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Insaisissable Gate = Sommeil Profond Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 30-12-2023 14:32

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Bolchevik, Carotte, Celtes, Conformité, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Intelligence artificielle, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Marxengelsisme, Nation, Or, Penser, Pierre, Pont, Racine du mal, Raison, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Temple, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke, World Economic Forum, Xalemme

 
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Insaisissable Gate = Sommeil Profond
égal INSTANT, le CŒUR, CENTRUM CENTRI.
Sommeil Profond : sushupti en sanskrit.
Dans cet état aucune identification avec
le corps et donc aucune perception, aucune
possession. « De même que dans l’état
transcendantal, l’identité avec le brahman
(Être suprême, Absolu) met l’homme en
harmonie avec toutes choses, et il n’y a
rien qui soit séparé du Soi [être dans
l’Instant, sans spatio-temporel ».

(Ramana Maharshi, entr. 2, 15-5-1935).
 
 
« Dans le sommeil profond, l’homme ne possède rien, pas même son propre corps. Et au lieu d’être malheureux il est parfaitement heureux. Chacun désire dormir profondément. La conclusion en est que le bonheur est inhérent à l’homme et n’est pas dû à des causes extérieures [pas de racine du mal (1)]. Pour ouvrir les réserves du bonheur parfait, il faut réaliser le Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 3 du 15-5-1935).

- M. : Le Soi est toujours présent, rien n’existe en dehors de lui. Soyez le Soi, et désirs et doutes disparaîtront. Ce Soi est le témoin dans les états de sommeil profond, de rêve et de veille. Ces trois états appartiennent à l’ego. Le Soi transcende même l’ego.
N’existiez-vous pas durant le sommeil profond ? Saviez-vous alors que vous dormiez et que vous étiez inconscient du monde ? Ce n’est qu’en état de veille que vous décrivez cette expérience de sommeil comme étant inconscience ; pourtant votre conscience quand vous dormez est la même que lorsque vous êtes éveillée. Si vous savez ce qu’est cette conscience de veille, vous connaîtrez la conscience qui se tient comme témoin dans les trois états. Cette conscience peut être trouvée en cherchant la conscience telle qu’elle était durant le sommeil profond.
- Q. : Dans ce cas, je m’endors.
- M. : Aucun inconvénient !
- Q. : C’est un vide.
- M. : Pour qui est le vide ? Cherchez. Vous ne pouvez vous nier vous-même à aucun moment. Le Soi est toujours présent et subsiste dans les trois états.
- Q. : Devrais-je alors rester comme en état de sommeil profond et en même temps être vigilante ?
- M. : Oui. Le fait d’être vigilant est l’état de veille. Ce ne sera donc pas un état de sommeil, mais celui d’un sommeil éveillé. Si vous suivez vos pensées, vous serez entraînée par elles et vous vous trouverez dans un labyrinthe sans fin.
- Q. : Alors je dois remonter à la source de mes pensées.
- M. : Tout à fait ; c’est ainsi que les pensées disparaîtront et que seul le Soi demeurera. En fait, pour le Soi il n’y a ni intérieur ni extérieur. De plus, ce sont des projections de l’ego. Le Soi est pur et absolu.
(Ramana Maharshi, entretien 13a du 7-1-1935).

« Mais dans le sommeil profond, il n’y a aucune perception. Peut-on dire pour autant que l’ego ne s’y trouve pas ? Pour avoir conservé le souvenir d’avoir dormi, il faut bien que l’ego ait existé. Qui est-ce qui a dormi ? Vous ne vous êtes pas dit durant votre sommeil que vous dormiez. Vous le dites maintenant, une fois réveillé.
L’ego est donc le même durant l’état de veille, de rêve et de sommeil profond. Trouvez la Réalité sous-jacente à ces trois états. C’est là la véritable Réalité. Dans cet état, il n’y a plus que ÊTRE [disparition du fameux ”A-VOIR” du commercial monothéisme unilatéral de la république], il n’y a plus « toi », ni « moi », ni « lui » [le fameux ”social” ou commerce et son ”Vivre ensemble”] ; plus de présent, ni de passé ni de futur. Cet état est au-delà du temps et de l’espace, au-delà de toute expression. Il est toujours là ».
(Ramana Maharshi, entretien 17 du 24-1-1935).



- M. : « Qui est ce ‘je’ ? D’où vient-il ? » Le ‘Je’ n’était pas conscient durant le sommeil profond. Mais dès que le ‘je’ apparaît, le sommeil profond se transforme en rêve ou en état de veille. Pour le moment, ne nous occupons pas du rêve. Qui suis-je actuellement, dans cet état de veille ? Si je tire mon origine de l’état de sommeil, le ‘je’ était alors recouvert par l’ignorance. Et un tel ‘je’ ignorant ne peut pas être ce que les Ecritures prétendent qu’il est, et ce que les sages affirment. ‘Je’ suis au-delà même du sommeil. ‘Je’ dois exister maintenant et ici et être le même que celui que j’étais durant le sommeil et au cours des rêves, sans avoir été affecté par les qualités de ces états. ‘Je’ dois donc être le substrat non qualifié, sous-jacent à ces trois états (au-delà de l’ânandamaya-kosha).
En bref, le ‘Je’ se situe au-delà de ces cinq enveloppes (kosha). Ce qui reste lorsque l’on a abandonné tout ce qui est « non-Soi » est le Soi, sat-chît-ânanda (Être-Conscience-Félicité).
- Q. : Comment peut-on connaître ou réaliser ce Soi ?
- M. : Dépassez le plan présent de la relativité. Un être séparé (le Soi) paraît connaître quelque chose (le non-Soi) qui est distinct de lui-même [la fameuse SORTIE de l’Univers en une dualité sujet-objet ou cause-effet….]. Autrement dit, le sujet est conscient de l’objet. Le sujet percevant est dénommé drik, l’objet perçu drishya.
Entre ces deux éléments doit exister un lien fondamental qui se manifeste comme « ego ». Cet ego est de la nature de chit (conscience). L’achit (l’objet non conscient) n’est que la négation de chit.
Par conséquent, l’essence fondamentale est apparentée au sujet et non à l’objet [si commercial-socialiste de nos jours]. En recherchant le drik, jusqu’à ce que tout drishya disparaisse, le drik deviendra de plus en plus subtil jusqu’à ce que seul le drik absolu subsiste. Ce processus est appelé drishya-vilaya (la disparition du monde objectif).
(Ramana Maharshi, entretien 25 du 4-2-1935).

Même entretien :
- M. : Le monde est appréhendé par les sens dans les états de veille et de rêve ; il est l’objet de perceptions et de pensées, les deux étant des activités mentales. Si l’activité mentale du rêve et de l’état de veille n’existait pas, il n’y aurait pas de perception du monde ni la conclusion qu’il existe.
Dans le sommeil profond, cette activité est absente ; donc les objets et le monde n’existent pas pour nous dans cet état. En conséquence, la « réalité du monde » ne peut être créée que par l’ego, par son émergence du sommeil ; et cette réalité est engloutie ou disparaît lorsque l’âme reprend sa propre nature dans le sommeil profond [le scribe de la page souligne]. L’apparition et la disparition du monde sont comparables à l’araignée qui tisse sa toile et puis la résorbe. Dans cet exemple, l’araignée est sous-jacente aux trois états, ceux de veille, de rêve et de sommeil profond. Une telle araignée en l’homme est appelée âtman (le Soi), tandis que la même en rapport avec le monde (considéré comme issu du Soleil) est appelée brahman (l’Esprit suprême). « Celui qui est dans l’homme est le même que Celui qui est dans le Soleil (Sa yash câyam purushe / yash câsâr āditye / sa ekah) [en résumé, correspond à l’adage : Tout ce qui est en HAUT est identique à Tout ce qui est en BAS, en conséquence : tous les noms-les-formes] ».
Tant que le Soi ou l’Esprit suprême est non manifesté et sans activité, il n’y a pas de couples d’opposés, comme par exemple sujet et objet ou drik et drishya. Si l’on pousse la recherche jusqu’à la cause ultime de la manifestation du mental, l’on s’apercevra que le mental n’est pas autre chose que la manifestation de la Réalité qui est aussi appelée âtman ou brahman.
Le mental est nommé sûkshma-sharîra ou « corps des pensées », et le jîva, c’est l’âme individuelle. Le jîva est l’essence qui permet la croissance de l’individualité. On l’appelle encore personnalité. La pensée, ou le mental, est considérée comme une phase ou une des formes dans lesquelles le jîva se manifeste, la phase antérieure de cette manifestation étant la vie végétative. Le mental se manifeste toujours en rapport avec – ou agissant sur – quelque chose qui est non mental ou matière ; il ne se manifeste jamais seul. Par conséquent, mental et matière coexistent.
(Ramana Maharshi, entretien 25 du 4-2-1935).

Ramana Maharshi dans l’entretien 26 du 4-2-1935 explique qu’il existe d’autres états neutre, sans ego, que le sommeil profond : « le coma, l’évanouissement, la folie, etc. dans lequel, soit les opérations mentales n’existent pas, soit la conscience de soi est abolie » (certains parlent alors de « psychose » : le « malade » SORTIRAIT du « monde réel »). Mais, les plus de 7 millards de Terriens ne sont-ils pas DÉJÀ SORTIS DE L’UNIVERS PAR LA RACINE DU MAL (1) sous forme d’une PSYCHOSE COLLECTIVE entretenu par le tous connecté de l’industrie informatique du capitalisme ?
- Q. : Prenons d’abord la première éventualité ; comment parvient-on à éliminer le mental ou à transcender la conscience de la relativité ?
- M. : De par sa nature, le mental est agité. Commencez par le libérer de son agitation ; donnez-lui la paix ; tâchez qu’il soit libre de toute distraction ; exercez-le à se tourner vers l’intérieur ; faites qu’il en prenne l’habitude. On y parvient en ignorant le monde extérieur et en supprimant les obstacles à la paix du mental.
- Q. : Comment peut-on se débarrasser de l’agitation mentale ?
- M. : Les contacts extérieurs, c’est-à-dire avec des objets autres que soi-même, rendent le mental agité. La perte d’intérêt (vairâgya) pour le non-Soi est la première étape. Puis, suivent des habitudes d’introspection et de concentration caractérisées par la maîtrise des sens extérieurs, des facultés intérieures, etc. (shama, dama, etc. retrait des sens, maîtrise du mental, cessation des activités, patience, confiance, concentration) aboutissant au samâdhi (mental non distrait).

Note.
1. - Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme, jusqu’à la
gloutonnerie spirituelle].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
Ils sont introuvables pour la raison naturelle
que Nous sommes l’Univers et que la racine du
mal fait SORTIR de l’Univers comme pour l’examiner
et POUR-VOIR comment il fonctionne : ON SORT DU TROU
POUR EXAMINER LE TROU, et comme dans un Trou il
n’y a rien d’autre que le Trou : pas de Trou à voir.
POUR-VOIR OU POUVOIR SIGNIFIERA ALORS :
D’É-couvrir : augmentation de l’ego par l’opinion
ou le recouvrement de toutes choses par le MASQUE
LE RIDEAU DE SON EGO, CE SERA LA CHUTE :
SORTIR, DEHORS, SAISIR… ET TENTER D’AMÉLIORER
LA CONDITION HUMAINE…
 
 

Dernière mise à jour : 30-12-2023 14:49

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