Ce Verset n° 20 s’accorde parfaitement avec moi, une personne ; à distinguer de l’individu, parmi les 6 milliards d’êtres humains peuplants la planète Terre. L’expression « téter la Mère » équivaut à trouver sa voie.
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Personne (aspect spirituel), le « nom caché » : origine d’après
le Robert : étrusque : masque de théâtre. C’est donc celui qui se cache derrière ce masque : l’inconnu, la vraie personne dont le nom est caché. Et aussi Per Sonne : celui qui créer un mouvement (la vie), celui qui se manifeste.
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Individu (aspect matériel), le « nom vulgaire », FONDU DANS LA MASSE, indivisible comme son sens l’indique. Avec la mode du terrorisme, la montée en puissance du nombre de la population sur Terre, et le manque de nourriture qui va se pointer à l’horizon ; ceux qui détiennent les cordons de la bourse, car il ne s’agit que de ça, et non de politique, tout au moins dans notre passage chronologique actuel, on peur, ils veulent donc contrôler tous leurs esclaves.
Il est loin le temps où la date de naissance d’un enfant n’était enregistrée sur aucun support, seul celle des personnes de « sang noble » était inscrite sur un parchemin, ou gravée dans la pierre pour les chronologies plus anciennes. C’était aussi le temps, c’est le cas de le dire, où chacun avait son temps, ou sa chronologie : quand il était midi à Nancy, il était déjà 13h 30 à Aurillac. Un roi, par commodité (et ça a été le démarrage d’un matérialisme à outrance), a institué la même heure pour tout le royaume de France. Nous avons le même exemple avec les horaires d’été et d’hiver, par commodité d’économie d’énergie. Autrefois la chronologie était locale et liée au représentant du pouvoir, ou du souverain considéré comme un conducteur, un dieu : on comptait depuis le point de départ de son accession au pouvoir. Un enfant pouvait être née au 20 du règne de tel pharaon par exemple.
Rappel :
La banale carte d’identité n’assure de la personne que pour autant qu’elle la présente comme différente de tout autre, non identique à quelque autre personne que ce soit, garantissant ainsi son « identité » particulière par l’exhibition d’un certificat général de « non-identité ».
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Une identification consiste à ramener un terme inconnu à un terme connu ; opération impossible dans le cas du réel qui est seul à être et ainsi, si l’on peut dire, le seul à être seul : « un être unilatéral dont le complément en miroir n’existe pas », à dit de l’univers le physicien
Ernst Mach. Le réel est ainsi étranger à toute caractérisation ; et c’est précisément là son caractère propre que d’être sans caractéristiques assignables. Il est INSOLITE PAR NATURE (c’est moi qui souligne) : non qu’il puisse lui arriver de trancher sur le cours ordinaire des choses, mais parce que ce cours ordinaire est lui-même toujours extraordinaire en tant que solitaire et seul de son espèce.
(Clément Rosset,
L’École du Réel)
Ainsi seul l’Irréel, I-réel est véritablement réel : unification à partir d’une conception terrestre (Les choses sont faites de la même substance que les rêves, écrivait Shakespeare...)
En reprenant l’exemple du camembert de C. Rosset, même si je l’identifie par sa couleur, sa texture, son goût, son odeur, je ne fais que lui COLLER UNE ÉTIQUETTE, je ne connais absolu rien du camembert en fait ! de sa nature spécifique. Je ne connais rien de l’identité de sa saveur. Je peux simplement la différencier de celle d’un yaourt.
Ce qui fait peur à ceux qui détiennent les cordons de la bourse, c’est L’IMPRÉVISIBILITÉ DE LA NATURE. Au stade de 6 ou 10 milliards d’individus sur une seul planète : la notre, la planète Bleue, il peut y avoir des grosses sueurs d’angoisses, et imaginer les pires chaos pour l’obtention de la moindre goutte d’eau, du moindre brin de pissenlit pour bouffer.
La peur du terrorisme, du manque, du dérèglement de quelque chose, ça peut être terrifiant, parce que potentiel, proche dans le temps et dans l’espace sans être encore présent ou visible. C’est le cas des USA depuis le 11 septembre 2001. Et ce qui est invisible est virtuellement redoutable. « Si le monde est toujours tout près de la peur, c’est que la peur survient justement lorsque le monde est tout près ».
Je suis une personne (et pas encore un numéros, quoique j’ai un numéro de Sécurité Sociale)
« Auparavant, je n’étais qu’un individu, une unité arithmétique dans la masse des hommes, de France et du monde, dénombrables comme des pommes de terre dans un sac, un matricule d’assurances sociales, un nom sur le fichier électoral, un poste de travail à l’usine. Je comptais pour « un » en tout. mon voisin était le « deux », etc... Tout au moins, le contexte de la vie et des structures sociales tendait à me limiter à ce rôle,
à limiter ma vie à la seule dimension quantitative des besoins physiques. Tout m’invitait à croire, à me persuader que ce qu’on appelle la vie se limite au sensible, entre l’instant de la naissance et l’instant de la mort ».
Magnifique passage du livre de Jean Coulouval :
Synthèse et Temps Nouveaux, livre qui fera encore référence pour un bon moment (même si on le trouve difficilement).
Autre passage de Jean Coulonval sur l’identité, sur la personne :
- « La qualité, qui est de l’ordre de l’infini, ne peut être engendré par la quantité qui est de nature indéfinie, jamais achevée. Une telle méthode conduit à la société-fourmilière, où n’est tolérée aucune liberté individuelle vers la recherche de l’infini spirituel. Elle multiplie, cumule les individus pour en faire un troupeau, mais refuse les personnes, c’est-à-dire les hommes dans le sens qualitatif. La liberté n’existe alors que pour celui qui décide de ce qui devra être vécu et senti uniformément par tout le monde, mais c’est la liberté de Satan qui ne cherche pas à libérer les âmes mais à les posséder. C’est l’erreur, le péché du communisme russe que dénonce
Soljénitsyne, et qui n’est que la maturité du mal qui a sa source, son germe, dans un Occident prétendu de civilisation chrétienne ».
Pour terminer sur la future carte d’identité biométrique, probablement imposé par les États-Unis, et les « hommes d’affaires » bien-sûr, et on peut s’attendre à des jours sombres sur la liberté de penser, de manger, de baiser, de ceux qui ne sont que des esclaves : moi, vous... Et par conséquent la liberté d’expression sur internet ne va pas voguer librement encore longtemps comme elle le fait depuis déjà un bon moment.
Mais ne vous inquiétez pas, plein de petits malins se chargeront de déverrouiller ces moyens modernes d’identification à puces. Mangez du chocolat, c’est fou ce que l’on peut faire avec du papier d’aluminium ! surtout tant qu’on en reste bêtement à l’électromagnétisme... alors il faut en profiter.
A l’inverse du Petit Poucet, évitons si possible de laisser des traces... électroniques, virtuelles, et donc falsifiables, copiables, usurpations d’identité, etc... Hélas, avec la Carte Bleue, on est déjà fiché et repéré. Il n’y a pas si longtemps on pouvait se faire payer son salaire en billets de banques, maintenant ce n’est plus possible, on nous impose d’avoir un compte en banque obligatoire... le « système » quoi !
M. R.
Voir :
- La biométrie selon Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Biom%C3%A9trie
- La biométrie selon SecuriteInfo :
http://www.securiteinfo.com/conseils/biometrie.shtml
- Puces RFID dans des billets en euro :
http://conspiration.ca/conspir/rfid_money_euro_us.htm
- Contre la biométrie :
http://1984.over-blog.com/50-categorie-399997.html
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http://www.blogg.org/blog-43996-billet-les_cartes_d_identite_electroniques_a_puce-357321.html
- Portail pour la promotion de la biométrie :
http://www.biometrie-online.net/index.php