Ici-bas nous ne sommes que des voyageurs sur cette planète, donc seulement une phase de l’évolution spirituelle : RETROUVER NOS ORIGINES : LA FÉLICITÉ, parce que la vie et la conscience ne forment qu’un TOUT : l’Univers ne peut qu’être de la CONSCIENCE qui est la source de ce que nous « voyons » ici-bas : on part de l’intérieur pour aller vers l’extérieur, et non le contraire comme le pratiquent les physiciens salariés et leurs
« jours ouvrables » ! La Conscience crée l’Univers, et non le contraire comme le veulent les marxistes et autres capitalo-socialistes de ce monde du
« jour ouvrable ».
L’Univers, c’est la Vie, alors AVANT LA VIE TERRESTRE, il y a nécessairement une « intelligence » ou Conscience Première d’où découle la Matière, et avec elle l’idée ou opinion de « temps et espace » (idéation ou vagabondage mental). Il n’est pas possible de parler de « mort de la conscience » à la mort physique d’une personne : la vie ici-bas N’EST QU’UN PASSAGE, UNE ÉTAPE. La Conscience de chacun de nous N’A PAS DE LIMITE, par conséquent elle EST, et n’a pas à être prisonnière du temps et de l’espace. La Conscience est à la fois dans le corps humain, du temps de son passage ici-bas, et en dehors de ce corps mortel : elle est le Soi.
Des « chercheurs » croient que la
conscience c’est DANS LE CERVEAU, alors en bons matérialistes du CAC40 ils se proposent de
« congeler le cerveau » après le décès ; un cerveau en boîte de conserve en quelque sorte, que pourra ouvrir une autre personne googlisée ou transhumanistée : il se mettre ce cerveau en lui. Comme toujours en capitalo-socialisme, ce seront les Couilles en Or ou riches qui pourront se parer d’un nouveau cerveau… Voilà de quoi l’ego actuel est capable… D’ailleurs, comme le
« cerveau boîte de conserve de l’information », l’ego de l’après 1789 invente une nouvelle congélation : LE MUSÉE (qui dans son sens premier est une simple école d’art : LES MUSES, DONC SIMPLEMENT LA CONSCIENCE).
Comme nombre d’autres personnes, je crois qu’il existe une quantité d’Univers à l’Infini, ce qu’on appelle
« Univers parallèles », comme par exemple une particule, un
« sucre » ou domino dans le cas de son effet, peut être présent, dans le ici et maintenant, partout, et de manières quelquefois infinies.
Ainsi, si un corps meurt dans un Univers, sa Conscience peut migrer dans l’Instant vers un autre Univers, et entrer et sortir de ce corps, ainsi de suite et à l’Infini. Ce qui correspond à une Réincarnation de la Conscience, une sorte de
« recyclage » de la Conscience qui existera évidemment dans ou au-dehors du corps physique.
Comme écrivait Jean Coulonval dans
Synthèse et Temps Nouveaux : « Rien de nouveau sous le Soleil. Il n’y a de nouveau que ce qui a été oublié. Les accidents sont en quantité indéfinie dans le spatio-temporel : mais les Essences sont immuables, non soumises à l’histoire [le HOTC : Histoire-Opinions-Temps qui coule], éternelles ».
Coulonval écrivait aussi que la Science actuelle rejoint et même dépasse la religion traditionnelle abrahamiste, la Science actuelle indique de façon plus juste, parce que de moins en moins prisonnière de l’opinion, la voie vers la Réalisation du Soi, la voie vers le Soi, vers Dieu, la Conscience, le
Centrum Centri, etc., selon le point de vue de chacun et son degré de conscience.
Évidemment avec l’arrivée en force des banquiers suite à l’après 1789, des changements, et biologiques et de civilisation sont
« en marche », et vu l’état des consciences, cela apportent de nouveaux risques majeurs, que les trois religions abrahamistes ne sauront jamais résoudre :
c’est terminé pour elles. Par exemple, le danger de créer de nouvelles formes de vie. Voir par exemple le séquençage du génome humain, qui pose des problèmes de conséquences éthiques, sociales, juridiques.
Pour en revenir à la tablettomanie, je dirais même tablettopsychose, sujet en titre, cela va engendrer L’ANGOISSE, si remarquable dans ce culte du narcissisme et de la compétition à
« suis-je le plus beau, le plus performant », etc., bref, le
« Nouveau vu à la télé ! » (ou maintenant sur
Youtube). Angoisse si vendeuse pour psychiatres et Big Pharma et ses drogues légales, et business pour l’économie mondiale de la drogue « illégale ».
Si l’angoisse était utile au temps du Paléolithique, de nos jours qui vendent du confort à n’en savoir qu’en faire, l’anxiété est devenu une maladie, qui va provoquer des attaques de panique, des phobies, des troubles obsessionnels compulsifs, etc. Tous bénéfice extraordinaire pour ce business lié à la production d’anxiolytiques, de tranquillisants, de drogues pour sortir de la dépression, etc.
L’opinion naît dans l’ego, le ‘je’, ce qui se confronte avec l’extérieur ou environnement, avec les autres. Le ‘je’ c’est la façade, la couverture sociale, l’identité formatée, la protection ou tout confort que confère la « carte d’identité » ; en faite une
« carte de non-identité », parce que le social nous force à ne pas être nous-mêmes. L’ego nous force à ne plus être en contact avec les qualités qui composent notre emprunte mentale unique, celle qui est la plus proche du Soi universel. Et dans le social, ce n’est jamais notre moi le plus profond, le plus proche du Soi, qui se trouve engagé dans les relations avec les autres. À sa place, nous avons UNE COUVERTURE, UNE FAÇADE qui cache des subpersonnalités, toutes sous le contrôle de façade de l’ego, ce GRAND ARCHITECTE, GRAND ADMINISTRATEUR qui déterminent nos opinions-sentiments et comportement. Alors c’est le tout confort de l’ego avec peur permanente et diffuse que, si l’autre personne savait réellement qui nous sommes, elle partirait en courant !!! Bien que nous ne sachions pas nous-mêmes comment est cette personne « réelle », puisque en définitive tout est dans le mental.
A-TEINDRE : NE PAS TEINDRE.
TEINDRE dans cet exemple du conte du Tigre-Chèvre.
Une Tigresse allait mettre bas. Un jour qu’elle chassait, elle découvre un troupeau de Chèvres, et malgré son état de faiblesse elle réussit à tuer une Chèvre. Cependant, le stress d’avoir chassé précipita l’accouchement, elle en mourut en donnant naissance à un petit Tigre mâle. Les Chèvres qui s’étaient enfuies revinrent quand elles sentirent le danger écarté. S’approchant de la Tigresse morte, elles trouvèrent le bébé Tigre et l’adoptèrent en l’intégrant au troupeau (le social).
Le petit Tigre grandit parmi les Chèvres et était persuadé d’en être une lui aussi : il bêlait de son mieux, avait l’odeur d’une Chèvre et ne mangeait que des végétaux. Le problème vient quand un Tigre adulte et âgé vient s’en prendre au troupeau, et tua une des Chèvres. Les autres s’enfuirent en voyant ce danger, mais le jeune Tigre-Chèvre ne vit aucune raison de s’enfuir : il ne ressentait aucun danger.
Le vieux Tigre ne comprenait pas la situation face au jeune Tigre-Chèvre, qui bêlait comme une Chèvre, sentait l’odeur de la Chèvre, agissait comme une Chèvre. Par instinct le vieux Tigre prit par la peau du cou le jeune Tigre-Chèvre, le traîna jusqu’à un plan d’eau proche et, tout en se désaltérant il lui montra son reflet dans l’eau. Le jeune Tigre-Chèvre n’eut aucune réaction devant son reflet. Le vieux Tigre ramène alors le Tigre-Chèvre à l’endroit où se trouve la Chèvre morte qu’il venait de tuer. il arrache un morceau de viande de Chèvre et le fourre dans la gueule de son petit compagnon.
Évidemment le jeune Tigre-Chèvre manqua de s’étouffer et recracha cette viande crue, lui qui ne mangeait que des végétaux. Seulement le vieux Tigre insiste : après plusieurs tentatives, il réussit à coincer un nouveau morceau de viande de Chèvre dans la gueule du petit Tigre-Chèvre, et cette fois un changement se produisit.
Le jeune Tigre s’éloignait de sa
« couverture sociale de Chèvre » : il mangeait la chair crue et le sang encore tiède et semblait y trouver du plaisir (il ne recrachait plus rien). Et même, quand il eut fini de mâcher et avalé, il s’étira, puis, pour la première fois de sa vie il émit un puissant rugissement, celui du Chat de la Jungle. Puis les deux Tigres disparurent dans la Brousse. (En référence à Heinrich Zimmer :
The Philosophy of India, il appelle le premier rugissement du jeune Tigre :
« Rugissement de l’éveil »).
« Rugissement de l’éveil » : presque, toucher la Réalisation du Soi, c’est-à-dire retrouver LA PORTE D’ENTRÉE DU SOI. C’est-à-dire la dé-couverte intérieure que nous sommes plus que ce que nous croyons être. Soit dé-couvrir le masque du social et du conditionnement qui nous ont fait nous vêtir de ce que nous appelons
« identité », qui exprime si mal notre être essentiel (identité devenue la
« couverture sociale »).
Dans le cas du jeune Tigre-Chèvre, il n’était pas vraiment lui-même, il ne pouvait donc pas exprimer totalement sa vie, il était comme un SURVIVANT, UN SURVIVANT COINCÉ DANS UN FAUX SOI : le petit Tigre ne manifestait qu’une
« subpersonnalité » de Chèvre avant sa rencontre avec un de ses semblables, qui l’éveilla à son être essentiel : le Tigre qu’il était réellement.
Symboliquement, et au minimum depuis les 10.000 ans de cette voie de l’Agriculture, NOUS SOMMES TOUS DES TIGRES-CHÈVRES : TOUS ÉLEVÉS COMME DES CHÈVRES : nous sommes tous élevés dans des cultures et des familles où nous apprenons à penser, sentir et voir selon des manière spécifiques, prédéterminées et codifiées par d’autres. Parce que des formatages acquits sont tout ce que nous connaissons du spatio-temporel, alors nous supposons naturellement que le monde extérieur est une « réalité » telle que nous la percevons avec nos pauvres cinq sens, et que ce monde « existe réellement », et que l’ego, le ‘je’, est cette seule réalité, DONC TOTALE ILLUSION QUI MAINTENANT ARRANGE CE RÉGIME DÉNONCÉ ET SON CAPITALISME.
Par exemple si un homme est élevé dans une famille d’intellectuel, si cet homme ne crois qu’en la « raison », il est dans la même situation que le jeune Tigre-Chèvre. Cet homme ne saura rien de son « autre nature » (vraie nature) ; il ignorera même ses sentiments essentiels, ses intuitions profondes ; il n’aura pas accès aux informations qui proviennent de ces autres sources et surtout de celle provenant du Soi. Il est privé de la vraie richesse que les « autres natures » pourraient lui apporter, ces parties essentielles OUBLIÉES au fond de son mental.
Dans l’actuelle culture du narcissisme, les gens sont au stade du Tigre-Chèvre qui voit, comme Narcisse, son reflet dans l’eau mais ne moufte pas, alors que Narcisse prisonnier de son ego le renforçait en croyait devenir un « vrai Tigre ». Il « croyait » seulement, parce qu’il restait dans la dualité de son reflet dans le miroir, ce qui au bout d’un moment ne semble pas le cas du jeune Tigre : il rugit enfin ; Narcisse fait de la fixation, du gèle, de la paralysie et se noie dans son reflet,
De nos jours il se noie dans son smartphone et ses réseaux sociaux !