Comme la vérité est ou n’est pas, la liberté d’expression est ou n’est pas. Ainsi des personnes niant des faits dits historiques reconnus par le pouvoir en place doivent pouvoir le dire en long et en large en toute liberté. Absolument toute critique doit être possible, que ça plaise à l’ego ou non. Sinon nous sommes entré en dictature ou la censure s’exerce pour que le pouvoir conserve ses billes et ses bonbons. C’est aussi simple.
On prend vraiment les gens pour des cons en leur faisant croire que tel ou tel événement est la « vérité historique », surtout à la seconde guerre mondiale, où le monde a été partagé au profit des communistes et des capitalistes anglo-américains. Comme écrivait René Alleau dans
Aspects de l’Alchimie Traditionnelle, le domaine de l’histoire n’est pas le domaine des « faits » ni, encore moins, celui des « phénomènes ». Il est celui de la reconstitution de l’événement, d’une « re-composition » de ce qui a été « dé-composé » par le temps et les circonstances. L’histoire « re-crée » une durée intellectuelle, un enchaînement logique entre des moments abolis en tant que tels, elle « re-fait » les faits et les déforme d’autant à sa convenance. C’est pour ça qu’on demande des preuves, comme au tribunal, qu’on mesure et analyse. Il y a des faits proprement dits scientifiquement observables dans la seule mesure où ces faits peuvent être reproduits dans les mêmes conditions... Encore une fois les mots/maux sont tous piégés, puisque si terriblement subjectifs. Il faut une grande lucidité, comme le petit garçon du conte d’Andersen pour être véritablement objectif.
Ce conte étant universel et de toute époque, je ne me lasse pas de citer l’exemple du conte d’Andersen :
les Habits Neufs de l’Empereur, où le peuple est censuré, châtré même, il se censure lui-même dans son état d’adulte coincé, car il n’ose pas dire que le roi est nu, ça ne se dit pas, c’est mal. Seul un enfant non abimé par l’état d’adulte et le pouvoir des mots/maux, et la dite morale d’un peuple trop poli pour être honnête lui permet de crier : MAIS LE ROI EST NUE ! Que ce peuple est veule, lâche ; oui, trop poli pour être honnête, prêt à dénoncer, à torturer son prochain, c’est tellement facile de se transformer en tortionnaire le jour, et le soir dorloter sa marmaille. Hors la vie est UNE.
Les enfants n’étant pas encore abimé par les mots/maux se comprennent facilement entre-eux, puisque leur vocabulaire incertain et limité souffre moins des équivoques et coups tordus du langage adulte.
De plus le roi, par rapport à l’enfant, représente le pouvoir, l’orgueil adulte, la volonté de puissance de l’adulte, comme s’il voulait rompre la partie infantile qui reste au fond de lui-même, dans l’affectif notamment. Alors l’adulte, le roi sortiront un verbiage pas possible issu de leur mental atrophié. Les enfants jouent, les adultes mesurent mais jouent aussi.
La vérité est ou n’est pas, la liberté d’expression est ou n’est pas, même s’il y règne les pires textes, les pires calomnies. La vérité ne peut rien recevoir d’étranger en elle, tout comme la liberté n’appartient qu’à soi-même et ne doit rien recevoir de l’extérieur qui puisse la contraindre.
C’est la même choses que : « La Nature se réjouit en sa nature ; la Nature améliore la Nature, et la mène à la perfection ».
Tout ce qui est observable est symbolique, et tout ce qui est symbolique est observable.
Pour les échanges sur l’Internet, c’est pareil : on échange les fichiers que l’on veut ou non, même un film de l’usine de lavage de cervelle d’Hollywood, ou une musique débile. Si des films de l’usine Hollywood se retrouve rapidement et gratuitement sur l’Internet en qualité parfaite (non filmé en salle par une petite caméra vidéo depuis un écran), c’est intentionnel ! L’Internet est un réseau, comme celui des postes ou des téléphones. S’il y a des sites qui font payer des films ou des musiques à écouter et à voir, c’est leur problème. A Pompéi sous l’Empire romain, il ne viendrait à l’idée de personne de faire payer le droit de regarder une stèle gravée affichant un événement. Seulement maintenant, il faudrait presque payer pour pouvoir se promener dans des lieux publiques sans se faire agresser par des affiches publicitaires envahissantes, elles aussi lavage de cervelle.
Tout est une question d’ENSEMBLE : « On ne peut pas saisir ce qui sépare sans être aussitôt séparé de ce qu’on saisit ! »
Pour terminer, en voici une bien bonne, à propos de 1789 !
« On n’établit pas une dictature pour sauver une révolution, on fait une révolution pour établir une dictature ».
George Orwell
Effectivement on établit une dictature du fric et de la laïcité, et on appelle ça du libéralisme, ou un truc universel : maintenant tout le monde peut devenir riche ! ou plutôt grâce à 1789 : pauvre... seuls quelques uns bénéficient des richesses, inversant ainsi les privilèges.