Il y a depuis les millénaires du Néolithique et de
la voie de l’Agriculture deux grandes classes :
- les peuples,
- et ceux qui les dirigent en pensant pour eux :
les travailleurs du chapeau ou mental, des
intellectuels, qui ont entrepris de faire avaler
aux peuples la praxis d’un certain ”isme”
qu’ils ont pondu. Ce sera par exemple depuis
1789 en France « la république » (et ses ”valeurs”).
Le populaire éprouve des besoins, des malaises mentaux, liés à des carences de jouissance matérielle par la croyance surtout au corps, mais il lui est difficile de les exprimer clairement. Le populaire sera la bouffe des meneurs, l’État et ses bandes organisées. Mais heureusement dans le populaire existe maintenant des personnes qui commencent à s’éveiller, qui prennent conscience que pour être des Nature authentique, ils doivent refuser
CE CONSENTEMENT TRÈS OBSCURE
(telle la laïcité) ET AMORPHE EN UN MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN ET SA LAÏCITÉ
À N’ÊTRE QUE DES INSTRUMENTS SOCIAUX UTILISÉS PAR LES CLASSES DIRIGEANTES ET SURTOUT UTILISÉS PAR LES CLASSES FINANCIÈRES.
Le socialisme républicain n’est pas spontané, il est éminemment un travail du chapeau qui, en professant que la matière, l’espace-temps, l’objet, est la source de tous les êtres, l’Être lui-même comme le professe la laïcité à la française où seule la matière, le corps, l’usager compte, et secondairement ce corps-mental est libre de croire ce qu’il veux au non de la ode actuelle de la
« liberté de penser », ce socialisme républicain ne peut trouve meilleure matière première que dans les peuples ou dans le prolétariat en proie aux choses qui bouffent de la laïcité : les choses des impressions et des besoins physiques, donc en parfait accord avec la laïcité, les prétendues croyances étant ravalées en un rang très inférieur.
Dans le socialisme-république : tel genre de vie, tel genre de pensée. Évidemment autres sont ceux qui vivent, autres sont ceux qui pensent !
Ceux qui pensent, ou qui on acquis une autonomie de penser en se libérant de ce ce que leur dictent les impressions et suggestions renvoyées par les choses et personnes, renvoyées par le Dehors, peuvent se découvrir une fonction d’éducateur. Cela fait la partie d’une métamorphise spirituelle de l’humain, ce que le courant du 18è siècle français se propose d’appliquer à l’ensemble des peuples, en croyant que la fin des temps était arrivé et que DEMAIN ON RASE GRATIS, soit en ayant simplement ARRANGÉ LE MENTAL EN UNE NOUVELLE GÉOMÉTRIE DE NEURONES !
Tel genre de vie, tel genre de pensée. Sauf que, une pensée est le produit, le sel ou sécrétion du genre de vie qui n’est pas à proprement parler une pensée,
MAIS SEULEMENT UNE OPINION.
En ce sens, il y a une opinion, ou un
”bon sens” prolétarien, ou plutôt en mode informatique actuelle : une dominante statistique dans les opinions individuelles, comme la formation d’un égrégore du prolétariat, comme il existe un égrégore des bourgeois, ou de l’aristocratie et de la jet-set.
Il conviendrait de réserver le mot
”pensée” au sens de
COUR : prendre SES distances avec les choses, avec le Dehors, à l’exemple du
N’EST PAS X (1), l’acte de penser a ainsi atteint son autonomie, a coupé le cordon ombilical qui le reliait à ce Dehors. D’objet informe par le genre de vie au Dehors, le mental devient sujet-acteur INFORMANT LE GENRE DE VIE.
Pour les Staline, pour tous les otan-macron-rothschild donc pour tous les
pervers narcissiques de cette plan!te et le otan-macron-rothschild en est un gros pépère, la nature première de l’être humain ne peut qu’être le monde spatio-temporel matériel, tandis que la conscience, est une donnée secondaire, d’où la laïcité à la française qui relègue la Conscience infinie au rang de
”croyance permise”, seulement s’il est vrai que le monde spatio-temporel, lune, étoiles, etc., soit une réalité
”objective” existant indépendamment de la conscience humaine, tandis que la conscience serait le reflet de cette
”réalité objective” ; il s’en suit que la vie matérielle ou spatio-temporel du monde, du social humain, son état, est une donnée première, alors que la vie spirituelle est ravalée en second suivant le principe de la laïcité à la française, donc le vie spirituelle serait seulement un
”dérivé”, UNE PERMISSION, UN LOI-SIRE, UN RÉCRÉATIF COMME ON SE PAYE UN WEEK-END À
HONOLULU, OU UN DÉJEUNER CHER
PIERRE GAGNAIRE.
Pour le régime républicain la vie humain serait une
”réalité objective” qui existerait AU-DEHORS DE LA VOLONTÉ DU CONSOMMATEUR. Tel que rapporter par cette CROYANCE par une personne dans l’entretien 487 du 2-5-1938 de
Ramana Maharshi :
- Q. : Même si je ne pense pas au monde, il n’en existe pas moins.
- M. : Voulez-vous dire que le monde est séparé du mental et qu’il peut exister en l’absence de celui-ci ?
- Q. : Oui.
- M. : Le monde existe-t-il dans votre sommeil profond ?
- Q. : Il existe.
- M. : Le voyez-vous dans votre sommeil ?
- Q. : Non, pas moi. Mais les autres qui restent éveillés le voient.
- M. : Dans votre sommeil, en étiez-vous consciente ? Ou ne serait-ce pas plutôt maintenant que vous savez que les autres voient le monde ?
- Q. : Oui, dans mon état de veille.
- M. : Vous parlez donc de votre perception du monde à l’état de veille et non pas de votre expérience dans le sommeil. Vous admettez l’existence du monde dans les états de veille et de rêve parce qu’ils sont le produit du mental. Le mental se retire durant le sommeil profond et le monde se trouve dans la condition d’une graine. Au réveil, le monde se manifeste à nouveau. L’ego s’élance, s’identifie avec le corps et voit le monde. Ainsi, le monde est bien une création du mental.
- Q. : Comment cela se peut-il ?
- M. : Ne créez-vous pas un monde dans votre rêve ? L’état de veille est également un rêve, mais prolongé. Il faut qu’il y ait quelqu’un qui voie les expériences du rêve et du sommeil. Qui est-il ? Est- ce le corps ?
- Q. : Il ne peut pas l’être.
- M. : Est-ce le mental ?
- Q. : Ce doit être lui.
- M. : Mais vous existez aussi en l’absence du mental.
- Q. : Comment ça ?
- M. : Oui, en sommeil profond.
- Q. : Je ne sais pas si j’existe alors.
-
M. : Si vous n’existiez pas, comment pourriez-vous vous souvenir de vos expériences d’hier ?
Est-il possible qu’il y ait eu une cassure dans la continuité du ‘je’ durant le sommeil ?
- Q. : C’est possible.
- M. : Si c’était le cas, un Johnson pourrait alors se réveiller comme un Benson. Comment l’identité de l’individu est-elle alors maintenue dans ces conditions ?
- Q. : Je n’en sais rien.
- M. : Si cet argument n’est pas clair, suivez alors un autre raisonnement. Vous admettez
« J’ai bien dormi », « Je me sens reposé après un bon sommeil ». Vous avez donc fait l’expérience du sommeil. Celui qui a fait cette expérience s’identifie maintenant avec le ‘je’ de celui qui parle. Ce même ‘je’ doit avoir existé aussi durant le sommeil.
- Q. : Oui.
- M. : Donc le ‘je’ a existé durant le sommeil. Si le monde s’y trouvait aussi, vous a-t-il dit qu’il existait ?
- Q. : Non. Mais le monde me prouve maintenant qu’il existe. Même si je nie son existence, lorsque je me heurte à une pierre et blesse mon pied, la blessure me prouve l’existence de la pierre et donc celle du monde.
- M. : C’est cela. La pierre blesse le pied. Le pied dit-il qu’il y a une pierre ?
- Q. : Non, moi ‘je’ le dis.
-
M. : Qui est ce ‘je’ ? Il ne peut être le corps, ni le mental, comme nous l’avons déjà vu. Ce ‘je’ est celui qui fait l’expérience des états de veille, de rêve et de sommeil profond. Ces trois états sont des changements qui n’affectent pas [l’identité de] l’individu. Les expériences sont comme des images qui défilent sur un écran de cinéma. L’apparition et la disparition des images n’affectent pas l’écran. Ainsi, les trois états alternent successivement laissant le Soi non affecté. Les états de veille et de rêve sont des créations du mental. Le Soi les englobe toutes. Savoir que le Soi demeure heureux dans sa perfection est la réalisation du Soi. C’est la réalisation de la Perfection et ainsi du Bonheur.
Ainsi donc, tous les actuels forcément PV de la planète, dont le otan-macro-rothschild, d’objet fabriqué, ils décident de devenir sujet fabricant, très flagrant chez le PV otan-macron-rothschild. Dans sa laïcité, censée représenter une neutralité, le PV macron peut bien nous dire que la vie matérielle de la société existe indépendamment de la volonté de l’humain comme le croit la femme dans l’entretien ci-dessus, il n’en décide pas moins, lui, un humain, de ce que la vie doit être pour fabriquer des consommateurs-électeurs à sa convenance, cas actuel de la
« guerre en Ukraine ». Et cela réussit dans la mesure où les humains n’ont pas encore atteint leur Soi, leur autonomie véritable, leur Éveil.
Ce renversement des rôles, en général est le fait de TOUS DICTATEURS EN GERME, et serait impossible si le spirituel, en tant que FÉLICITÉ NATURELLE ICI ET MAINTENANT ÉTERNELLE, était issu de la matière en élévation spirituelle. Car l’évolution au sens socialiste, et au sens
teilhardien, est une conception en géométrie euclidienne de la ligne droite, dans une FLÈCHE DU TEMPS IRRÉVERSIBLE.
Le PV otan-macron-rothschild est en train de se poser en DÉMIURGE, de fabricant physique (épisode Covid-19) il est en phase de devenir fabricant de spiritualité, du psychisme des autres.
Si Staline et Hitler et Mao sont morts, le clergé du monothéisme unilatéral républicain en sa laïcité est toujours vivant,
IL EST EN PHASE DE DICTATURE À L’ÉTAT PUR DONT LES CONSOMMATEURS-ÉLECTEURS SONT DES OBJETS À PÉTRIR, À FAÇONNER, À FABRIQUER. D’OÙ LA TECHNIQUE DE LAVAGE DE CERVEAUX, D’AUTANT PLUS FACILE GRÂCE AUX TECHNOLOGIES ACTUELLES (5G, ARN messagers, I.A., etc., etc.).
Le monothéisme unilatéral républicain est très en marche surtout depuis la panthéonisation à tout va y compris de criminel comme le manouchian et sa bande :
Le mondialisme présent est un MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN PAR LEQUEL PASSE UN DIEU (une forme d’égrégore) CRÉÉ DANS LES CROYANCES : LE CONVENTIONNEL (surtout celui de 1789 et de la ’liberté” !).
Ayant oublié son Soi depuis son enfance, c’est-à-dire ayant perdu sa Conscience infinie, chaque citoyen ou consommateur-électeur est livré à une hypertrophie dégénérant à l’aise en impérialisme spirituel, c’est flagrant en France quand des membres du gouvernement du régime parlent de « valeurs de la république » ou de « notre démocratie » : la tâche n’est plus de faire que chacun réalise son Soi, IL S’AGIT D’IMPOSER À TOUS LE MÊME SOI RÉPUBLICAIN ET JUIVISTE. ET ÇA DATE DE LA GUERRE DES HÉBREUX-JUIFS CONTRE LES PAÏENS : ces Hébreux-Juifs qui attaquèrent le MONOTHÉISME ORIGINEL (la vision d’Ensemble) POUR LE REMPLACER PAR LE LEUR : CELUI DE LA CONSOMMATION, PAR LE SYSTÈME DU VIDE, DE CE QUI EST CACHÉ, les Hébreux-juifs étant un peuple DU DÉSERT, et ce lieu était pour eux symbole de fidélité à leur Yahvé, si bien qu’ils évacuèrent la Nature en sa totalité : des pierres, des arbres, des sources et fontaines, des lieux et des cultures furent opinionés comme ”impurs". La région ”pure” et ”sainte” par excellence sera le désert, symbole de fidélité pour Israël et son Yahvé.
Le régime républicain fut une réponse FAUSSE à des problèmes VRAIS (sauf, sauf, celui de l’argent, de la VALEUR (d’échange), inventée depuis les tablettes d’argile avec signaux en cunéiforme il y a quelques 3000 ans avant J.-C., en Mésopotamie, et sortes de
« premiers disques durs »…. LA VALEUR DE BOUCHE : le son et la nourriture comptabilisée…..)
Les problèmes Vrais étant de COMMENCER PAR RETROUVER LE SENTIER DES EAUX-PRIMORDIALES ET LE MARIAGE DU MOI-INDIVIDUEL ET DU MOI-COLLECTIF FORMANT CES MÊMES EAUX : LA RÉALISATION DU Soi.
La Réalisation du Soi préserve de ce PANTHÉISME RÉPUBLICAIN CAPITALISTE. L’ALCHIMIE PAR LA
COINCIDENTIA OPPOSITORUM RÉSOUD LE DILEMME DU MOI-COLLECTIF/MOI-INDIVIDUEL, et ce ne sera évidemment pas la devise de la mercantile Union européenne et sa devise
”Unie dans la diversité”,
singerie du sentiment océanique (3) ou d’union mystique et singerie de résolution du dilemme Moi-Collectif/Moi-Individuel !!!
L’Union européenne étant l’antichambre de ce Panthéisme républicain copyright City de Londres et ses succursales : États-Unis, Chine, Russie, Allemagne, France, etc.
L’Alchimie opérative ou, et d’oratoire par essence permet de maintenir l’Unité dans la diversité, ou l’Unité et la pluralité : C’EST LA RÉALISATION DU Soi. Car seul un total peut comprendre un total. Or le citoyenisme de 1789 ou le consommateur N’EST PAS UN TOTAL comme voudrait le lui faire croire son Dieu capitalo-républicain et ses représentants : le ‘moi’ du consommateur ne peut pas être un total, un Être illimité ou libéré, un infini, puisqu’il se définit par rapport au social, au ”
Vivre ensemble”, au Dehors, par rapport à l’autre consommateur-électeur, et qu’il est donc limité par ce qui le différencie de cet autre
C’EST D’AILLEURS POUR CELA QUE LE POUR-VOIR PARLE SANS ARRÊT « D’ÉGALITÉ » (homme-femme, et il a la HAINE de tout ce qui est discriminatoire, d’où la mode des LGBT, des Metoo, de l’”inclusif”, du wokisme, etc., donc la mode du mondialisme nimbé de quantité-chiffre). CHAQUE CONSOMMATEUR EST AINSI LIMITÉ PAR CE QUI LE DIFFÉRENCIE DE L’AUTRE ET N’EST JAMAIS LIBRE, JAMAIS INFINI, JAMAIS UN TOUT, JAMAIS UN « SANS POURQUOI » (2).
Matière-corps à la façon de la foi laïcité républicaine : « Admire, mon fils, la sagesse divine qui a fait passer les fleuves, juste au milieu des villes ! » (Joseph Prudhomme crée par l’Écrivain Henry Monnier). Idem quand nous disons : « La Seine passe à Paris » ; nous coagulons ou fixons le cours d’eau et ensuite nous le faisons couler. La foi laïcité républicaine française fait la même chose ; elle fait NORMALISER, puis ensuite elle fait couler ou autorise la liberté de couler ou de penser, les tenants de son pouvoir appelle ça « liberté d’expression », certains comme Alain Soral, ou Vincent Reynouard le paient très cher.
La foi de laïcité républicaine immobilise un coureur, un marcheur, et ensuite lui permet de courir, de marcher. C’est-à-dire que l’expérience ou idéation mentale se déroule forcément sur le mode imaginatif ou utopique, en FICTION : l’acte conscient, Ici et Maintenant, fixe, coagule, TUE, empêche de couler rien que par le mot ”laïcité” apparenté à une tautologie qui serait porteuse d’une vérité analytique, laquelle forcément TUE PAR L’ESPACE, TUE COMME LE VRAI CESSE D’ÊTRE VRAI DÈS QU’IL EST VU, DOUBLÉ, ANALYSÉ, JETÉ EN PATURE À TOUS. Analyser le Vrai c’est tuer le Vrai, comme de dire que « La Seine passe à Paris », qui est déjà une tautologie analytique, une scolarité du genre : « Il a été observé que… » (au lieu de dire : « J’ai observé que… »).
La foi de laïcité républicaine est une PERMISSION DE GESTICULATION RENDANT LIBRE LE MOUVEMENT DE LA PENSÉE. Non pas que la marche de la pensée soit déjà accomplie ni qu’icelle ni la marche qui n’est pas encore accomplie, le mouvement ou idéation libre est bien libre dans l’idéation libre en train de s’accomplir, bref, l’opinion ou liberté de pensée est bien libre. Telle est une définition actuelle de la foi de laïcité à la française (qui n’est pas simplement une ”séparation de l’Église et de l’État”).
Sauf que, sauf que : Comment peut on imputer le mouvement ou l’idéation du spatio-temporel à une idéation en train de s’accomplir, attendu qu’une idéation ou une marche en train de s’accomplir, qui serait dépourvue de mouvement ???
Comme dit une sen
tence orientale : « À l’instant où vous parlez d’une chose, vous la manquez ! ». Équivalant du : « Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois]
sont fausses » disent les Anciens Chinois de l’École du
Dhyâna (CONTEMPLATION).
Bref, parler de mouvement et donc de liberté (de penser et pensée) c’est FIXER, COAGULER, TUER LA PENSÉE ET LE PENSER. TELLE EST LA FOI DE LAÏCITÉ À LA FRANÇAISE, QUI N’EST PAS PRÈS DE S’APPROCHER DU GATE GATE….
De même celui de la pensée pense, comment l’admettre ? Puisque sans une personne, un tel acte est impossible. Celui qui soutient la thèse que la laïcité permet la libre pensée, et qui postule ainsi que la marche, ou idéation est la propriété de son auteur (propriété intellectuelle, droit d’auteur, brevet, copyright), encourt comme conséquence l’existence d’un acteur sans idéation, sans marche, comme un Vrai qui serait vu, donc doublé et ainsi rendu FAUX : il en résulte nécessairement DEUX VRAIS DISTINCTES : l’un dans le marcheur ou idéation tire sa dénomination, l’autre ou le marche-idéation comme tel effectue en tombant dans le faux, comme l’encre sèche des Anciens Chinois. Question marche ou mouvement, NE RIEN FAIRE C’EST TOUJOURS FAIRE QUELQUE CHOSE (on dit bien
« faire le pied de grue » ; le scribe de cette page a été à l’école primaire de la rue Ampère à Paris, quelque fois le planton du bureau du directeur. Se rappeler du Yogin ou du contemplatif lui aussi une sorte de
”planton”…).
LA TRIADE MARCHE-MARCHEUR-TRAJET ne peut se distinguer séparément ; idem avec la triade Le sujet, l’objet et la relation entre les deux, le connaisseur, le connu et la connaissance, etc. « Le courant qui provient de la recherche du Soi est la
shuddhatripūti ou triade pure, c’est-à-dire la triade non différenciée » (Ramana Maharshi, entretien 303 du 25-12-1936). Et à l’entretien 375 du 21-3-1937 : « Il y a une réalité au-delà de ces trois éléments. Eux apparaissent et disparaissent, tandis que la Vérité est éternelle ».
[En références à Jean Coulonval,
Synthèse et Temps Nouveaux, Lettre 2 à M.
Étienne Gilson ; Nagarjuna :
Stances du Milieu par excellence].
Notes.
1.
”Dans la question ”Qui suis-je ?”, le ‘je’ désigne l’ego. En essayant de suivre sa trace et de trouver ainsi sa source, on s’aperçoit qu’il n’a pas d’existence séparée mais qu’il se fond dans le Vrai ‘Je’”.
”Quelque soit la voie que vous suivez, vous devez vous perdre en l’UN. L’abandon [Putréfaction, Renoncement] n’est complet que si vous arrivez au stade où vous pouvez dire : ”Tu es Tout” et ”Que ta Volonté soit faite”.
”Dans la Réalité il n’y a ni
dvaita [dualité] ni
advaita [non-dualité], mais CELA qui est, EST. L’abandon de soi paraît facile parce que les gens s’imaginent que, s’ils prononcent simplement les mots
”Je m’abandonne” et remettent leur fardeau au Seigneur, ils sont libres et peuvent faire ce qu’ils veulent [façon
”libéralisme” du protestantisme anglo-américain : le
self].
Mais en réalité, une fois que vous vous êtes abandonné, vous ne pouvez avoir ni préférences ni aversions [donc délivré de l’opinion]. Votre volonté doit disparaître, laissant la place à celle du Seigneur. Cette mort de l’ego n’est pas différente du
jnâna [celui qui a réalisé le Soi].
Ainsi, quelque soit la voie que vous empruntez, vous devez arriver au jnâna, à l’Unité”.
(Ramana Maharshi au jour le jour, 2-1-1946).
C’est-à-dire que le
”arriver au jnâna” ne veut pas dire être en possession de quoi que ce soit ou en possession de quelque réalité de Libéré vivant dans l’Éveil insurpassable, authentique et parfait.
Le
”vous devez arriver au jnâna” signifie que dans cet état on ne peut concevoir la moindre réalité.
En conséquence, on ne fait, éventuellement, que de parler d’Éveil insurpassable, authentique et parfait. Cela correspond au Thème de la Carotte, ici la SUPER CAROTTE, qui n’est évidemment pas une SUPER CAROTTE, c’est pourquoi elle peut être ici l’objet de sa mention.
SEUIL, PASSAGE : QUADRATURE ou TRANSPARENCE du Circulus et aussi définition de l’ÉVEIL INSURPASSABLE, AUTHENTIQUE ET PARFAIT.
Si bien que le Fruit de la Simplicité unique qu’on appelle
”Fruit de la Simplicité unique” (I), le Réalisé vivant dit que le Fruit de la Simplicité unique (II) N’EST PAS le Fruit de la Simplicité unique (III) ; et c’est bien pourquoi on l’appelle ”
Fruit de la Simplicité unique” (IV).
Le Libéré Vivant ou Réalisé Vivant est comparé au reflet dans un miroir sans tâche [miroir clair ou sans tain] dans un autre miroir semblable. « Que peut-on trouver dans un tel reflet ? Le pur
akasha [éther, ou Lumière de la Conscience]. De même, la Félicité reflétée du
jnâni [Sage, Bienheureux] représente la véritable Félicité (ânanda).
Ce ne sont là que des mots. Il suffit que la personne devienne antamukti (tournée vers l’intérieur). Les shâstra [écritures sacrées] ne présentent pas d’intérêt pour ceux dont le mental est tournée vers l’intérieur. Ils sont destinés aux autres ». (Ramana Maharshi, entretien 513 du 16-9-1938).
MIROIR SANS TAIN = le SOIS TRANQUILLE ET SACHE QUE JE SUIS DIEU : « La seule chose permanente est la Réalité ; et cela est le Soi. Vous dites : « Je suis », « Je suis en train de marcher », « Je suis en train de parler, de travailler, etc. ». Ajoutez un trait d’union à « Je suis » chaque fois, et cela devient
« JE-SUIS ». Cela est la Réalité permanente et fondamentale. Cette vérité fut enseignée par Dieu à Moïse quand Il lui dit « Je suis ce JE-SUIS ». « Sois tranquille et sache que JE-SUIS Dieu ». Donc « JE-SUIS » est Dieu ». (Ramana Maharshi, entretien 503 du 17-8-1938).
Oeil du cyclone ou FLÉAU…. Le Centre est nulle part.
Un exemple du
« N’EST PAS X », dans le Soûtra du Diamant, V, à propos du Libéré vivant, le Tathagata :
« Dis-moi, Subhûti, peut-on voir le Tathagâta dans les marques d’excellence qui le parent ?
- Certes non, Bienheureux, on ne verra pas le Tathagâta dans les marques d’excellences qui le parent. Pourquoi ? Parce que, comme l’enseigne le Tathagâta, ce qu’on appelle
”marques d’excellence” ne constitue nullement des marques d’excellences ».
À ces mots, le Bienheureux répondit au vénérable Subhûti : « Subhûti, tout ce qui comporte des marques est trompeur. Tout ce qui est dépourvu de marques ne recèle aucune tromperie. Ce n’est donc pas à ces marques que l’on reconnaîtra le Tathagâta, car dans ce qu’on appelle
”marques” on ne trouvera rien de tel que des
”marques” ». (Soûtra du Diamant, V).
N’EST PAS X = le champ est libre, les choses ne sont que de simples POINTAGES comme le doigt qui montre la lune, le X FAIT L’ABSTRACTION DU DOIGT QUI MONTRE, seule la lune existe, pas le doigt ; si on regarde le doigt ON FABRIQUE DE L’OPINION, ON FABRIQUE DU STÉRIL.
2. Ça se retrouve dans l’évolutionnisme où il faut être au minimum deux : celui qui voit et ce qui est vu : « Dans l’évolution comme dans l’involution, dans la manifestation comme dans la résorption, le sat seul existe.
Tejah parasyâm devatâymam (la lumière s’immerge dans le Suprême) [ChU VI. 10] ». (Ramana Maharshi, entretien 105 du 28-11-1935).
« L’évolution ne peut se faire que d’un état à un autre. Quand aucune différence n’est admise, comment peut-il y avoir évolution ? » (Ramana Maharshi, entretien 264 du 20-10-1936).
La théorie de l’évolution est par essence cette GÉOMÉTRIE EUCLIDIENNE DE LA LIGNE DROITE, L’ANTI OUROBOROS : « Qui peut poser des limites à cette théorie de l’évolution ? », exprime Ramana Maharshi dans l’entretien 644 du 3-3-1939. Rejoint l'histoire du camembert de Jean Coulonval.....
Le régime qui prétend tout égaliser, mondialiser, et qui paradoxalement ne jure que par l’évolutionnisme !!
3. Le « sentiment océanique » par Ramana Maharshi dans l’entretien 92 du 7-11-1935 : « Le ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. Dans l’ignorance de cette vérité simple, d’innombrables méthodes, sous différentes dénominations, telles que yoga, bhakti [dévotion], karma, etc., ont été enseignées. Chacune apportant de nombreuses modifications, elles ont été enseignées avec beaucoup d’habileté et des détails compliqués seulement pour séduire les chercheurs et semer la confusion dans leurs esprits. Il en va de même pour les religions, les sectes et les dogmes. À quoi servent-ils ? Uniquement à faire connaître le Soi. Ce sont des aides et des pratiques dont on a besoin pour connaître le Soi ».
« Tout comme les fleuves, en se déversant dans l’océan, perdent leur individualité et qu’ensuite les eaux de l’océan s’évaporent pour retomber en pluie sur les montagnes, puis s’écouler en rivières et retourner à l’océan, ainsi les individus, qui entrent en sommeil, perdent leur individualité et reviennent comme individus, selon leurs vâsanâ (tendances) antérieurs, sans en être conscients. Par conséquent, même dans la mort, le sat [réel, juste, existence absolue] n’est pas perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 108 du 29-11-1935).
Voir aussi la page :
Sentiment océanique Sahaja.