné de la première fois,
Modeleur des hommes,
qui a fait les dieux,
qui a inauguré l’existence comme dieu primordial,
premier à exister pour tout ce qui est venu après lui ;
qui a fait le ciel comme création de son cœur,
qui s’est dressé dans ce-que-soutient-Chou, (Ptah a successivement accompli tous les gestes créateurs de la mythologie)
qui a fondé la terre par ce qu’il a fait lui-même (par son œuvre propre),
qui entoure (le monde) comme Noun et Très-Verte, qui a fait la Douat, y fait reposer les cadavres
et y laisse circuler Rê pour qu’ils soient revigorés.
Il est Régent de l’éternité, v.s.f. (vie, santé, force)
et Seigneur de la pérennité.
Seigneur de la vie,
Il fait respirer les gorges,
donne l’air à tous les nez,

fait vivre tout homme par ses aliments.
Durée de vie, Psaïs et Ermouthis l’accompagnent.
On vit de ce qui sort de sa bouche.
Il fait les offrandes pour tous les dieux
en sa manifestation de Noun le Vénérable (assimilé à To-Tjenen, Ptah l’est aussi à l’abîme primordial des eaux, le Noun),
Seigneur de l’éternité et de la pérennité.
Les souffles de vie pour tout visage l’accompagnent.
(Il est) le guide du roi vers son Siège-Vénérable
en son nom de Roi du DoublePays.
Je suis ton fils que tu as fait apparaître comme roi sur le trône de son père, en paix
(la suite est une énumération de ce que le roi a fait en l’honneur de Ptah)…
(Hymne à Ptah du papyrus Harris I)
 
 

Dernière mise à jour : 02-03-2024 01:50

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