Des opinions qui se transforment en « science » parlent de « mystification » à propos de l’Homéopathie. Mais ces faiseurs d’opinions confondent science et technologie.
Les hautes dilutions, tant critiquées de nos tristes jours par Big Pharma et ses banques, ne datent pas d’hier, mais étaient déjà savantes chez les Romains de l’antiquité. Tout est cyclique et éternel recommencement.
Rappel :
L’Homéopathie marche par analogie. Un corps qui provoque chez l’homme sain une maladie semblable à celle qui est à combattre chez l’homme malsain. Soigner le mal par le mal. Ainsi le chaud ne réclame pas le Froid son contraire, mais le Chaud son semblable ; seulement un semblable purifié, comme l’écrivait Jacob Boehme. Ainsi pour se désaltérer en Tunisie on ne va pas manger une glace mais boire un thé très chaud.
Dilution ou Teinture :
1. On prend une partie de produit ACTIF ou TEINTURE MÈRE qu’on mélange dans 99 parties d’eau ou solvant (alcool), puis on agite l’ensemble. C’est la 1ère dilution ou 1 CH (en
dilution hahnemanienne).
2. On prend une goutte de la 1ère dilution qu’on mélange dans 99 parties d’eau ou solvant, puis on agite l’ensemble. C’est la 2ème dilution ou 2 CH. On peu diluer ainsi jusque 30 fois.
Il y a aussi la dilution décimale, 1 part pour 9 parts de solvant ; et même manière d’œuvrer.
Dans la dilution de
Korsakov (procédé utilisé en Suisse) :
Plus pratique que la précédente : on utilise un seul récipient et la propriété qu’ont les parois de conserver par « capillarité » un peu de produit lorsque le récipient est vidé, et l’on obtient les dilutions successives par vidages et remplissages alternés du même récipient. Bien-sûr en France une loi a interdit ce procédé ! Évidemment il y a les partisans des deux méthodes.
Enfin, il faut savoir que l’Homéopathie est utilisé sur les animaux, non pas nous, mais les animaux dit « inférieurs », et que « ça marche » aussi.
« La physique et la chimie exigent la présence de molécule » clame le professeur François Jacob. Ce n’est pas étonnant de sortir ça, vu que cette personne a obtenu le « Prix de la Dynamite Nobel » en médecine.
Ce sont ce genre de personnages qui disent que l’Homéopathie c’est de l’effet placébo bon marché, et qui clament « qu’il est ‘infiniment’ (sic) plus facile de croire que de savoir ». Alors je retourne la phrase, d’ailleurs souvent cité sur le site : « Faut-il le croire pour le voir, ou le voir pour le croire ?? » car ça marche dans les deux sens...
L’Homéopathie et les Romains.
La coupe de Lycurgue (époque entre 50 et 300 de notre ère). Coupe d’un vert opaque en lumière réfléchie, qui devient d’un rouge transparent en lumière transmise directe.
Le phénomène lumière réfléchie verte, et lumière transmise rouge, a piqué au vif la curiosité des scientifiques britanniques. Ils ce sont mis en devoir d’analyser la nature du phénomène lumineux.
Donc ce verre est d’une variété classique, la coupe contient de l’or à très haute dilution (principe homéopathique), ici 50 parties de l’Or pour 1 million de partie de verre ! Voir en Alchimie, ou la quantité de poudre transmutatoire est souvent très petite ! Mais plus fort, la quantité infime de métal se trouve être dans un état analogue à l’état colloïdal.
« Corpora non agunt nisi soluta » nous disent nos anciens maîtres.
Le rouge est la complémentaire du vert ! Le vert = contenant, rouge = contenu.
Analyse, exécutée par le Dr. Brill :
Silice SiO2 : 73,5%
Sodium oxyde Na2O : 13,0%
Potassium oxyde K2O : 0,9%
Calcium oxyde CaO : 6,0%
Magnésium oxyde MgO : 0,8%
Aluminium oxyde Al2O3 : 2,9%
Fer oxyde Fe2O3 : 1,5%
Bore oxyde B2O3 : 0,1%
Manganèse oxyde Mn2O3 : 0,56%
Antimoine oxyde Sb2O3 : 0,5%
Plomb oxyde PbO : 0,2%
Phosphore pentoxyde P2O5 : 0,2%
Argent Ag : 0,05%
Or Au : 30-50 parties pour 1 million
(Biblio. Voir la revue
l’Oeil, n° 390-391, voir aussi D.B. Harden,
Glass of Caesars. Londres-Cologne, 1987 ; et Profitt et Chirnside,
Journal of Glass studies, pour l’analyse)
La Coupe de Lycurgue en lumière réfléchie (a) et transmis (b).
Scène montrant Lycurgue enchevêtré par Ambrosia, maintenant transformé en un sarment de vigne. Département de Préhistoire et de l’Europe du British Museum. Hauteur : 16,5 cm (avec le montage en métal récent), diamètre : 13,2 cm.
© Les administrateurs du British Museum
La Coupe de Lycurgue représente l’une des courtes réalisations de l’industrie du verre antique. Dans cette époque romaine, le vase en verre est extraordinaire à plusieurs égards, d’abord dans le procédé de fabrication et la finition exceptionnelle, et par ses effets optiques inhabituels affichés par le verre.
La Coupe de Lycurgue démontre une technologie de courte durée développée dans le IVe siècle après J.-C. par les verriers romains. Ils ont découvert que le verre peut être de couleur rouge avec effets de changement de couleur générés par l’ajout de matières précieuses lors de la fonte du verre. Nous pouvons maintenant comprendre que ces effets sont dus au développement de nanoparticules dans le verre. Toutefois, l’incapacité à contrôler le processus de coloration des verres signifie que relativement peu de ce type ont été produits, et encore moins parvenus jusqu’à nous. La Coupe est l’exemple remarquable de cette technologie.
Fichier pdf de la coupe.