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LAÏCITÉ À LA FRANÇAISE et achat Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 10-06-2023 22:41

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Démocrapitaliste, Diable, Dragon, Echo, Egopinion, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, Hararielisme, HOTC, Images, Jardin, Laïcité, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Mental, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Spontacratie, Tore, Transhumanisme, Utotalitarisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
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LAÏCITÉ À LA FRANÇAISE et achat
Les citoyenisés français supposent qu’il y a dans
leur monde deux ‘je’ : l’un vulgaire et irréel dont
tout le monde est conscient puisqu’appelé par
convention : ”laïcité”, l’autre supérieur et
Seul Réel qu’il s’agit de réaliser et qui est
appelé par le Pour-Voir (pouvoir) : croyance
(laïcité, ”liberté d’expression”) c’est-à-dire
quelque chose de TRÈS SECONDAIRE au mental du
pouvoir, QUELQUE CHOSE D’INUTILE POUR LE BUSINESS
DU TOUJOURS PLUS….
Alors que toute leur vie tourne autour du
CRÉDIT-CRÉDOT-CRÉANCE-CROYANCE-CONFIANCE
et que leurs banques s’appelaient naguère :
”Marchands de confiance”.
 
 
« Vous n’êtes pas conscient de vous-même quand vous dormez, mais vous l’êtes à l’état de veille.
Quand vous êtes réveillé, vous dites que vous avez dormi. Vous ne le saviez pas en état de sommeil profond. L’idée de la diversité a donc pris naissance en même temps que la conscience du corps ; cette prise de conscience du corps s’est produite à un certain moment ; elle a un commencement et une fin [ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître]. Ce qui a une origine doit être quelque chose. En quoi consiste ce quelque chose ? C’est la conscience du ‘je’. Qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? En trouvant la source, vous réalisez l’état de Conscience absolue. […] Le monde n’est pas extérieur. Les impressions ne peuvent pas avoir une origine externe, parce que le monde ne peut être connu que par la conscience. Le monde ne dit pas qu’il existe. Ce n’est que votre impression, même si elle n’est pas cohérente ni continue. Dans le sommeil profond, le monde n’est pas connu ; il n’existe donc pas pour l’homme qui dort. Par conséquent, le monde est la suite de l’ego. Trouvez l’ego. La découverte de sa source est le but final ». (Ramana Maharshi, entretien 53 du 15-6-1935).

« Le mental n’est qu’une projection du Soi qui apparaît à l’état de veille. Lorsque vous dormez profondément vous ne dites pas de qui vous êtes le fils, etc. Mais dès que vous vous réveillez, vous vous prétendez tel ou tel, vous reconnaissez le monde et ainsi de suite. Or, le monde n’est que loka [ce qui est perçu, le Pour-Voir]. Loka = lokyate iti lokah (Ce qui est perçu est le monde.) Ce qui est donc vu est le loka ou le monde. Quel est l’oeil qui le voit ? C’est l’ego qui apparaît et disparaît périodiquement.
Mais vous existez toujours. Par conséquent CELA qui se trouve au-delà de l’ego est la Conscience – le Soi.
Dans le sommeil profond, le mental est immergé mais il n’est pas détruit. Ce qui est immergé tôt ou tard émergera. Cela peut se passer aussi en méditation. Mais le mental qui est détruit ne peut plus réapparaître. Le but du yogi doit être de détruire le mental et non pas de plonger en état de laya [dissolution temporaire du mental].
Dans la paix du dhyâna [contemplation, méditation], le laya se produit, mais cela n’est pas suffisant. Il faut aussi avoir recours à d’autres pratiques pour détruire le mental. Il y a des gens qui sont entrés en samâdhi [transe, absorption totale dans la contemplation mais temporaire] avec une pensée insignifiante et longtemps après, en se réveillant, ils ont retrouvé cette même pensée. Entre-temps, des générations entières ont disparu du monde. Un tel yogi n’a pas détruit son mental. Le détruire veut dire ne pas l’admettre comme existant en dehors du Soi. Même en ce moment, le mental n’existe pas.
Reconnaissez-le. Comment le pourriez-vous autrement que dans vos activités quotidiennes ? Elles se déroulent automatiquement. Sachez que le mental qui les commande n’est pas réel, il n’est qu’un fantôme procédant du Soi. Voilà comment le mental peut être détruit [le scribe de la page souligne] ». (Ramana Maharshi, entretien 76 du 29-9-1935).

IL N’EXISTE PAS D’IMMORTALITÉ INDIVIDUELLE COMME TENTENT DE LE FAIRE CROIRE LES TRANSHUMANISTES DU CACA40 ET AUTRES VALLÉES SILICONÉES : LA DÉLIVRANCE N’EST PAS INDIVIDUELLE (elle n'est pas non plus mondialiste du caca40 et autre régime républicain de la marchandise), LA DÉLIVRANCE FOURGUÉE PAR LE RÉGIME ENTRE DANS LE CADRE UTILITAIRE ANGLO-SAXON DU EYES CANDY, DE L’ESBROUFE POUR, ”À LA FIN DE LEUR TEMPS”, IMPOSER UN ESCLAVAGE NUMÉRIQUE DANS CETTE CROYANCE AU CORPS.
Dans la non-dualité Dedans-Dehors il ne peut exister une ”amélioration” ou une ”augmentation” (de salaire, des prix, de réalité, de l’homme…).


« La douleur n’existe qu’aussi longtemps que l’on s’identifie à une forme définie. Si cette forme est transcendée, on saura que l’unique Soi est éternel. Il n’y a ni mort ni naissance. Ce qui est né, c’est seulement le corps. Le corps est une création de l’ego. Mais l’ego n’est pas perçu en l’absence de corps. Il est toujours identifié avec le corps.
C’est la pensée qui pose problème. Que l’homme sensé se demande s’il était conscient de son corps lorsqu’il dormait profondément. Pourquoi le sent-il à l’état de veille ? Mais, bien que le corps ne soit pas ressenti durant le sommeil, est-ce que le Soi n’en existait pas moins ? Comment était cet homme en sommeil profond ? Et comment est-il à l’état de veille ? Quelle est la différence ? L’ego émerge, c’est le réveil [appelé par certains : ”réalité”]. En même temps les pensées s’élèvent. Que l’homme trouve à qui appartiennent ces pensées. D’où proviennent-elles ? Elles ne peuvent que provenir du Soi conscient. S’en rendre compte, même vaguement, aide à l’extinction de l’ego. C’est alors que la réalisation de l’unique Existence infinie devient possible. Dans cet état il n’y a pas d’individus en dehors de l’Existence éternelle. Il ne peut donc plus y avoir de pensée de mort ni de lamentations.
Si l’homme considère qu’il est né, il ne peut pas éviter la peur de la mort. Qu’il cherche donc s’il est né ou si le Soi a quelque naissance. Il découvrira que le Soi existe depuis toujours, que le corps qui est né se réduit à une pensée et que l’émergence de celle-ci est la racine de tout le mal.
Trouvez d’où jaillissent les pensées. Alors vous demeurerez dans le Soi toujours présent au plus profond de vous-même (1) et vous serez libéré de l’idée de la naissance ou de la peur de la mort » […] Ce qui est né doit mourir. L’illusion est concomitante à l’ego qui s’élève et disparaît. Mais la Réalité ne se lève ni ne disparaît jamais. Elle demeure éternelle ». (Ramana Maharshi, entretien 80 du 3-10-1935).

« La conscience est apparue en un éclair et a disparu de même [la fameuse ”raison” du siècle de l’obscurantisme français]. Ce qui a un commencement doit avoir une fin. Ce n’est que lorsque la Conscience suprême, toujours présente, est réalisée qu’elle devient permanente. À vrai dire, la conscience est toujours avec nous. Chacun sait : « Je suis » !
Personne ne peut nier son propre être (1). L’homme, en sommeil profond, n’en est pas conscient ; quand il est éveillé, il semble en avoir conscience. C’est pourtant toujours la même personne. Il n’y a aucun changement entre celui qui dormait et celui qui est éveillé. En sommeil profond, il n’était pas conscient de son corps. Ce n’est qu’au réveil qu’il en prend conscience. La différence réside donc dans l’émergence de la conscience du corps et non dans quelque changement de la conscience réelle.
Le corps et la conscience du corps apparaissent et disparaissent ensemble.
Tout cela revient à dire qu’il n’y a pas de limitations au cours du sommeil profond, alors qu’il y en a à l’état de veille. Ce sont ces limitations qui constituent la servitude ; la sensation : « Je suis le corps » est l’erreur. Ce faux sens du ‘je’ doit disparaître. Le vrai ‘Je’ est toujours là. Il est présent, ici et maintenant. Il n’apparaît ni ne disparaît jamais. Ce qui est doit perdurer à jamais. Ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître. Comparez l’état de veille et le sommeil profond. Le corps apparaît dans un état, mais pas dans l’autre. C’est pourquoi le corps doit périr. La conscience, étant préexistante, survivra au corps. En fait, il n’est personne qui ne puisse dire : « Je suis ». La cause de tous les malheurs est la fausse croyance : « Je suis le corps ». Cette fausse croyance doit disparaître.
C’est cela la Réalisation. La Réalisation n’est pas l’acquisition de quelque chose de nouveau et ce n’est pas non plus une faculté nouvelle. C’est simplement la suppression de tout camouflage ». (Ramana Maharshi, entretien 96 du 13-11-1935).

« Non. Seulement la quête « Qui suis-je ? » est nécessaire. Ce qui continue d’exister pendant le sommeil profond et l’état de veille reste toujours le même. Mais, à l’état de veille, il y a le sentiment d’être malheureux et puis l’effort pour le chasser. Si on vous demande qui sort du sommeil, vous dites : « Je sors ». On vous demande maintenant de vous accrocher fermement à ce ‘je’. Si vous y parvenez, l’Être éternel se révélera. L’investigation sur le ‘je’ est le point important, et non pas la méditation sur le Coeur. Il n’y a rien qui soit interne ou externe. Les deux veulent soit dire la même chose ou ne rien dire du tout ». (Ramana Maharshi, entretien 131 du 6-1-1936).

« La distinction entre conscience et inconscience relève du domaine mental, lequel est transcendé par l’état du Soi réel ». (Ramana Maharshi, entretien 136 du 15-1-1936).
Il en est de même de la laïcité : la distinction entre temporel et spirituel relève du mental, de la raison, du calcul, et donc de l’opinion, de la CROYANCE au niveau de la croyance au spatio-temporel et au conventionnel mondialisant, qui uniformise en CROYANT harmoniser !
« Qu’est-ce qui a pris naissance ? Qui appelez-vous un homme ? Ces questions ne se poseraient pas si, au lieu de chercher des explications sur la naissance, la mort, la vie après la mort, etc., vous vous demandiez qui et comment vous êtes en ce moment. Vous êtes toujours le même, que ce soit en sommeil profond, en rêve ou à l’état de veille. Le jîva  [être vivant, âme individuelle] est-il la pensée ‘je’ ou est-il le corps ? Est-il une pensée ou est-il notre nature ? Ou est-ce l’expérience de vivre, etc., notre nature ? » (Ramana Maharshi, entretien 186 du 13-3-1936).

- M. : Dans le sommeil sans rêve, il n’y a ni monde, ni ego, ni souffrance ; mais le Soi subsiste. À l’état de veille, tout cela existe ; pourtant le Soi est présent aussi. Il suffit par conséquent de se débarrasser des phénomènes transitoires, afin de réaliser la béatitude toujours présente du Soi. Votre nature est Félicité. Découvrez ce sur quoi tout le reste se superpose, et vous demeurerez le pur Soi.
- Q. : Oui. Cela revient à balayer les limitations étrangères pour découvrir le Soi toujours présent. C’est ce que dit Shankara. Il n’y a rien à atteindre, rien à perdre. (Entretien 189 du 19-5-1936).

« Le ‘Je’ est toujours là – en sommeil profond, en rêve et à l’état de veille. Celui qui dort est le même que celui qui parle actuellement. Il y a toujours le sentiment du ‘Je’ (1). Ou niez-vous votre existence ? Non. Vous dites : « Je suis ». Découvrez qui est ». (Ramana Maharshi, entretien 197 du 9-6-1936).

La LIBÉRATION commence par la PUTRÉFACTION ou RENONCEMENT : ”Il suffit de s’abandonner. S’abandonner, c’est s’en remettre à la cause originelle de son être. Ne vous faites pas d’illusions en vous imaginant que cette source est un dieu en dehors de vous. Votre source est en vous. Abandonnez-vous à elle. C’est-à-dire cherchez cette source et immergez-vous en elle. C’est parce que vous vous imaginez être en dehors d’elle que vous soulevez la question : « Où est la source ? » (Ramana Maharshi, entretien 208 du 18-6-1936).

« C’est parce que vous vous imaginez être en dehors d’elle » = SORTIR DE L’UNIVERS POUR LE VOIR, POUR LE POSSÉDER, POUR LE BOUFFER COMME UN FRUIT PRODUIT D’UN FAIRE/FER QUI ROUILLE.
« SORTIR » de l’Univers = ”Comme si” et ”Identification” : UNE PENSÉE OU AUCUN PHÉNOMÈNE NE PEUT EN EXAMINER UNE AUTRE, LA PENSÉE AINSI PRODUITE APPARAÎT EN ”COMME SI” CELA ÉTAIT POSSIBLE ;  c’est pourquoi il ne peut pas exister de ”science de l’Homme” puisque toute science naît d’une dualité ou dialogue entre un sujet qui étudie et un objet étudié ; si bien que l’humain étant ontologiquement, en ses essences, la globalité de l’Être et de l’ex-istant ou Univers, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un ”Univers” qui lui serait au Dehors ! (4)

La LAÏCITÉ À LA FRANÇAISE SE CROIT ”UNITÉ”, COMME SI ELLE PARLAIT DE DIEU : « Si pour décrire cet état [la résorption de l’ego, du ‘je’, dans le Soi] tu parles [les possesseurs du pouvoir républicain] d’ « unité », il demeurera encore une trace résiduelle du ‘tu’ [trace d’un soi personnel qui tente faussement de se différencier du Soi ultime, le Seul Réel]. Par conséquent, sache qu’on ne peut rien en dire », dit merveilleusement clairement La résorption dans le Soi - Ozhivil Odukkam, de Kannudaiya Vallalar, chapitre 1, 49).

LAÏCITÉ À LA FRANÇAISE = LA DIVERSITÉ MARCHANDE DES OBJETS : LES ILLUSIONS, CALAM (OU CALAME, LA MULTITUDES, L’ENSEMBLE OU LE SOCIAL, ET LA CALAMITÉ), EST UNE TENTATIVE DE MAÎTRISER LA FOULE, LA DIVERSITÉ DES ESSENCES (2) PAR LA BAGUETTE MAGIQUE DE LA FÉE REPUBLICAINE DE FAIRE MAÎTRISER LES ESSENCES À SES CITOYENISÉS.

LAÏCITÉ À LA FRANÇAISE = SE VEUT LE TOUT (comme sa ”république une et indivisible”], LA RÉALITÉ QUI COMPREND TOUT, OU TOUT CE QUI NE POURRA JAMAIS ÊTRE, DONC LA SOURCE DU ZÉRO INDIEN, LA FONTAINE DE JOUVENCE OU INFINI POTENTIEL DE CRÉATION. L’actuelle réalité, fausse, dans la mesure où la conscience égoïste appelée ”raison” construite sur le mental sous un crâne nous convainc que c’est seulement elle, la ”réalité”. Ainsi cette ”réalité” devient simplement une autre conception mentale que le mental perçoit comme AU DEHORS DE LUI-MÊME, COMME S’IL ”SORTAIT” DE L’UNIVERS POUR LE VOIR, DONC QUELQUE CHOSE QU’IL CONVIENT D’ACQUÉRIR COMME DEMAIN ON ACHÈTE UN OBJET.

Les républicanistes ou citoyens s’imaginent un monde AU-DEHORS de ce qu’ils sont, tel leur transhumannisme faisant aussi dans le DEHORS, LA PROJECTION, et qui fait que ces gens s’y attachent, Y SONT SOUMIS ; ILS SONT SOUMIS À LEURS DIEUX ; en France ils appellent cette soumission : « Laïcité ». Depuis quelques décennies cette laïcité à la française peut s’appeler « MONDE NUMÉRIQUE » : LE MASQUE DE L’ESCLAVAGE TRANSFORMANT TOUS LES HUMAINS EN OBJETS, ÉVIDEMMENT « POUR LEUR SANTÉ » (depuis le lancement de l’ingénierie sociale des 11-9-2001 pour LE DEHORS : le corps, et du covidisme des 202X pour LE DEDANS du corps et bien-sûr aussi du mental). Évidemment toute cet esclavage en marche numérique se cache là encore derrière le ”respect de votre vie privée”
La laïcité à la française n’est aucunement neutre car elle contient les huit calamités : gain, perte, éloge, blâme, renom, mépris, plaisir, douleur ; tous des dualités de préoccupations mondaines, sociales !

 
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COUPEZ TOUS LIENS ÉLECTROMAGNÉTIQUES À CE QUI SE RATTACHE À CETTE RELIGION MONDIALISTE DU NUMÉRIQUE ET DE SON « IDENTIFICATION » DE TOUS COMME OBJETS EXPLOITABLES.
RAPPEL : Une VRAIE IDENTITÉ EST IDENTIQUE À RIEN, DONC ET IDENTIQUE AU TROU, puisque dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à voir ou à identifier.


Dans un Trou on ne voit pas, on EST. « VOIR EST SEULEMENT ÊTRE » (Ramana Maharshi, Padamalai, la conscience-Être).

C’est comparable au deux Routy en haut de page : dont les deux regards comme un seul embrasse deux directions diamétralement contraires, la pensée de l’identique rassemble et confond les deux concepts contraires du même et de l’autre ou du DEDANS et du DEHORS : désignant à la fois et contradictoirement ce qui est SANS ÉGAL, SANS COPIE, et ce qui est ÉGAL À QUELQUE CHOSE DU DEHORS. Bref, impossible de penser le même sans penser en même temps son DEHORS ; impossible d’imaginer une identification qui ne passerait pas par l’artifice illusoire d’un « ne pas être identique » DONC DE SE CITOYENISER, comme l’aliénation actuelle de la numérisation du monde, laquelle a d’ailleurs commencée dans l’enregistrement des naissances des enfants humains, puis dans l’imposition quasi obligatoire de la banale « carte de non-identité » (puisque elle stipule que je ne suis pas identique à ma voisine du cinquième étage : je suis ”autre” par rapport à elle).

Cette fabrication du DEHORS, de l’autre, dans le DEDANS, donc du SINGULIER (seulement Un, pas deux) dans l’identique ou dans le vulgaire, le banale, ne doit évidemment pas s’entendre dans le sens productiviste actuel d’un socialisme façon ”complémentaire”, des ”collaborateurs”, ou d’objets (connectés) qui s’additionnent dans une usine ou des citoyens formant une classe, un groupe particulier (d’électeurs) !
Car le même ou le DEDANS, et l’autre le DEHORS ne peuvent pas tomber dans la racine du mal (3), qui fait tomber le même du côté du réel, et l’autre : du côté de l’illusion ! L’identité du Seul Réel ne se traduit que par la Manifestation du Seul Réel, ainsi on ne la possède pas, ON NE L’ENREGISTRE PAS… ON NE L’ENSEIGNE PAS (on ne la signale pas par un bonnet phrygien !)
Manifestation du Seul Réel = SINGULARITÉ : ”Ce qui EST, est seulement UN, pas deux ; et même cela ne vous exclut pas. Cela n’est assurément pas différent de vous. Dans votre Nature véritable [svarupa], vous seul existez sans aucune seconde entité. La Réalité, qui est non duelle et qui est notre Nature véritable, est incompatible avec la conscience qui objective [la raison qui calcul], laquelle s’est scindée en deux. Au sein de la Connaissance véritable [jnana], il ne se produit vraiment jamais la moindre opposition à une chose qui lui sera autre”. (Ramana Maharshi, Padamalai, La non-dualité du Soi).


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REJOINT LE « VOUS N’ÊTES PAS NÉ », de Ramana Maharshi :
- Q. : Voulez-vous dire que je ne suis pas né ?
- M. : Oui. Vous pensez maintenant être le corps et c’est pourquoi vous vous identifiez à la naissance et à la mort de celui-ci. Mais vous n’êtes pas le corps et, par conséquent, vous n’êtes pas soumis à la naissance ni à la mort [et à la théorie de la renaissance].
(Entretien 644 du 3-3-1939).
« La réincarnation n’existe que si vous êtes incarné. Mais là vous n’êtes même pas né » (entretien 164 du 24-2-1936).

L’IDENTITÉ EXISTERAIT SI LA DUALITÉ DEDANS-DEHORS EXISTAIT, donc si l’autre, le DEHORS, le MONDE, la RÉFÉRENCE, le SOCIAL existait. Voilà pourquoi depuis le citoyenisme du 1789 français l’identification, l’I-denti-focalition de tous est si important à travers son tous connectés informatique.
Si le DEHORS, L’AUTRE, existait, il serait possible d’identifier quoi que ce soit, MAIS, COMME CE DEHORS N’EXISTE PAS (3), CERTAINS AUX GROS EGO ET GROS COMPTES EN BANQUES NOUS LE FONT CROIRE ET NOUS MARQUE COMME MARQUE DE LA BÊTE À DOMESTIQUER !!!

DOMESTIQUER = DEDANS-DEHORS COMME « GARANTIR » LA CHOSE-OBJET : L’AUTRE, LA COUVERTURE SOCIALE SEMBLE LE « GARANT » DE L’IDENTIFIABLE : IL REVIENT « RECONNU » (comme un ”auteur ou un artiste reconnu”, donc qui a besoin du DEHORS pour être reconnu, il lui faut donc une ”garantie extérieure”).

Si le Seul Réel est le SEUL, alors il manquera toujours DE CROYANTS, DONC DE LAÏCITÉ (ou d’électeurs, et de salariés au pouvoir d’achat), donc de RECONNAISSANCE PAR LE DEHORS ! Puisque la plus petiote reconnaissance implique le RE, l’appoint du DEHORS, de l’AUTRE, du SOCIAL ; voilà pourquoi le social est devenu si TYRANNIQUE DE NOS JOURS DU TOUT NUMÉRIQUE, DU TOUS CONNECTÉS, QUI PLEURE SA PERTE DU SEUL RÉEL. ALORS CE SOCIALISME, CE MONDIALISME, VEUT « CONNAÎTRE » DE FAÇON OBJECTIVÉE, C’EST-À-DIRE NUMÉRIQUE PAR SON INFORMATIQUE, COMME UNE OMNISCIENCE QUI NE SERA QU’UNE ILLUSION, PARCE QU’EN VÉRITÉ, LE FAIT DE CONNAÎTRE DE FAÇON OBJECTIVÉE N’EXISTE PAS (en réf. à Ramana Maharshi, Padamalai, L’omniscience).
Le Seul Réel manquera TOUJOURS à être reconnu par les cinq sens et la ”raison” puisqu’une telle IDENTIFICATION-RECONNAISSANCE implique, par son RE, l’appoint d’un DEHORS que sa propre définition exclut ! Bref, implique la VISION-SAISIE-IDENTIFICATION DU TROU !!!

Alors les Abrahamistes du Salut ont trouvé la solution : l’autorité de tout messie consiste en son absence, comme la carotte attachée à distance de la tête de l’âne pour le faire avancer ne doit pas être bouffée, le messie ne doit JAMAIS arriver, sinon le moteur est cassé : si l’âne arrive à bouffer la carotte, il n’avance plus, à moins de lui faire miroiter une nouvelle carotte. AINSI MARCHE LE COMMERCE, LE SOCIAL, L’ÉCHANGISME du toujours plus : le consommateur doit être perpétuellement insatisfait, agité, angoissé et blasé : la consommation sera l’unique mode de vie humaine, les masses doivent donc sans arrêt ressentir UN APPÉTIT INSATIABLE, UNE LOI DE SUCCION IMPLACABLE, TYRANNIQUE, soit SUBIR UNE GRAVITATION ABSOLUE, UN PLOMB ABSOLU (un Moi-Individuel augmenté sous masque socialiste de ”Vivre ensemble”).

Le ”Je pense donc je suis” de Descartes = le productivisme ou chaîne sans fin de raisonnements : « ”La nature du Soi, ou ‘je’ doit être la lumière. Vous percevez toutes les modification et leur absence. Comment ? Dire que vous recevez la lumière d’un autre amènerait à se demander d’où il l’a reçue lui-même et il n’y aurait pas de fin à cette chaîne de raisonnements. Vous êtes donc vous-même la Lumière”.
”D’abord on voit le Soi comme objets, ensuite comme le Vide et puis comme le Soi. C’est seulement dans cette dernière étape qu’il n’y a pas de ‘voir’ [comme dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à voir] car voir, c’est Être [le scribe de cette pas souligne] ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 21-7-1946).

Laïcité = croyance : « Les idées fictives naissent dans les objets extérieurs, et le mental, à l’intérieur, lui tient lieu de support. Telles sont les deux causes de l’erreur : Il serait vain d’en chercher une troisième ». (Soûtra de l’Entrée à Lankâ, Stance 58, extrait).

Notes.
1. AINSITÉ : ni s’enfuir, ni s’approcher. Le Centre est nulle part et la Circonférence est partout.
Ni apparaître, ni disparaître, seulement « Je suis ce JE SUIS » ou immortalité, éternité du ‘Je’. Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : « Il m’arrive encore de désirer le retour au Néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçois que c’est impossible. Retour au Néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le Néant, le Rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ».

L’œil ne peut fonctionner qu’en utilisant la lumière émanée du soleil, sans cela l’œil est inutile. De même, le jiva ou individu ne peut fonctionner qu’en utilisant la Conscience [le Sel…] qui émane du Soi. Également, de même que l’œil ne peut fonctionner que dans la lumière réfléchie du monde des Essences. S’il l’œil se tourne pour regarder le Soi, il sera entièrement effacé et se fondra dans le Soi avec lequel il ne fera plus qu’un, comme le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source. C’est le EST, le « Je suis ce JE SUIS ».

2. ESSENCE : dans le sens par exemple du principe de l’outil appelé tour : déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne, produisant des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe SERAIT, Essence éternelle du tour ; mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe ou Essence : l’ex-istant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucun machine, même construite par un transhumaniste : la recherche ou le bricolage peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas.…. Quand un humain découvre un principe, c’est qu’il le portait déjà en lui, comme une plaque photographique non révélée, dans les structures intimes de son être.

ESSENCE: ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’Essence ne peut produire l’Essence. « L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive, c’est faire erreur ».

3. - Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou
Eucharistie (dans son sens en la
croyance au corps ou attraction
”universelle”, la ”valeur d’échange”,
la ”baisse du taux de profit”].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme, jusqu’à la
gloutonnerie spirituelle].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)

4. « Maitreya, considère bien cet exemple : soit une forme donnée que l’on voit apparaître dans un clair miroir en pensant que l’on voit une image. La forme et l’apparence de son reflet se manifestent comme deux choses différentes. De même en est-il pour la pensée ainsi produite et pour l’objet du recueillement appelé ”image” ou ”reflet” : ils apparaissent comme des objets différents”. (Soûtra du Dévoilement du sens profond, chapitre 8).
Revient à dire qu’il n’y a pas d’objet extérieur sans conscience et de conscience sans objet, que confirme le Bienheureux ou Réalisé dans le Soûtra dans la non-différence entre les formes animés et autres apparences et les images mentales : ”Elles ne sont pas différentes. Mais comme les êtres puérils dont l’intelligence est distordue ne savent pas que ces images, telles quelles, ne sont rien que cognition, leur mental s’en trouve plus distordu encore”.
 
 

Dernière mise à jour : 10-06-2023 23:41

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