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Ecrit par Sechy, le 27-11-2010 02:32

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Démocratie, Dictature, Église, Esprit, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Opinion, Pouvoir, Prisons, République, Supplices, Synarchie, Terreur, Tortures, Travail

 
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Patriotisme - République européenne

ou mieux : l’intérêt de LA SECTE

Le patriotisme nouveaux : l’humanitarisme destructeur de la France


Les « Gens de Biens » et le Nouvel Ordre Mondial
 
 
 
Comment peut-on faire la guerre « aux ennemis de l’humanité » ? humains contre humains ? Idiotie républicaine de 1789 ! avec sa « guerre de la liberté », sa « guerre à la guerre ! » IDIOTIE ! Ça rappel la mode actuelle du terrorisme !
Fonder la paix et le bonheur universel ? avec les bagnes jusqu’en 1945 ? les guerres de 1870, 1914 ?? etc., le pillage par les banques ?, etc., avec la Der des Ders ?
 
 
Bis repetita placent.
Humanitarisme vous avez dit :
« Il ne faut rien déporter, il faut détruire tous les conspirateurs », dit un certain Collot le 30 septembre 1793. Même monstruosité que Staline, même indifférence des « gens de biens ». Ces mêmes « gens de biens », genre Donald Rumsfeld clamant : « Nous allons essayer de tuer le plus possible de Talibans » (journal Le Monde, cité dans une note du fichier pdf du livre de A. Cochin Les Sociétés de pensée et la démocratie moderne). Ainsi au 21ème siècle comme en 1793 on tue au nom des « gens de biens », au nom des « gens civilisés ». Ce Donald Rumsfeld est un criminel contre l’humanité, parfait pour de la chair à Rancor, ou qui devrait être jugé.

« On a vu des jacqueries de paysans, des massacres dans le feu de l’assaut, des cruautés de proconsul. On n’a jamais vu qu’alors de petits groupes d’hommes - les autorités républicaines et les clubs patriotes - assez rompus au meurtre pour le pratiquer à froid pendant des mois, en gros et en détail, comme une opération de voirie ».

« On fusille, à Nantes, de cent cinquante à deux cents paysans vendéens par jour, dit tranquillement Carrier. On en noie jusqu’à huit cents à la fois. A Lyon, les patriotes durent renoncer aux mitraillades parce que les dragons chargés de sabrer les survivants se mutinaient de dégoût, - parce qu’on jetait les morts au Rhône faute de bras pour les enterrer, et que les riverains d’aval se plaignaient de l’infection : il y avait dès la première semaine cent cinquante cadavres sur les graviers d’Ivours. Même plainte à Arras, où le sang de la guillotine infecte le quartier. Le général Turreau, en Vendée, donne l’ordre « de passer hommes, femmes et enfants à la baïonnette et de tout brûler et incendier ».

Telle est l’œuvre du patriotisme humanitaire.

« Les curés sont ignorants et malheureux : on les grise de logique égalitaire sous prétexte de retour au christianisme primitif, on exagère leurs plaintes, d’ailleurs justes. Par une heureuse coïncidence, M. Necker, quoique protestant de Genève, est pris de tendresse pour ces « humbles pasteurs » et leur donne une voix par tête aux élections du clergé, tandis que les chanoines en ont une pour dix électeurs, les réguliers une par communauté : c’était assurer la majorité au bas clergé et mettre la guerre civile dans le premier ordre. Le parti se charge du reste : les avocats entrent en relation avec les mauvaises têtes du diocèse, organisent des assemblées, donnent aux curés des différents diocèses le moyen de correspondre et de s’entendre. Le succès fut complet, les élections du clergé un scandale de fraude et d’intrigue : car les curés, novices en la
matière, malgré les avis des avocats qui leur prêchaient le secret, cachèrent à peine leurs complots. Le haut clergé fut battu, et l’ordre se trouva représenté presque uniquement par des curés de campagne, et par les plus bruyants, c’est-à-dire les moins respectables de tous. Sans doute les pauvres gens, révolutionnaires à fleur de peau, furent vite dégrisés : dès 1790 nous le voyons s’en retourner un à un dans leurs provinces, quittant cette assemblée où ne restèrent bientôt plus que les demi-défroqués. Cette alliance contre nature n’avait guère duré que six mois ; mais c’était assez pour donner le branle aux campagnes ».

« A peine fondée, cette nation nouvelle eut l’idée d’une fédération de toutes les nations du monde en une seule famille humaine, où chaque groupe national conserverait sa personnalité. C’est alors qu’on commença à dire populairement que tous les peuples sont frères, qu’ils doivent s’aimer, s’entr’aider et non se haïr, s’entre-tuer. Voilà ce qu’était un patriote, en 1789 et en 1790. »
C’est justement ce qui s’appelle, en 1908, un humanitaire. On a reconnu cette silhouette familière, un peu guindée sans doute, et en frac bourgeois, à la Jaurès. Mais enfin, c’est bien elle - et l’idée est juste. Le mot patriotisme a deux sens, à la fin du dix-huitième siècle. Il existe dès 1788 - dès 1770 - un patriotisme, celui des sociétés de pensée justement, qui n’a rien du nôtre que le nom. Il suffit, pour s’en assurer, de le voir à l’oeuvre. C’est bien lui qui tua par principes, selon les maximes de Rousseau, en 1789 et 90, depuis les provinces, les corps, les ordres d’Etat, jusqu’aux moindres corps de métiers, tous les organismes vivants de l’ancienne France, qui « désossa la nation », comme disait Talleyrand, la désagrégea assez complètement pour lui faire porter sans révolte l’énorme carcan administratif qu’elle traîne après elle depuis cent ans, et qui donne une prise si commode aux tyrannies césariennes ou sectaires. Il anéantit tous les petits patriotismes, au nom du grand, de l’unité nationale, le seul subsistant aujourd’hui de tant de liens qui attachaient un Français d’alors à son pays. Et de là ce nom de patriotisme, dont le sens n’est ici que négatif : il s’agit bien plus de tuer les petites patries que de faire vivre la grande, la grande ne gagne rien à ces ruines, au contraire : il est superflu d’observer que l’unité française était faite avant 89, trop bien même, et prenait déjà sur la vie des provinces - et banal de redire que, depuis, elle est devenue un fléau, la première cause de la congestion de la tête et de l’anémie des membres ».

Rappel : « à la semaine sanglante » du dimanche 2 au vendredi 7 septembre 1792 la moitié des détenus des prisons parisiennes (dont 75% des prêtres réfractaires qu’elles contenaient) ont été, sur ordre et moyennant salaire, massacrés à l’arme blanche ; les cadavres démembrés ont ensuite été promenés dans Paris en charrette afin d’édifier les populations. Cf. entre autres H. Taine, « Les Origines de la France contemporaine », Robert Laffont, Paris 1986 ; F. Bluche, « Septembre 92, logique d’un massacre » Robert Laffont, Paris 1986.
Les « honnêtes gens » laissent faire, ils sont complices des assassins ; comme pour les bagnes pour enfants, on laisse faire : cent enfants dans une campagnes ne passent pas inaperçus... Même maintenant, rien à changé, on meurt encore de froid. Ces « braves gens », ces « gens de biens », ils ont déjà été dénoncé dans le conte que je cite souvent sur le site : Les habits neufs de l’Empereur, de Hans-Christian Andersen, où seul un petit garçon dans son état originel, non encore entaché par l’âge adulte prend la peine de dire au monde que le « roi est nue ». Tout le monde voyait sa nudité, mais avec les « convenances » d’adulte et de la crainte de l’autorité, personne n’osait rien dire.
On fait « comme tout le monde », comme si c’était une preuve de l’existence dans une société. On doit adopter les concepts de sa culture ; ces concepts sont reliés entre eux et ils ont un statut sacré. Mais s’ils sont mal placés, on tombe dans le conte d’Andersen et surtout dans le piège de l’OPINION.

Les « honnêtes gens » :
« Ce ne sont pourtant ni des fous, ni - tous du moins - des brutes, souvent de petits bourgeois, terriblement pareils aux autres. Mais quel merveilleux entraînement ? A Nantes, les purs - ils sont une vingtaine autour de Carrier, outre les quatre-vingts piques de « l’armée Marat » - sont gens à dépouiller cent jeunes femmes ou filles de seize à trente ans, plusieurs enceintes, plusieurs nourrices, à les attacher nues dans les fameuses gabarres, puis les soupapes ouvertes, à les regarder s’enfoncer lentement, en abattant à coups de sabre les mains suppliantes qui sortent des sabords. On fusille, à Nantes, de cent cinquante à deux cents paysans vendéens par jour, dit tranquillement Carrier. On en noie jusqu’à huit cents à la fois. A Lyon, les patriotes durent renoncer aux mitraillades parce que les dragons chargés de sabrer les survivants se mutinaient de dégoût - parce qu’on jetait les morts au Rhône faute de bras pour les enterrer, et que les riverains d’aval se plaignaient de l’infection : il y avait dès la première semaine cent cinquante cadavres sur les graviers d’Ivours. Même plainte à Arras, où le sang de la guillotine infecte le quartier. Le général Turreau, en Vendée, donne l’ordre « de passer hommes, femmes et enfants à la baïonnette et de tout brûler et incendier », etc.
Telle est l’œuvre du patriotisme humanitaire... « La guerre humanitaire est la seule qui tue pour tuer » écrit Augustin Cochin dans Les Sociétés de pensée et la démocratie moderne, auquel j’emprunte les citations dans cette page.

« Voyez les grands tueurs devant leurs juges. Pas un n'a le courage de leur dire en face : « Eh bien ! oui, j'ai dépouillé, j'ai torturé, j'ai tué, sans formes, sans mesure, sans pitié, pour l'idée que je crois bonne. Je ne regrette rien, ne retire rien, ne nie rien. Disposez de moi comme il vous plaira. » Pas un ne parle ainsi - c'est que pas un n'a au coeur le côté positif du fanatisme, la foi - pas un n'aime, ne connaît même ce qu'il a servi. Ils se défendent comme des assassins vulgaires, en mentant, niant, chargeant des frères. Leur grand argument, légitime, mais piteux si on se place au point de vue de la morale vulgaire, est qu'ils ne pouvaient épargner les autres sans se perdre eux-mêmes, qu'ils agissaient par ordre, que tout le monde alors, d'ailleurs, parlait comme eux - en un mot, le contraire de la foi libre : ils plaident le cas de contrainte ».

« Frappe sans pitié, citoyen, dit à un jeune soldat le président des Jacobins, sur tout ce qui tient à la monarchie. Ne dépose ton fusil que sur la tombe de tous nos ennemis - c’est le conseil de l'humanité » (Le Moniteur, 16 juin 1794)
« Carrier est un humanitaire, qui guillotine, fusille et noie pour le genre humain, la vertu, le bonheur universel, le peuple en soi, etc. »

Pareil pour l’écriture, le franc-maçon Jules Ferry peut aller se faire voir ailleurs : apprendre à lire et à écrire est au mieux une simple introduction dans le monde de l’écrit. Ce n’est pas en apprenant à lire que la Connaissance survient ! Les mystiques savent bien que le langage casse-gueule, (les mots/maux) n'est pas nécessaire. Toute l’institution scolaire du 19ème siècle fut basé sur lire, écrire, compter ! Et en avant marche l’ère industrielle ! Les paysans aux champs ! Ils n’ont pas le temps d’apprendre à lire, les blés n’attendent pas ! L’invention de l’écriture ne survient que chez les peuples comme les Sumériens pour FACILITER, pour ADMINISTRER, alors le Grand Satan n’était pas loin.
Rien à changé !!! Tout est sacrifié au PROFIT, comme les voleurs ayant escroqués le roi avec un habit si beau qu’il en était invisible !

Je persiste à dire que l’époque de la Renaissance en a foutu un coup sur l’humanité : ce fut la fin de l’enchantement et le début de la conception moderne du monde.
Aristote et ses suiveurs comme John Locke sont responsables de l’effondrement de cet enchantement, où les repères ont volés en éclats. Locke aurait écrit ce genre d’imbécilité : « Dieu n’a pas été avare avec les hommes au point de les doter de deux jambes et de laisser à Aristote le soins de les rendre rationnels ».

Le NOM, le Nouvel Ordre Mondial dès 1789 !

« Comme le dit bien M. Aulard, il est européen en 91, à la veille de la guerre : les jacobins se voyaient alors à la tête d’une république européenne. Si leur patriotisme s’est arrêté en chemin, fixé pour un temps à l’unité française, c’est pour des raisons fortuites : parce que les provinces françaises ont cédé - que les nations étrangères résistent - à l’unité jacobine. S’il a défendu les frontières françaises, c’est qu’elles se trouvaient être alors celles de la révolution humanitaire ; pur hasard, d’ailleurs : il suffit, pour en juger, de lire les adresses et circulaires des Jacobins, six mois avant la guerre ».

Si Aristote et Locke sont en partie des grands responsables de la déroute actuelle, avec Freud, Karl Marx a fait encore plus de dégâts. Encore une preuve de la religion à l’envers, en creux, du communisme : le marxisme affirme que la cognition (connaissance, conscience) sont des ‘produits’ et non des causes de l’activité. Le marxisme inverse et prend le cause pour l’effet et l’effet pour la cause ! C’est véritablement diabolique, je ne vois pas d’autre mot/maux.
Karl Marx, Freud, etc. ont voulus nettoyer le cerveau ; ils ne devaient pas supporter les « primitifs » qui voient en toutes choses une existence invisible. Pour Marx, Freud, seul compte ce qui se voit, s’entend, se touche ! Mais nous n’avons que cinq sens.

« La patrie jacobine, c'est la société de Rousseau, c'est-à-dire, en fin de compte, une fédération d'égoïsmes - il n'y a rien là de beau, d'aimable, rien pour le coeur. Le patriotisme jacobin n'est qu'une des branches de cette morale philosophique, tirée de Hume et de Hobbes, et fondée de l'aveu même de ses pontifes, sur le grand principe de « l'amour-propre ». L'intérêt, dit le politicien, la Cupidité, dit l'économiste, les Passions, dit le moraliste, la Nature, répète à l'unisson le choeur des philosophes, tels sont les ressorts - et le but est un état plus heureux - et non plus parfait ; le moyen, détruire, et non créer - et on ne meurt pas pour tout cela ».

Telle est l'OPINION.

M. R.
 
 

Dernière mise à jour : 27-11-2010 15:10

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