Business et Art. Corporatocratie, en toute légalité bien-sûr...
 L’art : cela ne fait pas bon ménage avec l'argent ! Tout comme cette trinité : l'argent, le pouvoir et le sexe...
Un certain rapport avec les médias, et le cinéma...
Selon un spécialiste américain en dégommage économique et ancien collaborateur du NSA
(National Security Agency), pour ruiner un pays, il suffit d'en choisir
un dans ce qu'on appel : le tiers monde, et qui possède tout de même un
peu de pétrole par exemple. Ensuite il s'agit de lui accorder un prêt
ruineux bien-sûr, car accordé par la Banque mondiale ou l'un de ses
organisations sœurs. Bien-sûr le pays qui emprunte ne verra jamais la
couleurs de l'argent, qui lui est versé aux sociétés américaines qui
construisent de grandes infrastructures, comme des réseaux électriques,
des parcs industriels, des ports et des routes. Seules quelques
personnes déjà très riches en profitent, les pauvres du pays emprunteur
n’ont pas accès à cet argent. Et bien-sûr ces pauvres ne sont pas
raccordés aux réseaux électriques, et ils n’ont pas les compétences
pour obtenir des emplois dans les parcs industriels. Et ce pays pauvre
supporte cette dette colossale impossible à rembourser. C’est à ce
moment là que les dégommeurs économiques interviennent, ils se rendent
sur place pour dire : « Vous savez que vous nous devez beaucoup
d’argent. Vous ne pouvez pas rembourser votre dette, alors vous devez
vous saigner aux quatre veines ».
Les Agences « tampons » américaines.
Ces agences américaines travaillent avec l’industrie privée, ainsi
c’est bien pratique lorsqu’il y a un coup dur : par exemple si un
représentant local d’un pays donné est pris en flagrant délit de
versement de pot-de-vin ou de corruption, on peut rejeter la
responsabilité sur cette industrie privée et non sur le gouvernement
américain. Et s’il y a un « ratage », on fait appel à des hommes de
mains venant du privée pour « liquider » ou « réduire » un dirigeant.
La même logique des agences se retrouvent dans l’affaire Guantanamo, et
les prisons soit ambulantes soit dans des pays étrangers de
complaisances, contre de sois-disants terroristes.
Et que dire du problème « énergie » : on a tué ou « mit au silence » un
certain nombre de chercheurs en énergie dite libre. Même chose pour
l’industrie du médicament. Plus de pétrole à vendre, plus de
médicaments à refourguer, vous vous rendez compte ???
Le G8 ou les états les plus riches du monde : corporatocraties de
grandes sociétés privées qui « dirigent » à la place des gouvernements
officiels. Aux USA, les candidats à la présidence devront chacun
recueillir plusieurs centaines de millions de dollars pour entretenir
leur campagne présidentielle. Et cet argent viendra essentiellement des
dirigeants de grandes sociétés. D’où la présence, au G8, et autres
obscures Bilderberg, des plus importants représentants du monde de la
finance et de l'élite de ceux qui détiennent un pouvoir.
Il n’est plus acceptable que des grands groupes industriels
entretiennent les trains de vie de maharajah de leurs actionnaires et
de leurs dirigeants, au lieu d’en faire profiter la planète entière,
guérir des maladies, nourrir ceux qui meurent encore de faim de nos
jours.
Pour terminer, car le sujet est trop complexe pour se poursuivre ici,
en cette année des jeux olympiques dans un pays d’Orient : la Chine,
dont les dirigeants et la politique pratiquée actuellement :
emprisonne, tyrannise, exploite, censure, ruine le Tibet, sans compter
l’économie souterraine comme celle du crime ! Eh bien il serait
souhaitable d’ignorer ces Jeux Olympiques pour rabaisser le caquet de
cet état politique. C’est ce que vient de faire à sa manière Steven
Spilberg.
[ Le début de cet article est inspiré des pages : Géopolitique, du journal Nexus de janvier-février 2008 ]
Dernière mise à jour : 13-04-2008 14:48
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