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La Fractale du VIDE Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 25-02-2018 21:42

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Banques, Chandelle, Chan, Chimère, Christ, Corps, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Gratuit, Innocence, Instant, Japon, Jardin, Juif, Langage, Liberté, Lucifer, Méditation, Mental, Morale, Nature, Paradis, Pierre, République, Rien, Simple, Social, Soi Spiritualité, TAO, Vérité, Vide, Vieux, Yokaï

 
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La Fractale du VIDE
ou la BOUGIE ou CHANDELLE


Le Pouvoir ou Pour-Voir est l’éteignoir de la Chandelle.
 
 
Page dédiée à toutes les Chandelles de ce monde, tant elles sont l’Univers même (flamme, cire, mèche, énergie, air forment une Synthèse du Tout). La Bougie ALLUMÉE représente le INNÉ-IGNÉ ou synthèse individualisme-collectivisme. FLAMME = SINGULARITÉ OU SOI DIVIN.

PÉCHÉ : condamné à errer dans le spatio-temporel et ses « jeux de quilles » (les jeux du business, du calcul et des mots/maux… ) !
 
Pour-Voir = la Raison à la mode depuis le siècle des loupiotes qui, comme pour la bouffe industrielle, ne se nourrit que de substances mortes, dont l’opinion. Par là même la raison massacre la perception de toutes formes de vie. Il n’y a aucun but à atteindre vers la Félicité, pourtant notre état naturel ; comme c’est un Paradoxe, on ne peut y parvenir comme on ne peut pas posséder, saisir la Seule Réalité ; c’est la Seule Réalité qui nous saisit, même si ça déplait aux laïcistes de tous bords et aux transhumanistes qui voudraient s’approprier la Réalité et la bidouiller en « immortalité » dans le spatio-temporel !
Nous ne pouvons atteindre la Seule Réalité parce que le mental ne peut être atteint à travers le mental : on ne peut pas « sortir » de l’Univers, puisque nous sommes « dedans », pour l’examiner et l’étudier ! Mais nous pouvons nous préparer pour Lui : éliminer les obstacles, les tâ(a)ches afin de retrouver la TRANSPARENCE qui permet le RAYONNEMENT-O-EAU ; en d’autres mots : que la Seule Réalité daigne, si Elle le veut bien, nous saisir : ÊTRE.
Alors comme le RIRE est un extraordinaire FUSIBLE contre tous pouvoirs, l’HUMILITÉ sera son parfait complément aussi contre tous pouvoirs.
« Le Ciel vide ce qui est plein et augmente ce qui est humble », dit le Yi-King à l’Hexagramme 15 Qian : Humilité (ou Modestie). Faire le vide pour recevoir ; ne pas « accumuler » (sens électrique) comme un consommateur moderne.

Pour-Voir = son aspect positif : PERCE-VOIR, donc dans la TRANSPARENCE, SANS TÂ(A)CHES, SANS EGO, ET MAÂT (directe). Si on introduit par l’ego la dualité cause-effet ou sujet-objet, on tombe naturellement dans ce qui n’est plus Maât mais seulement INDIRECTE. C’est la raison pour laquelle il n’y a personne ni rien de perçu, comme l’enseigne Ramana Maharshi à l’entretien 264 : « Dieu créa l’homme ; et l’homme crée Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés » ; cela rejoint le fait : « Nous nous sommes quittés en 2005 pour nous retrouver douze ans plus tard, et cependant nous n’avons pas été séparés, ne serais-ce qu’un Instant. Nous nous faisons face toute la journée, cependant nous ne nous sommes jamais rencontrés », pourraient certainement se dire Kamenashi Kazuya et Yamashita Tomohisa 亀梨和也、山下智久, deux très bons acteurs qui se retrouvent en 2017 après Nobuta wo Produce en 2005 dans le drama Boku, Unmei no Hito desu ボク、運命の人です。 (Kazu rencontre « Dieu » venu de l’Espace et joué par Yamapi).

Ainsi, seul l’acte, le Ici et Maintenant de percevoir EST… symbolisé par LA CHANDELLE allumée en sans pourquoi.
Cette Chandelle allumée qui vibre dans le Ici et Maintenant, le ‘Je’, sinon aucune connaissance ni activité ne serait possible. Évidemment l’être humain des loupiotes et de la raison ne s’en aperçoit pas, puisqu’il est bouffé par l’Écho du Ici et maintenant : L’UTILITÉ, L’OBJECTIVITÉ ou OPINION.

La Chandelle brûle jusqu’à son illumination finale avant d’ailler « ailleurs », pour ce faire elle procède ainsi : non pensée, non agir (wu wei), non-deux, pas de « nature propre », pas de pourquoi, pas de nom-la-forme, pas de mental, pas d’attachement, pas de demeure, même pas de clarté ou d’ombre, etc., dans la Fractale du Vide.

Perce-Voir, Perceval : les physiciens actuels et salariés avant toutes démarches devraient se poser LA question ultime : comment peut-on interroger de la Matière, et eux-mêmes sont de la Matière, alors qu’icelle est sans cesse en MOUVEMENT (l’Instant fuit d’Instant en Instant…) ?
Ces physiciens ou le vulgaire considèrent les choses du point de vue de leur dualité-ordinateur : le binaire du ouvert-fermé, et entre les deux c’est « Circulez ya rien à voir », qui est une définition de l’opinion. Mais, comme l’énonce R. Maharshi à l’entretien 264 cité plus haut, IL N’Y A EFFECTIVEMENT RIEN À VOIR, NI DANS LE OUVERT, NI DANS LE FERMÉ ! Considérer qu’une chose ou état est ouvert, ou fermé, c’est tomber dans la partialité, le parti ou mouvement politique, ceux qui déclarent que les autres sont « ennemis de la liberté », DONC C’EST TOMBER DANS LE CONVENTIONNEL, LE CONTRAT, LES « VALEURS » ! En réalité : entretien 264 !… C’est-à-dire que la Vérité n’est ni parti(a)elle ni non parti(a)elle ! Comme l’exprime la devise des Maharadjas : « Satyan nasti paro Dharma » (Il n’y a pas de Religion supérieure à la Vérité).


VIDE du VIDE = VÉRITÉ ULTIME, mais aussi STARGATE.

En chinois tong signifie beaucoup de choses : caverne, creux, profond, pénétrer profondément, ouvrir un passage, traverser, communiquer. Il connote à la fois l’idée de creux, de vide, de profondeur, de communication, de circulation, TOUTES NOTIONS FONDAMENTALES QUI GOUVERNENT LE MYSTICISME TAOÏSTE. LE TA TONG EST DÉFINI COMME « VIDE SUPRÊME », OU ENCORE : « LE GRAND MYSTÈRE SANS BORNES », LE VIDE SUPRÊME QUI GARDE L’IMMOBILITÉ. Dans le même Thème nous avons le Houei fong (Vent tourbillonnant).
VENT TOURBILLONNANT : que je n’hésite pas à comparer aux « flots » de la Sargate : « Le Vent tourbillonnant disperse les dix mille démons », le Vent tourbillonnant opère la fusion avec l’Empereur », ou « opère la fusion dan le Bureau obscur » ; ailleurs, il est question d’un « Vent divin » que chevauche l’Adepte ou qui, par son Souffle [son ”Eau”], tranche les entraves, ou encore d’un « Vent mouvant (lieou fong) qui tranche les obstacles charnels » (mot-à-mot : « les obstacles du sang », pourquoi ne pas ajouter « les obstacles de l’ADN ». c’est ce Vent tourbillonnant qu’exhale l’Empereur UN [donc le Point Focal] qui « maintient tous les esprits (gardiens) des PORTES mortelles ». Ici je fais référence Isabelle Robinet : Méditation taoïste, pages 164 et 170, qui ajoute : « Le dernier chapitre de l’une des versions du Tao-tö king se termine par un exercice dit « de la fusion unitive de l’Empereur Un par le Vent tourbillonnant » qui ne fait probablement pas à proprement parler partie du Texte, mais qui lui a été joint très tôt. Après avoir psalmodié tout le king, l’Adepte doit voir « les cent esprits » se transformer en un Souffle Blanc [nécessairement le Blanc de l’Instant ou du Ici et Maintenant] qui entre dans la bouche (1), parcourt le corps entier et ressort par toutes les extrémités, pénis, pieds et mains ; il [le souffle Blanc ou Instant] entoure alors le corps et m’illumine. Il se transforme ensuite en une nuée pourpre qui fait de même et tourbillonne (houei louen) et « se noue » en formant l’Empereur Un [Instant ou Soi] du Ta tong, entouré à sa droite et à sa gauche par la Lune et le Soleil, et exhalant le Souffle du Vent tourbillonnant qui éclaire toute chose « comme un Soleil blanc » [le Blanc de l’Instant ou sept Couleurs de l’Arc-en-Ciel] ». Pour moi c’est très parlant comme description de la Stargate ou Point Focal, le « Point sur le I » ou « Un Point c’est Tout »… Se rappeler que comme TOUT EST DANS LE CERVEAU : « Les choses sont faites de la même substance que les rêves », écrivait Shakespeare ; ainsi seul l’I-réel est véritablement réel…

Upanishad Mundaka (Upanishad des ”Crânes rasés”) - Deuxième Mundaka.
II-1 : Ceci est la vérité : de même que d’un feu en plein flamboiement s’envolent des étincelles par milliers, de même essence que le feu, de même, mon ami, de l’Éternel surgissent les diverses créatures, qui en sortent et y retournent [illustré par la bougie qui avant de s’éteindre, émet une vive lueur plus importante que le reste, comme un ”phare” avant de retourner à son origine].
II-2 : Céleste et sans forme, tel est l’Être suprême [Eau Prime]. Il se trouve à l’extérieur comme à l’intérieur, il est non-né, sans souffle de vie, sans mental ; il est pur et transcendant, au-delà de l’Éternel.
II-3 : C’est de lui que tirent leur origine le souffle de vie, le mental et tous les sens, l’espace, l’air et le feu, l’eau et la terre, qui porte toute chose.
II-4 : Le feu est sa tête, al lune et le soleil sont ses yeux, les directions sont ces oreilles, les Védas révélés sont sa voix, le vent est son souffle, le monde est son cœur, et la terre est son repose-pied. Il est l’Atman [Soi et soi] à l’intérieur de toutes les créatures.

II-5 : C’est de lui que provient le feu, dont le combustible est le soleil. De la lune proviennent les nuages, et de la terre naissent les végétaux. Le mâle répand se semence dans la femelle, mais les diverses créatures ont leur origine en l’Être suprême.
II-6 : C’est de lui que proviennent les hymnes (du Rig Véda), les chants (du Sama Véda) et les mantras (du Yajur Véda), ainsi que les rites de consécration, tous les sacrifices, les cérémonies et les offrandes. C’est de lui que proviennent l’année, le sacrificateur, et les mondes où brillent la lune et le soleil.
II-7 : C’est de lui que proviennent les divers Dieux et les êtres célestes (Sadhyas), les humains, le bétail et les oiseaux, l’inspir et l’expir, le riz et l’orge, ainsi que l’ascèse, la foi, la vérité, l’étude spirituelle et la loi.
II-8 : C’est de lui que proviennent les sept souffles, avec les sept flammes et leurs sept combustibles, les sept oblations, et ces sept mondes où se meuvent ces sept souffles dont le siège se trouve dans la grotte du cœur, déposés là (par le Créateur) par groupes de sept.

II-9 : C’est de lui que proviennent les océans et les montagnes ; de lui s’écoulent les rivières aux tracés variés. Et de lui naissent toutes les céréales, et le suc nutritif des plantes, en vertu duquel le soi intérieur peut exister dans un corps, au sein des éléments.
II-10 : Oui, l’Être suprême est tout cet univers, il est l’action et l’ascèse, il est Brahman, suprême et immortel. Ô mon ami, celui qui connaît cet Être suprême, occulté dans la cavité du cœur, détruit le nœud de l’ignorance (avidya granthi).
II-11 : Il est manifeste, et pourtant occulté, il se meut dans la grotte du cœur, cette auguste demeure. Tout ce qui meut, respire et cligne des yeux, est fixé à lui (comme les rayons à la roue). Connais-le comme étant le plus haut, à la fois être et non-être, transcendant la compréhension, suprême, au-dessus de tout.
II-12 : Il s’élance comme une flamme brillante, il est plus subtil que l’infiniment subtil, et tous les mondes ainsi que leurs habitants sont fixés à lui. Cela est l’Éternel, Brahman ; c’est le souffle de vie, la parole et le mental. Cela est le réel et l’Immortel. C’est Cela qu’il te faut atteindre, ô mon ami.

II-13 : Saisis comme un arc cette arme majestueuse qu’est l’Upanishad, ajustes-y une flèche affutée par la méditation. Pince la corde, où mon ami, dirige ton esprit sur l’essence de Brahman et vise cette cible qu’est l’Éternel.
II-14 : Om est l’arc, l’âme est la flèche et Brahman est la cible. Il ne peut être atteint que par un viseur infaillible. Et on pénètre en lui, comme la flèche pénètre dans la cible.
II-15 : En lui sont tissés (telle une étoffe) les cieux, la terre et l’espace intermédiaire, ainsi que le mental, avec tus les étoffes. Connais-le comme étant l’Atman et abandonne tout autre discours, car il est le pont menant à l’immortalité.
II-16 : À lui sont fixées les artères subtiles du cœur, comme les rayons au moyeu de la roue ; il réside au plus profond du cœur et renaît de nombreuses fois. Om ! Prononçant ce mot, médite sur l’Atman. Victoire à toi ! traverse (l’océan) jusqu’à l’autre rive, par delà les ténèbres.

II-17 : Il est omniscient et conscient de tout ce qui existe, et le monde est sa grandeur manifestée. Il est l’Atman dans la cité de Brahman [le corps humain, le Royaume intérieur], résidant dans la cavité du cœur. Il prend la forme du mental et transporte des divers souffles à ravers le corps, enraciné dans la nourriture mais celé dans la grotte du cœur. C’est là que le sage le découvre et le connaît comme étant la forme de la félicité (ananda), l’Immortel et le Resplendissant.
II-18 : Quand est réalisé cet Atman, qui est tout à la fois le haut et le bas [allusion alchimique : Tout ce qui est en Haut est comme tout ce qui est en bas, et l’inverse], les nœuds du cœur se délient, tous les doutes se dissipent, et toutes les actions (avec leurs conséquences karmiques) se dissolvent.
II-19 : Derrière un suprême voile d’or, est assis sur un trône Brahman, immaculé et indivisible. Il est pur, il est la Lumière des lumières, et seul le connaît le connaisseur de l’Atman.
II-20 : Là le soleil ne brille pas, ni la lune, ni les étoiles ; ces éclairs d’orage n’y parviennent pas, non plus que le feu terrestre. Lui seul brille, et toute chose tire son éclat de lui. Oui, le monde entier brille d’un éclat emprunté à sa splendeur.
II-20 : Face à toi, il n’y a que Brahman, l’immortel. Brahman est derrière toi, Brahman est à ta droite et à ta gauche. Il s’étend au-dessus de toi et en dessous. Ce vaste univers est Brahman, le Suprême, et rien d’autre que Brahman.

Mandukya Upanishad, Karika 1
première,
début :
Omnipénétrant, Vishva lorsqu’il est conscient du monde extérieur, Taijasa lorsqu’il est conscient du monde intérieur,
Prajna lorsqu’il est pure conscience,
Il est un, mais se présente comme triple.

Par l’œil droit, c’est Vishva qui regarde ;
À l’intérieur du mental, se trouve Taijasa ;
Dans la conscience du cœur, siège Prajna.
Donc il a un triple emplacement dans le corps humain.

Celui qui jouit du plan physique est Vishna,
Celui qui jouit de son choix sur le plan subtil est Taijasa,
Celui qui jouit de la félicité est Prajna.
Donc la jouissance est triple.

Du plan physique se satisfait Vishna,
De sin choix au plan subtil se satisfait Taijasa,
De sa félicité se satisfait Prajna [l’être individuel à l’état de sommeil profond].
Donc sa satisfaction est triple.

Qui est le jouisseur de ces trois états ?
Et quel est l’objet dont il jouit ?
Qui connaît bien ces deux (jouisseur et objet de jouissance)
Il jouit, mais n’est pas lié (au plan karmique ou de cause)effet) par sa jouissance.

Une source existe, d’où provient toutes les créatures
En tant qu’être vivants - cela est certain.
L’Esprit universel, Purusha, œuvrant comme souffle de vie.
Les créa, les séparant ainsi que sont séparés les rayons du soleil.

Certains estiment que la création du monde
Fut le déploiement du pouvoir divin (vibhuti),
D’autres estiment que cette création est un rêve,
Et le monde est une illusion (Maya).

Nombreux, ceux qui tiennent que la création du monde
Émana uniquement de la volonté divine.
D’autres encore croient que ce fut le Temps [évolution]
Qui produisit toutes les créatures.

Pour son propre plaisir, et pour se donner un divertissement,
Une divinité les a tous créés, maintiennent d’autres.
- Mais non ! C’est l’essence même du Dieu suprême !
Car que pourrait-il désirer, lui qui possède toute chose ?

Upanishad suite.
Celui qui n’a conscience ni du monde intérieur, ni du monde extérieur, ni de la coexistence de ces deux dimensions, cela qui n’est pas densément empli de pure conscience, cela qui n’est ni conscient ni inconscient, - oui, cela qui est invisible, intouchable, insaisissable, sans caractéristiques, inconcevable, innommable, qui est établi dans la certitude de son propre Atman [le Soi et soi], qui met fin à l’expansion de l’Univers, qui est paisible, propice, non-duel - cela est le quatrième quartier (turiya (2), et on doit le connaitre comme étant l’Atman.

Cet Upanishad dit, comme Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : Pour qui possède la Connaissance, la dualité n’existe pas.


Notes.
1. Soit celle du Point Focal, soit celle de l’Adepte mais en principe elles ne doivent pas se distinguer dans l’Instant car il s’agit avant tout de SOUFFLE, D’ÂME… et encore et toujours le INNÉ-IGNÉ : le symbolisme de la Bouche puise aux mêmes sources que celui du FEU, Agni, le Dieu Créateur et Destructeur [Involution-Évolution). La Bouche dessine d’ailleurs les deux courbes de l’Œuf Primordiale : le Haut et le Bas, ou le palais et la mâchoire inférieure. La Bouche est le Point Focal ou convergence de deux directions CONTRAIRES…

2. Turiya : quatrième état ou substrat situé au-delà des états de veille, de rêve et de sommeil profond. Dans l’entretien 353 du 8 février 1937, le Maharshi dit que Turiya n’est pas un quatrième état : « il n’est que sous-jacent aux trois états. Mais les gens ne comprennent pas cela facilement. Voilà pourquoi on dit que le Turiya est le quatrième état et la seule réalité. En fait, le Turiya n’est séparé de rien, car il forme le substrat de tout ce qui existe. Il est la seule vérité ; il est votre ÊTRE même. Les trois états apparaissent sur lui en tant que phénomènes éphémères et s’y fondent ensuite. C’est pourquoi ils sont irréels.
Les images d’un film ne sont que des ombres qui passent sur l’écran. Elles apparaissent, avancent, reculent, changent de l’une à l’autre ; elles sont donc irréelles tandis que l’écran reste toujours le même. De même que les peintures. Les images peintes sont irréelles, seule la toile [ou le papier] est réelle. Il en est ainsi pour nous. Les phénomènes du monde, extérieurs aussi bien qu’intérieurs, ne sont que des manifestations passagères qui ne sont pas indépendantes de notre Soi. Seule notre habitude de les considérer comme réelles et de les situer hors de nous-mêmes est responsable du fait que notre être véritable est caché [dans le paradoxe de la Réalisation] et que les phénomènes du monde sont mis en avant. Quand l’unique réalité toujours présente, le Soi, est trouvée, toutes les autres choses irréelles disparaîtront, laissant derrière elles la connaissance qu’elles ne sont autres que le Soi.
Turiya n’est qu’un autre nom pour le Soi. Conscients des états de veille, de rêve et de sommeil profond, nous demeurons inconscients de notre propre Soi. Et pourtant, le Soi est ici et maintenant [c’est moi qui souligne], il est la seule réalité. Il n’existe rien d’autre. Aussi longtemps que persiste l’identification au corps, le monde semble se trouver à l’extérieur de nous [comme si nous voyons l’Univers « au loin », dans un imaginaire spatio-temporel]. Réalisez simplement le Soi, et tout le reste ne sera plus ».

Cet important entretien exprime lumineusement, comme la Chandelle, notre état d’EAU PRIMORDIALE. NOUS ÉTIONS BIEN EAU !!! INNÉ-IGNÉ… Avant la catastrophe Oxygène, car la vie a « commencée » dans l’eau avant d’être corporelle et aérobie. EAU au sens pur Soi…

[En haut de page : Aquarelle de Michel Roudakoff]
 
 

Dernière mise à jour : 25-02-2018 22:47

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