Drame de ce monde = OPINION
Cette civilisation de l’ego

 

 

 

 

L’Opinion tue ce monde. On ne peut plus dire « Je suis chrétien », ou « Je suis musulman » car c’est affirmer son ego, son ‘je’, son opinion. En plus, ça s’aggrave parce que nous ne voulons pas seulement être un chrétien, un juif ou un musulman, mais un bon chrétien, un bon juif ou un bon musulman. Bref, nous voulons être le « chef », le « président international ». C’est cela la « croissance » : le processus continue encore et encore, indéfiniment. Alors que nous sommes dans un monde ayant déjà sept milliards d’ego, de ‘je’ se comportant de cette manière. Ainsi nous pouvons nous attendre aux problèmes que nous constatons tous les jours, et depuis de nombreux millénaires maintenant. Chacun essaye de se faire sa place au Soleil pour pouvoir satisfaire ce qu’il croît être son désir (son « pouvoir d’achat »), en compétition et rentabilité avec les autres sept milliards d’individus. C’est là le drame de ce monde.

Le processus du ‘je’ ou ego commence pour nous quand une âme s’incarne. Que l’on se rappel l’histoire d’Osiris enfermé dans un cercueil par Seth. Seth amena par ruse Osiris  (le Cœur ou Centrum Centri) à entrer dans un cercueil, qu’il referma sur Osiris et le sortit de sa demeure royale. À un certain niveau le récit décrit l’entrée de l’âme dans un corps ou vaisseau. Une fois que nous y somme entrés, c’est comme entrer dans un tombeau car nous sommes coupés de quelque chose (pour Osiris ce sera la Terre ou le Divin, notre source originelle).
Vie après vie nous nous incarnons de cette façon, mais ce qui arrive après est le moment où nous avons des doutes.
Comme l’a décrit de nombreuses fois en son temps Ramana Maharshi, le problème primordial en tant qu’être spirituel travaillant au moyen d’un corps matériel est celui q’une fausse identité. Dans ce processus de la naissance, nous ne prenons pas seulement une, mais plusieurs fausses identités (celles des vies précédentes… et futures).

L’Adepte ou réalisé n’a ni genre (pas de dualité), ni nationalité (il est de la Patrie Du Rien du Tout), ni d’appartenance politique, ni de religion ; mais à la clinique où il nait, la première chose qui est déclarée est le genre : « C’est une fille », ou « C’est un garçon » ; après vers l’adolescence c’est une autre histoire ou plutôt une autre mode et donc une opinion avec la « sulfureuse théorie du genre ». Une « théorie du genre » qui se veut singer l’absence de dualité de l’Adepte, qui de ce fait est bien œuvre du Diable. Même si dans les cultures occidentales un garçon « ne doit pas jouer à la poupée » et une fille « ne doit pas jouer à la guerre avec un fusil ». Le nouveau ‘je’ aura aussi une famille, qui elle-même est manipulée par la religion ou laïcité du pays et de l’étatisme où elle se trouve.
Couche après couche les identités sont imprimées sur cette âme, c’est-à-dire sur les vaisseaux à travers lesquels elle fonctionne dans ce monde, créant une barrière entre l’âme et sa Source (le ‘Je’).

Tout ce qui vit cherche la Félicité, même un Caillou. D’autre part le cerveau n’est qu’un outil, de la même manière qu’un récepteur de télévision ne fabrique pas ses programmes qui eux sont fabriqués par des studios comme ceux d’Hollywood. Dans nombre de traditions le cerveau est décrit comme un miroir qui se couvre de poussière que la délicate brise de la sagesse d’âme doit balayer. En haut comme en bas et l’inverse dit une devise alchimique, donc le cerveau est dirigé vers le haut (monde spirituel ou le ‘Je’), et vers le bas (monde matériel ou le ‘je’). Avoir une conscience est la capacité de savoir comment nous dirigeons notre cerveau. Le mental c’est le LABORATOIRE où le labeur doit être fait.

Celui qui réalise le Soi ou Instant est un Adepte, un Maître de Sagesse, ou le Soi (sans dualité sujet-objet) ; là où se trouve la spontanéité : moments très brefs où nous cessons de nous préoccuper de nous-mêmes durant quelques secondes. C’est à ce moment là que nous devenons vraiment « compétitif dans ce monde ».
De nos jours le mot Illuminati est totalement négatif au détriment de la véritable illumination ou vison libératrice de l’ego. Aujourd’hui un illuminé est un salaud, un fou, quelqu’un qui a perdu la tête, et les gens veulent le tuer, car, par compassion, par gentillesse, par « morale », et selon notre niveau de compréhension, nous ne pouvons pas permettre que l’un des nôtres soit traité de cette façon !
Dans l’illumination tout devient possible parce qu’il y a abolition du mental. Ainsi tout est lié : « Si un homme parle ou agit avec une mauvaise pensée, la douleur le suit comme la roue suit le pied du bœuf qui tire le chariot » (Loi enseignée dans le Dhammapada).

Comme déjà écrit de nombreuses fois sur le site, dans le futur proche il n’y aura plus aucun gouvernement, plus aucun étatisme sur cette planète, parce que la plupart des individus de l’humanité future sera composé de Réalisés du Soi ou Adeptes. Tout but de la vie est identique à la plante qui se dresse et fait pousser ses feuilles et ses fleurs et ses fruits.
Ce monde débarrassé de tout étatisme aussi bien républicain que monarchique est la finalité où l’être humain sera enfin capable de se gouverner lui-même, parce la maîtrise de l’ego est l’objet conscient ou inconscient de toute souveraineté. Un humain qui n’a pas appris à se gouverner ne peut sans danger être privé de guide. Aujourd’hui il est facile de commander aux autres ; il est difficile d’obtenir de nous-mêmes l’obéissance !
Autrefois seuls ceux qui savaient gouverner les peuples savaient bien se gouverner eux-mêmes. Ce temps là sans étatisme s’appelait « ÂGE D’OR ». Il est toujours là, d’où la finalité de notre monde sans étatisme et sans gouvernement aucun.