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La naissance de Dieu Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 27-11-2023 11:28

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Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Carotte, Celtes, Conformité, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Intelligence artificielle, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Marxengelsisme, Nation, Or, Penser, Racine du mal, Raison, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke, World Economic Forum, Xalemme

 
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La naissance de Dieu
La naissance du nom-la-forme, quel qu’il
soit, caché comme un Dieu ou non, est logiquement
impossible comme l’indique Ramana Maharshi à
l’entretien 264.
La seule chose possible, et Nous la vivons, car
elle existe bel et bien, mais elle a un défaut
provoqué par le spatio-temporel, c’est le ”COMME SI”,
forcément changeant, fallacieux et insaisissable
comme un Dieu, comme un régime politique forcément
changeant dans son ”Plus ça change et plus c’est
la même chose”
, dans une communauté d’humains qui
se CROIENT.
 
L’être humain existe sous le nom-la-forme de
N’ÊTRE PAS : il est seulement UN AVOIR, UN
POUR-VOIR SIGNIFIANT UN MANQUE, CE QUI PERMET
LE COMMERCE : LE CAUSISME DE LA DUALITÉ
CAUSE-EFFET : L’ÉCHANGE.

POUR-VOIR = LE DRAME HUMAIN (le pouvoir), avec la
différence que l’Être réalisé de son vivant ne
voit pas le monde séparé du Soi, c’est-à-dire
QU’IL NE SORT PAS DE  L’UNIVERS : IL EST L’UNIVERS.
Si bien que la connaissance par l’humain de sa
Vraie Nature est impossible puisque toute SCIENCE
naît du dialogue sujet-objet, et l’humain étant
Lui-même l’Univers, la globalité de l’ex-istant :
« Je suis ce JE SUIS », et donc L’EXISTE PAS
conformément à l’entretien 264 du Maharshi,
parce que, COMME DIEU OU « COMME SI », IL
EST EN DEHORS, ou plutôt NI DEDANS NI DEHORS DE
SA CRÉATION-NAISSANCE, SANS RACINE DU MAL (2).
Ce qu’on appelle L’ÊTRE n’est que l’ex-istant.

Donc big paradoxalement la recherche de sa propre
identité ou Vraie Nature EST INSAISISSABLE EN
SON ESSENCE parce qu’il est impossible de jamais
identifier ce qui est le SEUL RÉEL, Réel étant
précisément ce qui, pour être UNIQUE, sans copie,
demeure réfractaire à toute tentative de SAISIE,
D’IDENTIFICATION, DE POSSESSION, D’OÙ
LA NON-NAISSANCE, NI DE DIEU NI DE L’HOMME.




Nagarjuna, Stance 17,30 : « S’il n’y a ni acte ni agent, comment y aurait-il un fruit né de l’acte ? Dès lors, en l’absence d’un fruit, comment y aurait-il quelqu’un pour en jouir ? ».
Acte ou Agent = la même chose.

Et la plus importante Stance 17, 31-33 : « De même que le Maître [le Buddha], par son pouvoir miraculeux, crée un être magique et que cet être magique, magiquement créé, en crée un autre à son tour [et avec l’I.A. Nous entrons plein pieds dans la concrétisation de la MAGIE, avec toutes les causes-effets augmentés], de même l’agent se présente comme un être magique, et l’acte accompli par lui est comme un deuxième être magique créé par le premier [cas illustré par exemple dans les Réplicateurs (des androïdes) dans la série télé Stargate SG1]. Passions, actes, agents, fruits ressemblent à une ville de génies célestes [et de pouvoirs siddhi (1), ou transhumanistes], sont pareils à un mirage [eyes candy hollywoodien], à un songe ».

Évidemment en niant le fruit de l’acte certains vont opinioner de nihilisme. Cependant, il ne s’agit pas ici de la négation de l’acte, de l’agent ou du fruit, ILS SONT SEULEMENT SANS NATURE PROPRE, SANS LEUR Soi. Bref, le fait que l’acte, les passions, les désirs, etc., n’existent pas absolument ne signifie pas qu’ils n’existent absolument pas ; là encore ce serait tomber dans l’opinion de la dualité pur-impur ou bien-mal ; acte, passions, positif négatif, etc., EXISTENT SUR LE MODE DU « N’EST PAS X » (les choses ne sont que des désignations, comme si elles étaient ”numérisées”, de simples imputations nominales (tibétain : tha-snyad), elles sont dépourvues d’être en et par soi, alors qu’une ROSE est SANS POURQUOI.
Exemple de ”N’est pas X” : « Subhûti, tout ce qui comporte des marques est trompeur [c’est le Pour-Voir]. Tout ce qui est dépourvu de marque ne recèle aucune tromperie. Ce n’est donc pas à ces marques que l’on reconnaîtra le Tathâgata [le Réalisé vivant], car dans ce qu’on appelle ”marques” on ne trouvera rien de tel que des marques ». Parfait exemple dans le Soûtra du Diamant pour SE LIBÉRER DE LA TYRANNIE DE L’OPINION, typique de la loi de succion.
Si bien qu’il n’y a aucune incompatibilité entre le fait d’avoir des marques ou d’en être dépourvu, ou le fait d’être dépourvu de nature propre et le fait d’être actif, efficient.
Car un Être en soi est par définition INACTIF : IL EST INNÉ-IGNÉ, ce qui lui permet l’usage d’outil et leur efficacité, c’est l’absence d’être en soi, le manque de VRAIE NATURE. C’est pourquoi souvent dans ses entretiens Ramana Maharshi pose la question à son interlocuteur : ÊTES-VOUS NÉ ? (par exemple aux entretiens 17 et 20 en janvier 1935).


Ce monde du COMME SI est sous dualité CAUSE-EFFET, VENDEUR-CLIENT, BIEN-MAL, PUR-IMPUR, ACTION-RÉACTION ET DONC MALADIE-SANTÉ, etc.
Mais, si on ne trouve, comme le sans naissance, NULLE PART D’EFFET ?
ALORS PAS DE COMMERCE, C’EST LA CATASTROPHE, LE FLÉAU !!!
Sans effet, SANS BALANCE-CALCUL, pas de besoin !
MONDE SANS EFFET = ARBRE/HACHE (à ce hui de speed productiviste : la tronçonneuse) :

La Vraie Valeur : le SANS EFFET.
Ce qui « sert » à rien.
« Vous avez un grand Arbre et vous vous souciez de son inutilité. Pourquoi ne le plantez-vous pas dans le Pays du néant et de l’infini ? Tout le monde pourra se promener à loisir sous son ombrage et s’y coucher à son aise [description de l’énergie libre]. Il ne subira ni les coups de la hache, ni les attaques des autres êtres [insectes, champignons, etc.]. Ainsi, comment son inutilité [sa gratuité] peut-elle vous inspirer du soucie ? » (Tchouang-tseu, chapitre : Liberté naturelle, trad. Liou Kia-hway).

La Vraie Valeur : le SANS EFFET, le NON-UTILITARISME.
Ce qui « sert » à rien, LE GRATUIT, COMME « L’ACTE GRATUIT », INCOMPRÉHENSIBLE.
LA NUIT OBSCURE (Jean de la Croix)
- Le Non-Agir domine l’identification.
- Le Non-Agir renforce les projets.
- Le Non-Agir facilité les tâches.
- Le Non-Agir guide l’intelligence.
Qui pénètre l’Infini, rejoint l’invisible, perfectionne les dons qu’il a reçu du Ciel, délaisse tout préjugé, icelui saisit l’humilité de l’homme parfait, se sert de son mental comme d’un miroir : il ne reconduit ni n’accueille personne ; il répond aux autres sans rien cacher ; il triomphe des êtres sans en être blessé.
(Tchouang-tseu, chapitre : L’idéal du souverain et du roi. Trad. Liou Kia-hway).

La Vraie Valeur : CHERCHEZ EN VOUS-MÊME : Qui est celui qui a réalisé ou n’a pas réalisé ? (Ramana Maharshi, entretien 164 du 24-2-1936).

LA VRAIE VALEUR N’EST PAS LA « PAIX », car ELLE EST RELATIVE PAR RAPPORT À SON CONTRAIRE LA GUERRE. PAIX-GUERRE coexistent toujours comme TOUT SYMBOLE EST DOUBLE, et en mouvement, FALLACIEUX, MAGIQUE OU TROMPEUR, Paix-Guerre sont la face et le revers de la médaille. Idem pour la bonté qui n’est qu’une conception relative. (Réf. à l’entretien 326 du 13-1-1937).

- Q. : Il y a des guerres en ce moment dans le monde. Si nous n’y pensons pas, les guerres cessent-elles ?
- M. : Pouvez-vous arrêter les guerres ? Celui qui a créé le monde s’en chargera.
- Q. : Dieu a créé le monde, mais Il n’est pas responsable de l’état actuel de celui-ci. C’est nous qui en sommes responsables.
- M. : Pouvez-vous arrêter les guerres ou refaire le monde ?
- Q. : Non.
- M. : Alors, pourquoi vous faire du souci pour des problèmes hors de votre portée ? Prenez soin de vous-même et laissez le monde se tirer d’affaire tout seul.
- Q. : Nous sommes des pacifistes. Nous voulons instaurer la paix.
- M. : La paix est toujours présente. Débarrassez-vous de ce qui la dérange. Cette paix est le Soi.
- Q. : Le monde doit bien avoir un avenir.
- M. : Savez-vous ce qu’il est dans le présent ? Le monde et toutes choses sont toujours les mêmes, maintenant aussi bien que dans le futur [pas de « mieux », ni de réparation ni d’évolution].
- Q. : Le monde a été créé par l’action de l’intelligence sur l’éther et les atomes.
- M. : Tous se réduisent à Ishvara [Être suprême, mais pas la ”république” de 89] et Shakti [énergie]. Vous n’êtes pas séparée d’Eux. Eux et vous, vous êtes la manifestation de la même et seule Intelligence.
(Entretien 480, du 22-3-1938).

- Q. : En quoi consiste cette réalisation du Soi qui met un terme à l’insatisfaction ? Je suis dans le monde où il y a des guerres. La réalisation du Soi peut-elle y mettre un terme ?
- M. : Êtes-vous dans le monde ? Ou bien le monde est-il en vous ?
- Q. : Je ne comprends pas. Le monde est, sans aucun doute, autour de moi.
- M. : Vous parlez du monde et des événements qui s’y déroulent. Ils ne sont que des idées en vous. Ces idées sont dans le mental. Et le mental est en vous. Donc le monde est en vous.
- Q. : Je ne vous suis pas. Même si je ne pense pas au monde, il n’en existe pas moins.
- M. : Voulez-vous dire que le monde est séparé du mental et qu’il peut exister en l’absence de celui-ci ?
- Q. : Oui.
- M. : Le monde existe-t-il dans votre sommeil profond ?
- Q. : Il existe.
- M. : Le voyez-vous dans votre sommeil ?
- Q. : Non, pas moi. Mais les autres qui restent éveillés le voient.
- M. : Dans votre sommeil, en étiez-vous consciente ? Ou ne serait-ce pas plutôt maintenant que vous savez que les autres voient le monde ?
- Q. : Oui, dans mon état de veille.
- M. : Vous parlez donc de votre perception du monde à l’état de veille et non pas de votre expérience dans le sommeil. Vous admettez l’existence du monde dans les états de veille et de rêve parce qu’ils sont le produit du mental. Le mental se retire durant le sommeil profond et le monde se trouve dans la condition d’une graine. Au réveil, le monde se manifeste à nouveau. L’ego s’élance, s’identifie avec le corps et voit le monde. Ainsi, le monde est bien une création du mental.
- Q. : Comment cela se peut-il ?

- M. : Ne créez-vous pas un monde dans votre rêve ? L’état de veille est également un rêve, mais prolongé. Il faut qu’il y ait quelqu’un qui voie les expériences du rêve et du sommeil. Qui est-il ? Est-ce le corps ?
- Q. : Il ne peut pas l’être.
- M. : Est-ce le mental ?
- Q. : Ce doit être lui.
- M. : Mais vous existez aussi en l’absence du mental.
- Q. : Comment ça ?
- M. : Oui, en sommeil profond.
- Q. : Je ne sais pas si j’existe alors.
- M. : Si vous n’existiez pas, comment pourriez-vous vous souvenir de vos expériences d’hier ?
Est-il possible qu’il y ait eu une cassure dans la continuité du ‘je’ durant le sommeil ?
- Q. : C’est possible.
- M. : Si c’était le cas, un Johnson pourrait alors se réveiller comme un Benson. Comment l’identité de l’individu est-elle alors maintenue dans ces conditions ?
- Q. : Je n’en sais rien.
- M. : Si cet argument n’est pas clair, suivez alors un autre raisonnement. Vous admettez « J’ai bien dormi », « Je me sens reposé après un bon sommeil ». Vous avez donc fait l’expérience du sommeil. Celui qui a fait cette expérience s’identifie maintenant avec le ‘je’ de celui qui parle. Ce même ‘je’ doit avoir existé aussi durant le sommeil.
- Q. : Oui.
- M. : Donc le ‘je’ a existé durant le sommeil. Si le monde s’y trouvait aussi, vous a-t-il dit qu’il existait ?
- Q. : Non. Mais le monde me prouve maintenant qu’il existe. Même si je nie son existence, lorsque je me heurte à une pierre et blesse mon pied, la blessure me prouve l’existence de la pierre et donc celle du monde.
- M. : C’est cela. La pierre blesse le pied. Le pied dit-il qu’il y a une pierre ?
- Q. : Non, moi ‘je’ le dis.
- M. : Qui est ce ‘je’ ? Il ne peut être le corps, ni le mental, comme nous l’avons déjà vu [le scribe de la page souligne]. Ce ‘je’ est celui qui fait l’expérience des états de veille, de rêve et de sommeil profond. Ces trois états sont des changements qui n’affectent pas [l’identité de] l’individu. Les expériences sont comme des images qui défilent sur un écran de cinéma. L’apparition et la disparition des images n’affectent pas l’écran. Ainsi, les trois états alternent successivement laissant le Soi non affecté. Les états de veille et de rêve sont des créations du mental. Le Soi les englobe toutes. Savoir que le Soi demeure heureux dans sa perfection est la réalisation du Soi. C’est la réalisation de la Perfection et ainsi du Bonheur.

- Q. : Le bonheur de la réalisation du Soi peut-il être complet si l’on ne contribue pas au bonheur du monde ? Comment peut-on être heureux quand il y a une guerre en Espagne, une guerre en Chine, etc. ? N’est-ce pas de l’égoïsme que de rester dans l’état de Réalisation sans aider le monde ?
- M. : On vient de vous démontrer que le Soi englobe tout l’Univers et le transcende aussi. Le monde ne peut rester séparé du Soi. Si la réalisation d’un tel Soi est appelée égoïsme, cet égoïsme doit aussi englober le monde. Il n’y a là rien de méprisable.
- Q. : Les êtres réalisés ne continuent-ils pas à vivre comme les êtres non réalisés ?
- M. : Oui. Avec cette différence que l’être réalisé ne voit pas le monde comme séparé du Soi. Il possède la véritable connaissance et le bonheur intérieur d’un Être parfait. Tandis que l’être non réalisé voit le monde comme séparé, ressent son imperfection et en devient malheureux. Autrement, leur comportement extérieur est semblable.
- Q. : L’être réalisé sait donc, comme les autres, que des guerres font rage dans le monde.
- M. : Oui.
- Q. : Comment peut-il alors être heureux ?
- M. : L’écran de cinéma est-il affecté par des scènes d’incendie ou d’inondation ? Il en est de même avec le Soi.
L’idée « je suis le corps ou le mental » est si enracinée qu’il est difficile de s’en défaire, même quand on est convaincu du contraire. Quand on a fait un rêve, on sait au réveil qu’il était irréel ; et l’expérience de veille devient irréelle dans les autres états. Par conséquent, chaque état contredit les autres. Ils ne sont donc que des états changeants qui se déroulent dans la conscience de celui qui les perçoit. Ce sont des phénomènes apparaissant dans le Soi qui, lui, ne change pas et reste non affecté par eux.
Tout comme les états de veille, de rêve et de sommeil profond ne sont que des phénomènes, la naissance, la croissance et la mort ne sont, elles aussi, que des phénomènes dans le Soi, lequel continue à demeurer inchangé et non affecté. Naissance et mort ne sont que des idées. Elles relèvent du corps ou du mental. Le Soi existait avant la naissance de ce corps et demeurera après la mort de celui-ci. Il en est de même de tous les corps qui ont été pris successivement. Le Soi est immortel. Les phénomènes changent et sont mortels. La peur de la mort relève du corps, pas du Soi. Une telle peur est due à l’ignorance. Réalisation signifie vraie connaissance de la perfection et de l’immortalité du Soi. La mortalité n’est qu’une idée qui cause la souffrance. Vous pouvez vous en débarrasser en réalisant la nature immortelle du Soi.
(FONDAMENTAL entretien 487 le 2-5-1938 avec une jeune Anglaise).

« Il est évident que dans l’état de parfaite ahimsâ [Non-violence], il ne peut y avoir de guerre » (Ramana Maharshi, entretien 508 du 24-8-1938).

La diversité étant le principe de la Nature, imposer le totalitarisme du mondialisme du monothéisme unilatéral républicain des Schwab-Harari et leur capitalisme est d’une imbécilité parfaite, et une claire tentative de destruction de l’humanité actuelle (la technologie mortifère informatique liée à l’industrie du capitalisme le prouve assez…).

DIVERSITÉ devrait signifier : ABSENCE D’ÉTAT, ABSENCE DE CHEFFERIE PAR LA RÉALISATION du Soi.
Dès qu’il y a État et chefferie, c’est l’ÉVOLUTIONNISME, LE « MIEUX », LA RÉPARATION l’OUTRAGE DE LA NATURE, comme s’il fallait « réparer » ce qui est naturelle, COMME S’IL FALLAIT RÉPARER DIEU.
« Qui se sert du crochet, du cordeau, du compas et de l’équerre pour rectifier, offense la Nature ; qui se sert de la corde, de la ficelle, de la colle et de la laque pour consolider les choses va à l’encontre de leurs qualités propres. Qui plie les hommes par le rite et les rompt par la musique, qui les protège par la bonté et les relie par la justice, celui-là corrompt leur nature originelle. […] Comment la bonté et la justice censées unir les hommes comme la colle à la laque, la corde et le cordeau, pourraient-elles avoir quelque influence sur un monde régi par le Tao et la vertu ? Elles ne provoquent que des égarements ».
(Tchouang-tseu, chapitre 8, Pieds palmés).

« C’est pour ne pas manger qu’il faut mendier sa nourriture. C’est pour détruire l’idée de combinaison harmonieuse qu’il fait empoigner la boulette de nourriture.
C’est pour ne rien prendre que vous prenez cette nourriture.
Entrez dans le village en pensant qu’il s’agit d’un agrégat de vide.
Formes et couleurs, soyez comme l’aveugle les voit.
Percevez les sons comme de simples échos.
Humez les odeurs comme un air insipide.
Goûtez l’indistinction des saveurs.
Connaissez les tangibles dans un toucher de sagesse.
Sachez que toute chose est pareil à une fantasmagorie : elle n’a pas d’essence ni en soi ni hors de soi [aucune constante en cette fantasmagorie d’un spatio-temporel UNIQUEMENT VENDEUR, EN POUR-VOIR, dont la ”vitesse de la lumière” en est le meilleur de cette CROYANCE, au ”COMME SI”, ou à la MAGIE du spatio-temporel…..]. Ce qui n’est jamais allumé (non-né] n’exige pas qu’on l’éteigne [pas d’effet pas de cause] ». (Soûtra de la Liberté inconcevable - Les enseignements de Vimalakîrti, chapitre 3, 12, trad. Patrick Carré).

Idem avec : « L’apparence de ce monde est une confusion ; de même que le bleu du ciel est une illusion d’optique. Mieux vaut ne pas s’y intéresser et l’ignorer » (Yoga Vasistha, YV I, 3). Ce qui ne dépend pas d’un choix ou d’une opinion posessive, mais de la PARTICIPATION SPONTANÉE de l’Être (et non par calcul, par choix, par utilitarisme de volonté). Dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à voir.
NE PAS A-DORER LE SOLEIL, DONC L’OR (métal) issu du feu vulgaire, s’il est fondu en monnaie…. puis en guerres.
LA MORT, LA SOUFFRANCE, N’EST QU’UNE PENSÉE.


Notes.
1. Concernant les facultés surnaturelles, en Inde elles se nomment pouvoirs Siddhis, et elles sont « huit siddhis » attribués au Seigneur Shiva que l’ascète est censé pouvoir acquérir par ses austérités :
- Anima : se rapetisser soi-même ou toute autre chose, jusqu’à la taille d’un atome.
- Makima : pouvoir augmenter indéfiniment son volume corporel.
- Ilakima : pouvoir se rendre léger ou pouvoir alléger n’importe quoi, donc vaincre la gravité ou poids.
- Karima : pouvoir augmenter le poids de son corps et sa solidité.
- Piratti (en sanskrit prapti) : le pouvoir d’obtenir tout ce que l’on désire.
- Pirakamiyam : pouvoir vaincre les obstacles naturels et aller n’importe où.
- Icattuvam (en sanskrit ishatva) ou icitai : domination suprême sur la nature animée ou inanimée.
- Vacittuvam (en sanskrit vashitva) ou vicitai : le pouvoir d’enchanter, de changer le cours de la nature ou de prendre n’importe quelle forme (fait très « Merlin l’enchanteur » ou sorcière de contes de fées… fait très SPECTACLE…).
En fait, les pouvoirs siddhis même s’ils font très Hollywood et Superman, ou eyes candy, ils sont comparable à la gourde qui flotte sur l’océan : le mental du jnani [sage] égaré peut être assimilé à une gourde qui, plutôt que de s’enfoncer, de se MÉLANGER dans l’Océan du Soi ou EAU PRIMORDIALE, flotte à la surface des illusions renforcées par ces pouvoirs, continuellement ballotés de-ci de-là au gré des mouvements du mental et donc des OPINIONS. Mouvements du mental : cosmopolitisme ou nomadisme à la Jacques Attali… Mouvements du mental : mirage du monde, évolutionnisme.

RAPPEL : « Pour manifester des siddhi, il faut qu’il y ait d’autres personnes pour les reconnaître. Ce qui veut dire que celui qui manifeste de tels pouvoirs est dénué de jnana [Connaissance, sagesse] ; [de plus manifester des siddhi c’est tomber dans la racine du mal la dualité Dedans-Dehors qui engendre la SAISIE].
C’est pourquoi les siddhi ne valent pas la moindre pensée. Seul le jnana [le ”Qui suis-je ?”] mérite d’être recherché et obtenu ». (Ramana Maharshi, entretien 57a du 24-6-1935).

2. Comme le signalait en son temps Mazu Daoyi (709-788), un des grands maîtres chan (Zen) où il décrit l’essentiel de la vie ici-bas : l’Instant : « Ce qui m’interroge à l’Instant présent constitue ton trésor. Toutes choses sont parfaites en soi, rien ne manque. Utilise-les spontanément, à quoi bon rechercher vers l’extérieur [s’il n’y a pas de loi à l’extérieur, il n’y en a pas non plus qui puisse être saisie au-dedans de vous-même] ».

- Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou Eucharistie. Mais ATTENTION, il y a deux racines du mal, tout symbole est double].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
 
 

Dernière mise à jour : 27-11-2023 11:53

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