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Le TROU = être dans l’INSTANT Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 06-08-2023 03:00

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Conformité, Consommateur, Dehorscratie, Ego, Fascisme, Gate gate, Humain, Libération, Limite, Marxengelsisme, Or, Racine du mal, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Winner

 
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Le TROU = être dans l’INSTANT
Comme le précise l’avertissement traditionnel :
« NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À
UN AUTRE INSTANT »
(cela risque de tomber
dans la ”mise en valeur du temps”, et en
conséquence dans l’évolutionnisme et les affaires).
Seul le NON-LOCAL peut fonctionner en une sorte
”d’interaction virtuelle” mais qui n’a rien à
voir avec l’actuelle connexion modèle informatique
avec ses ”réseaux sociaux”, lesquels ne
fonctionnent que par le ‘je’ de l’ego et
ça ”chauffe”, ça use : thermodynamique.
 
Comme le précise un Soûtra : ”Celui qui atteint
la véritable Nature de toutes choses [leur EST]
ne progresse pas de terre en terre.

Leur EST : Principe absolu qui fait re-connaître
que, naissant naturellement en interdépendances,
les noms-les-formes ne naissent pas à proprement
parler. Principe absolu de la NON-NAISSANCE
(entretien 264 du Maharshi) qui imprègne donc
CHAQUE CHOSE et chaque chose la partage avec
toutes les autres tel l’effet sucre ou domino,
ce qui explique l’aspect de LA VRAIE DEMEURE
LA PATRIE DU RIEN DU TOUT où les choses
relatives NE S’OPPOSENT JAMAIS LES UNES AUX
AUTRES ET JAMAIS NE SE CONTRARIENT ;
et PARADOXE avec la succession des Instants qui
se succèdent dans le Temps…..

C’EST ALORS LA FIN DE LA TYRANNIE DE
L’OPINION QUI N’A JAMAIS EXISTÉ !!!
Patrie du Rien du Tout symbolisée
par le BLANC de l’INSTANT :
Dans la Vraie Demeure, les choses ou les
”Comme Si”, donc les apparences, s’intègrent
comme dans l’effet domino ou sucre d’abord dans
le fait de leur commune essence de vacuité,
ensuite parce que, en Vacuité, l’un est multiple
et le multiple est un (sans comparaison avec
la singerie de l’Union européenne et sa devise
”Unie dans la diversité”), idem avec le Grand
et le Petit qui se contiennent l’un l’autre
et que chaque Instant ou Seul Réel se trouve
comme ”dédoublé” à l’infini.
(là encore sans comparaison avec le mondialisme
de l’indistinction et sa daube des
minorités-majorités et autres ”mariage pour tous”
et tous connectés par le commerce de l’industrie
de l’informatique…… DONC LA SOUMISSION TOTALE
AU CAPITALISME. C’EST ÇA LE ”UNIE DANS LA
DIVERSITÉ”
DE L’UNION EUROPÉENNE DU CAPITAL,
PARCE QUE CES POUVOIRS CONFONDENT
LA LIBERTÉ AVEC LES MARCHANDISES LIÉES
AUX CINQ SENS DU MENTAL
).


EFFET SUCRE = LE SENTIMENT OCÉANIQUE :

Le « sentiment océanique » par Ramana Maharshi dans l’entretien 92 du 7-11-1935 : « Le ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. Dans l’ignorance de cette vérité simple, d’innombrables méthodes, sous différentes dénominations, telles que yoga, bhakti [dévotion], karma, etc., ont été enseignées. Chacune apportant de nombreuses modifications, elles ont été enseignées avec beaucoup d’habileté et des détails compliqués seulement pour séduire les chercheurs et semer la confusion dans leurs esprits. Il en va de même pour les religions, les sectes et les dogmes. À quoi servent-ils ? Uniquement à faire connaître le Soi. Ce sont des aides et des pratiques dont on a besoin pour connaître le Soi ».

Celui qui ne progresse pas de terre en terre ne
se fixe ni dans le samsâra [cycle des naissances
et des morts, monde phénoménal des
noms-les-formes] ni dans le nirvana”.
C’est-à-dire que celui qui Re-trouve la véritable
Nature de toutes choses et s’y tient avec ardeur
pratique au vrai sens du terme sans progresser de
terre en terre. S’il ne progresse pas de terre en
terre, il ne se trouve ni dans le samsâra ni dans
le nirvana, puisque les Réalisés ne subissent
pas plus le samsâra qu’ils n’atteignent
le nirvana (1).

Et c’est dans le TROU que réside le MYSTÈRE,
de l’INSAISISSABLE,
et la MÉDITATION (dhyâna)(2).
Ce monde croule sous la dualité pur-impur
qui peut se comparer à la fois à la tyrannie
de l’opinion et au ”neti-neti” de la pensée
indienne : ni ceci ni cela, qui tente une
forme de tabula rasa pour chasser toutes
les surimpositions et se trouver finalement
en présence du Soi :
« M. : Maintenant, vous identifiez à tort le
Soi avec le corps, les sens, etc. Puis vous
procédez à leur rejet et cela est neti.
Mais vous ne pouvez le faire qu’en vous
attachant fermement à ce qui ne peut être rejeté.
Et cela est iti
[le Ainsi ou Ainsité, le Soi]
seul ». (Ramana Maharshi 366, 20-2-1937).
Effectivement, sinon, on souffre de cette
dualité du pur-impur qui contamine le monde.




Il n’existe pas d’évolution, donc pas de raisonnement : tout est ici et maintenant, donc RE-TROUVÉ, REVENU à la mémoire : REBIS, à la faveur d’une re-trouvaille avec le Principe ou Origine. C’est pour cela qu’il n’y a AUCUN BUT À ATTEINDRE, pas d’évolution MAIS DES TRANSFORMATIONS, DES MOUVEMENTS (cycles).
AUCUN BUT À ATTEINDRE puisque ici dans le spatio-temporel nous n’avons que le Reflet, le Rebis ou DOUBLE, car la reconnaissance de soi implique de « saisir » ce qui est impossible à saisir, alors le « Connaître toi-même par toi-même » réside dans le renoncement même à se connaître : Pas de but à atteindre, c’est notre état naturel. Tout ici bas dans ce monde duel est DOUBLE, et implique comme un exorcisme de ce Double : impossibilité de saisir l’existence de l’Unique, qui naturellement ne peut-être que lui-même, et rien d’autre ! Il est par conséquent le SOI, le Centrum Centri.
Le mot « raisonnement » (de raison) est naturellement dans l’évolutionnisme : le Reflet, la Réflexion ou « espace » entre deux « points ». Raisonnement sonne proche de RÉSONNER : sonner, teinter comme la teinture qui teinte, comme l’opinion teinte le publique ; on corrige l’acoustique d’une salle qui résonne trop (trop d’espace pour les sons qui se perdent ou ont trop de retard à l’oreille). Raisonnement ou Résonner ou Raisonner, ou ÉCHO, ou REFLET sont du même thème.

La Réalité humaine semble ne pouvoir commencer qu’UNE SECONDE FOIS (REBIS), tel le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu.

« Aucune sâdhanâ (discipline) n’est nécessaire pour s’engager dans cette quête.
Il n’y a pas de plus grand mystère que celui-ci : nous cherchons à atteindre la Réalité alors que nous sommes la Réalité. Nous pensons que quelque chose nous cache notre Réalité et qu’il faut le détruire avant d’obtenir cette même Réalité. C’est ridicule. Un jour viendra où vous rirez vous-même de tous les efforts passés. Et ce qui sera le jour où vous rirez est déjà ici et maintenant.
- Q. : Alors, c’est un grand jeu du « faire semblant » ? [le ”COMME SI”]
- M. : Oui.

Dans le Yoga-vasistha il est écrit : « Ce qui est réel nous est caché, mais ce qui est faux se révèle à nous comme vrai [la Vrai devient faux dès qu’il est vu, ou possédé] ». En fait, la seule chose dont nous faisons l’expérience, c’est la Réalité ; pourtant nous ne le savons pas. N’est-ce pas la merveille des merveilles ? [Mais le capitalisme transhumaniste messianique veut SA propre merveille…]
La recherche « Qui suis-je ? » est le glaive qui sert à trancher l’ego.
(Ramana Maharshi, entretien 146 du 26-1-1936).
ON FAIT SEMBLANT, ON JOUE, ON FAIT ”COMME SI” = le monde, le ‘moi’, ne sont ni réels ni irréels, ILS SONT DE L’ORDRE DE ILLUSION, MIRAGE, VIBRATIONS ; c’est comme au cinéma : on comprend l’histoire, ON Y CROIT À UNE SUCCESSION, TOUT SE TIENT EN UNE SÉQUENCE D’ILLUSIONS EN CASCADE, SOLIDAIRES, ACCORDÉES ENTRE ELLES : TOUT SE TIENT. ET QUAND UNE MAGIE PARLE TOUTES LE MAGIES PARLENT, QUAND UNE SE TAIT TOUTES SE TAISENT. LE MONDE EST UN SYMBOLE ET TOUT CE QUI EST ”DEDANS” EST SYMBOLE, SYSTÈME DE SIGNES ET D’INFORMATIONS, SANS PLUS, SANS RÉFÉRENT À UN DEHORS À DES SIGNIFIANTS.

Avec le ”COMME SI” on fait du dessin animé : une image dans une certaine position, puis une autre légèrement dans une position autre, et ainsi de suite, grâce à la ”persistance rétinienne” on a l’ILLUSION d’un mouvement et dans un film ce mouvement dépendra du nombre d’images qu’il occupe sur le film et de la vitesse à laquelle le film est projeté : 1/24 de seconde = 1 image, 1/12 = 2 im., 1/4 = 6 im., 1/2 = 12 im., 2/3 = 18 im., et une seconde = 24 images. Bref, le ”COMME SI” en dessin animé est l’art de conférer le mouvement apparent à des objets ou des dessins inanimés. Au final : ON Y CROIT, ON FAIT SEMBLANT.

Avec le ”COMME SI”, on joue le jeu et on parle alors d’”infini”, ou d’”éternité”, d’où effectivement le possible d’un transhumanisme de science-fiction à coups de dollars ou d’une monnaie future dans un monde fictionnel, monde de EYES CANDY, y compris dans le règne minéral et végétal et bien-sûr humain…… IL Y A BIEN D’ANGER… Et comme le dit le Maharshi ci-dessus à l’entretien 146 : « La recherche « Qui suis-je ? » est le glaive qui sert à trancher l’ego ».

Il y a deux LOIS DE SUCCION OU ATTRACTION : une seule est comparable au Soi, l’ANTI-GRAVITATION OU L’INSAISISSABLE : LE NON-POUR-VOIR QUI SEUL ”OUVRE” LE TOUT, PAN ; C’EST LA PERTE OU PUTRÉFACTION AU SENS DU SACRÉ ET VRAIE DEMEURE DE JEAN DE LA CROIX, D’OÙ L’AMBIGUÏTÉ DU SACRÉ-VALEUR, VRAIE VALEUR : le ”goût” multiple des structures, puisque tout symbole ré-vèle en voilant de nouveau encore plus solidement qu’auparavant, surement pour attirer l’attention sur : C’EST LE D’ANGER, L’ISSU DE L’ANGE. Et l’informatique est censé SUPPRIMER L’AMBIGUÏTÉ, puisque tout sera numérisé...
La Vraie Demeure masquée par le ”Comme Si” qui participe au concept du temps et donc de la fiction ne se re-trouvera et se stabilisera à nouveau qu’en EAUX PRIMORDIALES….
En attendant, dans cette mise en valeur du temps en ”COMME SI”, tout reste bien suivant la loi du ”N’EST PAS X”.

Le ”COMME SI” DU MONDIALISME DE L’ARGENT ET DU ”VRAI” EN EYES CANDY est en train D’AVALER tous les Terriens dans SA MAGIE. ET ÇA MARCHE, puisque quand une magie parle, toutes parlent…. Et pour qu’une seule magie se taise afin que NATURELLEMENT TOUTES LES AUTRES se taisent, ce ne sera que dans les EAUX PRIMORDIALES……..

CONCLUSION : Ne cherchez pas le Seul Réel ailleurs que dans l’Instant, Ici et Maintenant. Mais si l’on veut faire du cinéma, de la fiction, alors on va voir AILLEURS, DANS LE MESSIANISME par exemple, ce qui se passe sous le tapis ou en ”FAIRE SEMBLANT”, on fait ”comme les autres”, et n’importe quel ”Faire semblant”, pourvu qu’on soit conforté, rassuré, de n’y jamais rien trouver. Car Nous n’y trouverons jamais rien d’autre que ce qu’on y cherchait réellement : RIEN (dans le TOUT, et tout dans le Rien). LE PRALAYA DE L’UNIQUE SPONTANÉ : PAN.
Un excellent spontané en RESTE TRANQUILLE : ”Puiser de l’eau et couper du bois”….. (Là, on échappe au winnerisme cet orgueil monstrueux du transhumanisme et de son mondialisme du toujours plus en tôle-et-boulons).

LE TROU
Vous voulez réaliser « votre » Soi ? Alors ce sera le TROU, là où il n’y a rien d’autre que le Trou donc aucun Trou à « voir » c’est-à-dire à réaliser pour soi-disant vous « libérer ». Aucun Cordoue à atteindre (1).
”Tu peux souder la profondeur d’un puits, la profondeur de ton mental est INSONDABLE, C’EST LE TROU, l’INFINI”. Autrement dit : LA SAINTE CHIMÈRE. Le Sentier est l’ABSENCE de la racine du mal (4), alors le mental SAISIT le TOUT dans la non-saisie, signification de la FONTAINE DE JOUVENCE et TOUT devient, en-fin, possible……


Notes.
1. Poème de Garcia Lorca, la Chanson du Cavalier :
Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.

L’Instant, l’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS. AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI : C’EST LE TROU :
Sens du ”N’EST PAS X” : XUN en chinois, le TROU, le ”N’est pas X” : « Tu ne découvriras point la nudité de ton père, ni la nudité de ta mère. C'est ta mère : tu ne découvriras point sa nudité ». (Lévitique 18,7).
LE TROU : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ». (Ramana Maharshi, entretien 264, du 20-10-1936). Voir en note 3 le sens du Trou et de la Toupie.

Dé-couvrir est le CONTRAIRE de la signification conventionnelle car on retrouve systématiquement toutes choses du voile de son samskâra [tendance innée, impression], de ses éléments personnels : d’E-couvrir…
La vision du Trou ne se fait que dans le Trou, et comme là il n’y a rien d’autre que le Trou : aucun Trou à voir ou à saisir !
C’est la chanson du Cavalier de Lorca : on peut seulement s’approcher MAIS JAMAIS A-TEINDRE : du A privatif et teindre. « Jamais l’âme et Dieu ne peuvent co-exister » (Saint Bonaventure). ”Mors ultima linea rerum est” (Savoir, Pouvoir, Oser, SE TAIRE).

Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas.
Le Ici et Maintenant ou Instant ne pouvant nécessairement existé dans aucune langue humaine ou autre, sans aussitôt devenir FAUX, le ”Je suis ce JE SUIS” de l’épisode du Buisson Ardent ne peut qu’être la formule : ”Je suis celui QUI SERA” : Éheiéh ashèr Eheiéh, d’où l’impossibilité, dans l’espace-temps, de la prononciation ou même de la pensée en ”Je suis ce JE SUIS” PARCE QU’ALORS CE N’EST QU’UNE FICTION, UNE HISTOIRE (une HOTC : Histoire-Opinions-Temps qui Coule).
L’INSTANT EST INSAISISSABLE… À jamais : s’il se trouvait par une technologie une FIN DES TEMPS où l’Instant serait saisi, on entrerait dans ”Les neuf milliards de noms de Dieu” de Arthur C. Clarke, une FORME D’ORAGE ULTIME…. Qui cueille une fleur dérange une étoile, écrivait un poète. Alors avec leur ADN traficotée, les humains dérangent forcément le cosmos entier et en conséquence, le CATACLYSME SERA DE TAILLE, DÉPASSANT CELUI DE L’ENFOUISSEMENT DE LA VILLE D’YS : PAR YS, ET DE L’ATLANTIDE….

Avec leur démence de technologie les humains du régime capitaliste et du libéralisme en objets auront tellement croqué LA POMME : PÉRI (père), et ICARE : les ailes, un déploiement [L, R] de ce qui est autour seulement du I, le Centrum Centri : PÉRIL, PÉRIR ; la ville de PARIS : PAR (pair) et YS comme la ville engloutie de la légende sont comme liées : la ville d’Ys et le ”Fluctuat_nec_mergitur”, de magique devient réelle par sa vérité cosmique en étant redécouverte et marque ainsi LA FIN DE LA CAPITALE PARIS telle qu’elle était sous le régime de l’État…
Pour la ville légendaire d’Ys, voir la page : Elvis Presley 2 : I was born.


L’autre partie de Par (pair) Ys est justement celle de l’O, Eau : Lourdes et la grotte de Massabielle à Lourdes, le 11 février 1858. Du TROU creusé par les seules doigts de Bernadette Soubirous, âgée de 14 ans, coulent maintenant 17 à 72.000 litres d’eau par jour ; et la première guérison eut lieu deux jours après la découverte de la Source. LÀ ENCORE IL SAGIT DE L’INSTANT, DU VRAI FEU OU SURFEU, LE TROU, LA STARGATE : dans le TROU, il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à voir !
TROU = FEU PHILOSOPHIQUE : réel pour ceux qui le voient comme pour ceux qui ne le voient pas encore.


TROU : O, EAU MIROIR : EN DUALITÉ SUJET-OBJET MERCANTILE ET DE L’ARMÉE DU RÉGIME, L’HOMME SE SERT DE L’HOMME COMME MIROIR, DE NOS JOURS L’HOMME NE SERT SERT MÊME PLUS DE L’ANTIQUITÉ COMME MIROIR.
Mais, le Libéré Vivant ou Réalisé Vivant, le jnanî, est comparé au reflet dans un miroir sans tâche [miroir clair ou sans tain] dans un autre miroir semblable. « Que peut-on trouver dans un tel reflet ? Le pur akasha [éther, ou Lumière de la Conscience]. De même, la Félicité reflétée du jnâni [Sage, Bienheureux] représente la véritable Félicité (ânanda).
Ce ne sont là que des mots. Il suffit que la personne devienne antamukti (tournée vers l’intérieur). Les shâstra [écritures sacrées] ne présentent pas d’intérêt pour ceux dont le mental est tournée vers l’intérieur. Ils sont destinés aux autres ». (Ramana Maharshi, entretien 513 du 16-9-1938)

2. « Le terme dhyāna, dans son sens habituel, signifie méditation sur un objet quelconque, alors que le terme nididhyâsana est utilisé pour désigner la recherche du Soi. Les triades [Tripûti : Le sujet, l’objet et la relation entre les deux, le connaisseur, le connu et la connaissance, etc.] persistent jusqu’à la réalisation du Soi. Pour le débutant dhyâna et nididhyâsana sont semblables, parce que tous deux impliquent la triade et sont synonymes de bhakti [dévotion].
- Question : Comment doit-on pratiquer le dhyâna ?
- Maharshi : Le dhyâna sert à concentrer le mental. L’idée prédominante écarte toutes les autres. Le dhyâna varie selon les individus. Ce peut être une concentration sur un aspect de Dieu, sur un mantra ou sur le Soi, etc. » (Ramana Maharshi, entretien 52 du 9-6-1935).

3. Toupie, rejoint aussi la HACHE (H) à la fois arme et outil. En anglais hache se dit AX, AXE, comme le Centre de l’Univers. L’Axe est un symbole fondamental, comme l’essieu plus tard nous donnera le CHARIOT. L’essieu supporte la totalité du poids du chariot ; il est fixe et les deux roues tournent sur les fusées. Donc nous avons une triade (voir la Triskell celte avec le signe du S cher à l’art gaulois), et l’idée de « roue » ou chose qui tourne ou figure un cycle, un rythme, évoque les cycles lunaires et solaires, l’ombre courant sur un cadran solaire indiquant une PÉRIODE, etc.
La Vacuité est représentée par l’immobilité du Vide au centre du moyeu-Axe d’une roue qui ne cesse de tourner : comme la TOUPIE. Le Centre est nulle part (et la Circonférence est partout).

TOUPIE, TROU, CHAS, CENTRE DU CYCLONE, VORTEX, EAUX PRIMORDIALES et NUIT OBSCURE ou CRÉPUSCULE comme Xun en haut de page sont un même Thème.

4. - Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou
Eucharistie (dans son sens en la
croyance au corps ou attraction
”universelle”, la ”valeur d’échange”,
la ”baisse du taux de profit”].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme, jusqu’à la
gloutonnerie spirituelle].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable,
chapitre V, 14)
 
 

Dernière mise à jour : 06-08-2023 03:41

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