Avec les rois depuis Clovis, et avant eux avec la domination des Romains
par Jules César, en passant ensuite par les républiques depuis 1789,
NOUS SOMMES TOUS DES ESCLAVES OU DES COLONISÉS DES CANCÉREUX DU POUVOIR
et de l’étatisme.
Comme écrit
Gustave Thibon dans :
Notre regard... « La folie
révolutionnaire consiste à exiger l’impossible, c’est-à-dire l’infini
dans le fini, le bonheur dans les contradictions de la vie mortelle,
l’esprit dans la matière et le divin dans l’humain. Exactement ce même
impossible que la grâce nous DONNE. Car « ce qui est impossible aux
hommes est possible à Dieu »...
Thibon écrit aussi ce texte si juste sur la fameuse « morale » à la mode
depuis Moïse et les Pharisiens : « Si je me défie de la morale, ce
n’est pas parce que les hommes la pratiquent (elle est nécessaire à son
niveau) ; c’est parce qu’ils s’en CONTENTENT : parce qu’ils s’en servent
comme d’un paravent derrière lequel ils cultivent ce qu’il y a de plus
immoral en eux - leur misérable satisfaction d’eux-mêmes et leur rage de
juger les autres », ce qui rejoins parfaitement les élucubrations de
cet hymne de «
l’Être Suprême » modèle 1794.
Comme déjà écris maintes fois : FUIR EN COURANT LE DORG (Demain On Rase
Gratis) ou « la même soupe pour tous », autre genre de VIE EN ROSE et
autres publicités de ceux qui veulent « rendre libre », car quiconque
travaille à l’amélioration de la condition humaine, genre les
francs-maçons du Grand Orient de France, a généralement cessé depuis
longtemps de vouloir du bien à l’humanité, puisqu’ils veulent seulement
imposer leurs OPINIONS au monde. Et comme écrivait jadis si justement
Tchouang-tseu dans
‘Pieds palmés’ : « Comment la bonté et la justice
censées unir les hommes comme la colle et la laque, la corde et le
cordeau, pourraient-elles avoir quelque influence sur un monde régi par
le Tao et la Vertu ? [le Soi ou Instant] Elle ne provoquent que des
égarements ».
Premier couplet :
O dieu puissant, invisible à nos yeux,
Mais qu’en tes œuvres l’on contemple !
O toi dont l’espace est le temple,
Qui dans ta main tiens la terre et les Cieux !
Vers toi dont il a reçu l’être,
Le Français élève sa voix,
S’il a rougi d’obéir à des rois,
Il est fier de t’avoir pour maître.
Deuxième couplet :
Reçois de nous pour culte et pour Autels
Nos cœurs tout remplis de toi-même !
Au sein de ta grandeur Suprême,
D’un œil égal tu vois tous les mortels ;
Mais nous suivrons ta loi première,
Et nous serons tes vrais Enfans.
Si nous t’offrons des Vertus pour Encens
Et des actions pour Prière.
Troisième couplet :
Où sont ils ceux qui t’osoient menacer !
Qui, sous le manteau du Civisme,
Vils professeurs de l’athéisme,
Du cœur de l’homme esperoient t’effacer,
C’est à l’instant de leurs naufrages,
Qu’ils ont vu dans tous les esprits,
Leurs noms voués à d’éternels mépris,
Le tien à d’éternels hommages.
Quatrième couplet :
Pensoient-ils donc, lorsqu’il n’est plus d’erreur,
Qu’on croiroit à leur imposture !
Qu’en revenant à la nature,
De la nature on oublieroit l’auteur !
Tandis que chacun s’aime en frère,
C’est dieu seul qu’on rejetteroit !
Tous, en famille, on se réuniroit
Pour en méconnoître le père !
Cinquième couplet :
Quand donc jamais des prodiges plus grands
Ont ils signalé ta puissance !
N’as tu pas délivré la France
D’un joug antique et de ses vils tyrans !
De leur famille avec audace
S’élevoit l’arbre détesté,
Tu l’as proscrit... et de la Liberté
C’est l’arbre qui croît à sa place
Sixième couplet :
Lorsque vingt rois, pour nous perdre aujourd’hui
Unissent le fer et l’intrigue,
Contre leur détestable ligue,
Que de bienfaits nous prouvent ton appui !
Tu couvre nos armes de gloire
Et nos champs de riches moissons...
Tu fais pour nous combattre les Saisons
Et la nature et la Victoire.
Septième couplet :
Nous ne voulons que défendre nos droits,
Soutiens une cause si juste
Protège ce Sénat auguste
L’appui de l’homme et la terreur des rois !
Que tous les Peuples de la terre
Reconnoissant leur longue erreur,
Au lieu d’avoir le françois pour vainqueur,
S’empressent de l’avoir pour frère !
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