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Ecrit par Sechy, le 27-01-2024 18:21

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Archange Michel, Bolchevik, Carotte, Celtes, Conformité, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Dragon, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Histoire, Intelligence artificielle, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Marxengelsisme, Nation, Noël, Or, Paix, Penser, Pierre, Pont, Ptah, Racine du mal, Raison, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Temple, Temps, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke, World Economic Forum, Xalemme

 
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EX-ISTANT résumé
Avec Linga-Shiva-Christ.
 
Ex-istant 1.
« L’âme reste toujours pure et non contaminée. Elle est le substrat parcourant ces trois états. Quand l’état de veille prend fin, je suis ; quand l’état de rêve prend fin, je suis ; quand le sommeil profond prend fin, je suis. Ils se succèdent et cependant, je suis encore. Ils sont comme les images d’un film projetées sur un écran. Elles n’affectent pas l’écran.De même, je ne suis pas affecté quand l’un ou l’autre de ces états prend fin. Si ces états relevaient du corps, vous seriez consciente de votre corps en sommeil [profond].
L’êtes-vous ?
- Q. : Non.
- M. : Sans être conscient du corps, comment peut-on dire que le corps existe pendant le sommeil ?
- Q. : Parce qu’on le retrouve toujours au réveil.
- M. : Le sens du corps est une pensée ; la pensée appartient au mental, le mental s’élève après la pensée ‘je’ et la pensée ‘je’ est la pensée-racine. Si celle-ci est tenue fermement, les autres pensées disparaîtront. Alors il n’y aura plus de corps, plus de mental, ni même d’ego.
- Q. : Que restera-t-il alors ?
- M. : Le Soi dans toute sa pureté ».

(Ramana Maharshi, extrait de l’entretien 244 du 29-8-1936).

Ex-istant 2.
Un des exemples de l’écran de cinéma donné par Ramana Maharshi dans l’entretien 13a du 7-1-1935 :
« La lumière est projetée sur l’écran et les ombres qui y passent donnent l’impression aux spectateurs d’une représentation de film. Et ce serait pareil si dans ce même film on montrait aussi des spectateurs. Celui qui voit et ce qui est vu ne seront alors rien d’autre que l’écran. Appliquez cela à vous-même. Vous êtes l’écran, le Soi a créé l’ego et l’ego a ses formations de pensées qui se manifestent comme le monde, les arbres, les plantes, etc., dont vous parliez. En réalité tout cela n’est pas autre chose que le Soi. Si vous voyez le Soi, vous trouverez le Soi en tout, partout et toujours. Rien d’autre que le Soi n’existe ».

Dans le dessin animé, on dessine un premier dessin sur papier, puis sur une seconde feuille de papier repéré comme la première feuille par des trous perforés engagés sur deux ou trois ergots fixés à la table à dessin, on dessine un second dessin en faisant « flipper » (flipbook, folioscope en français) ou feuilleter la seconde page sur la première tout en dessinant par A-COUP ou INTERPMITTENCE le mouvement que l’on veut obtenir par rapport au premier dessin (voir la vidéo Youtube explicative visuellement). C’est comme dans le Verset 11 du Tao-tö king : c’est le Vide qui produit le plein (dans le spectacle de cinéma tout repose sur la persistance rétinienne nécessitant au minimum 16 images pour former L’ILLUSION ou le « COMME SI » d’une seconde de mouvement, 24 images donne un mouvement moins saccadé.
Le seul et énorme problème, c’est la chronologie dans le mouvement des dessins, il y a forcément un début ou premier dessin, et une fin….. Il y a donc le ÊTRE, la naissance, ce qui n’est pas le cas dans le Verset 11 ci-dessous du Tao-tö king : le Vide est nulle part saisissable et pourtant Il permet tout.

Ex-istant 3.

Le VIDE : CE QUI EST CACHÉ, L’argent est caché, Dieu est caché, l’excrément est caché, la LIBERTÉ est inconcevable, la VÉRITÉ est caché puisqu’aussi INCONCEVABLE, INSAISISSABLE, TOUT COMME LA RÉALISATION du Soi, Lequel est déjà Ici et Maintenant.
« Il est incorrect de parler de la Réalisation. Qu’y a-t-il à réaliser ? Le Réel est toujours tel qu’Il est. Comment peut-on le réaliser ? Nous avons réalisé l’irréel [la captation du feu vulgaire et le choix de la voie du commerce avec l’Agriculture, l’étatisme], c’est-à-dire considéré comme réel ce qui est irréel. Nous devons renoncer à cette attitude. C’est tout ce qui est requis pour atteindre le jnanâ [Connaissance, sagesse]. Nous ne créons rien de nouveau [sauf probablement à nostre époque les transhumanistes apprenti-sorciers] et nous n’observons rien que nous ne possédions pas déjà auparavant. Dans les Écritures, voilà comment c’est illustré : pour creuser un puits, il nous faut creuser une énorme fosse. L’âkâsha (espace) ainsi dégagé n’a pas été créé par nous. Nous avons simplement enlevé la terre qui remplissait l’espace. L’espace était toujours là et il l’est aussi maintenant [c’est aussi une définition du sens du mot ESSENCE : S en CE-la [le Fils], le S vibration du TOUT se manifestant…]. De la même manière, nous devons simplement évacuer [et non remplir] tous les vieux samskâra (tendances) qui nous habitent. Quand ils auront été abandonnés, le Soi resplendira seul [ça s’appelle aussi ”Renoncement” ou ”Putréfaction”] ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 9-1-1946, après-midi).
« De plus, si quelque chose de nouveau doit être obtenu, cela implique que c’était absent auparavant. Ce qui a été une fois absent peut disparaître encore. Ainsi, le salut ne serait pas permanent. Mais le salut est permanent parce que le Soi est ici et maintenant, et éternel ». (Ramana Maharshi, entretien 63 du 6-7-1935)

Voir le scénario d’un projet de long métrage où il est question du PUITS : LA FOSSE OÙ IL N’Y A POINT D’EAU, qui rejoint le FIL D’ARIANE : les bouts de bois, l’un mâle, et l’autre femelle ou l’un ”gras” et l’autre ”sec” (celui taillé en mâle ou pointe), le ”gras” était appelé « christos ». Bref, c’était la machine à engendrer le feu vulgaire, machine perfectionnée par l’addition d’une corde et d’un archet, à l’aide duquel on manœuvrait le FUSEAU, comme les forets dont se servaient les serruriers au 19è siècle. Nous retrouvons ces trois pièces sous le nom de Lachésis, Capu ou Hécube qui veut dire FOSSE, AUGE ou CAVITÉ, qui se nomme en sanskrit gupyaka (3), et dans laquelle s’introsuisait la pointe du ”prométhée” ; Clodo était la corde et Atropos ou Aterpa celle qui ne tourne pas, qui donnera le nom hellénique de la FUSAÏOLE, LA FUSÉE, LE MENHIR OU PIERRE LEVÉE, LE LINGA. Le nom grec de cette machine à feu vulgaire signifie ; ”Fil d’Ariane”, « Ariadne » ou « Aridela », qui était le nom grec de ce « briquet ». On donnait le nom de « Thésée », (l’esclave), au FUSEAU emprisonné dans la corde qui devait délivrer le feux vulgaire captif dans le SVASTIKA (BRIQUET en forme de croix phénicienne). Le billot ou support était le « paladium » sur lequel étaient fixés avec des chevilles deux morceaux de bois en CROIX, tordus à leurs extrémités, pour le pas être entraînés dans le mouvement de rotation du fuseau. « Ces morceau de bois représentaient « la cavale liée », ”marim” ou ”la vache liée“, PYRIM « DANS LE PUITS SANS EAU », en grec ΠΡEAVE, en hébreu MIKI, d’où le nom de l’Archange MICHEL, vainqueur du Dragon » (réf. Grasset d’Orcet, Archéologie mystérieuse, vol.1 chapitre Les incendies de Troie).

Le rôle d’allumer le feu ne pouvait qu’être attribué à la MAITRESSE DU LOGIS ou « DAME DE LA RACE », qui s’y livrait en chantant une incantation gravée gravée sur le pommeau de la machine à feu, pommeau qu’elle tenait de la main gauche pendant qu’elle manœuvrait l’archet de la main droite.
Cette pièce était composée d’autant de vers que contenait de lettres la légende CIRCULAIRE de la fusée ou fusaïole :
- Droite, gauche.
- L’arc naisse, monte.
- Main roule fuseau.
- Gauche, droite.
- Le fuseau roule dans la main.
- L’arc monte, naisse.
- La jument est déliée (Marlps, à rapprocher de MARTRE et HERMINE : symbole par excellence du « isme », du système, de l’autorité : les juges au manteau d’hermine, symbolisant une illusion de « pureté morale » à même de condamner l’impure. MARLPS deviendra en gaulois : Ménélas, le ravisseur de la jument, à Achille qui porte ici le nom du CHAT PiS. Le chat, qui rejoint le nom gaulois de GUNNA, la PEAU, rejoint gupyaka, et le mot gaulois Genaua : le chat est un « animal électrique », sa peau est un réservoir à électricité statique, opposée à l’actuelle électricité dynamique ou thermodynamique…. Gunna : nom donné par les scholies de Berne du 5è siècle, comparable au gallois gwn et continué par le vieux français : gonne, robe longue portée par les deux sexes, retrouvé dans l’anglais gown (jupe). Symboliquement le Chat est un Prométhée dérobant l’Étincelle divine…. La jument déliée sera donc HÉLÈNE ou Étincelle divine, le SOLEIL, lequel se rallumait chaque jour par la machine à feu vulgaire, OPPOSÉE au VRAI FEU…….)
BACHUS sera la TORCHE ENFLAMMÉE. LA FUSEÉ, LE MENHIR ou LINGA sera AGNI, ou CHAT (pis) ; parfois ÂNE ou JASON : voir la caricature en âne les bras en croix qui caricaturait les premiers Chrétiens. RAPPEL : L’ÂNE est la monture du Christ-Jésus le jour de la Fête des Rameaux.

La DAME DE LA RACE = L’ÉCONOMIE : du latin oeconomia, du grec oikonomia, famille de oikos : MAISON, donc gérer les biens de la maison, le plus important étant après la découverte du feu vulgaire de le DOMESTIQUER : le conserver. Domestique(er) renvoie à SÉDENTARITÉ, MAISON, ENTRETIEN, ORGANISATION, ADMINISTRATION, RÈGLEMENT, COMMERCE… Et inévitablement à la THERMODYNAMIQUE, LA GUERRE POUR CONSERVER LES BIENS DE LA MAISON CONVOITÉ PAR LE DEHORS.
LA MAISON, LA FAUSSE DEMEURE, ENGENDRERA LA RACINE DU MAL : LE DEDANS-DEHORS.

LA MAISON (l'État, le patriarcat) OU FAUSSE DEMEURE PAR LA CROYANCE AU SOLEIL QUI CUIT OU FEU VULGAIRE, LA THERMODYNAMIQUE, MARQUERA L’ACTUEL COAGULATION, L’ACTUELLE FIXATION AU SENS DE RAVIRE LE FEU DIVIN, POUR EN FAIRE UN FEU CHAUD OU DOMESTIQUE : LE FOYER (Soleil)…
FAUSSE MAISON = FEUX CHAUDS, FOYER, MARIAGE DES OPPOSÉS OU RÉCOLTE DE VÉRITÉS UN PEU PARTOUT POUR EN FORMER UNE GROSSE, genre une synthèse qui unirait une thèse et une antithèse, tel que fonctionne surtout l’Occident ! Il y a seulement YIN ET YANG ou SOUFRE ET MERCURE, SOLVE ET COAGULE, lesquels ne sont aucunement des contraires, des opposés, ce qui dépasse le ”isme” hégélien et l’opposition en ”isme” dualiste oui-non, c’est le FLÉAU, au sens de la TEINTURE MÈRE : dissolution d’un corps dans un liquide pour en faciliter l’absorption par l’organisme qu’il “teint” de son pouvoir. TEINTURE = TRANSMUTATION/MUTATION. À ce hui le Pour-Voir de gros ego et gros sous par le mot/maux « TRANSITION » CHERCHE À « TEINDRE » 8 MILLIARDS DE TERRIENS.


Comme dans l’exemple du puits ci-dessus, le Vide du Verset 11 (nombre du TAO) et Verset central du Tao-tö king (trad. Liou Kia-hway) :
« Trente rayons convergent au moyeu
mais c’est le vide médian,
qui fait avancer le char.
On façonne l’argile pour en faire des vases,
mais c’est du vide interne
que dépend leur usage.
Une maison est percée de portes et de fenêtres,
c’est encore le vide
qui permet l’habitat.
L’Être donne des possibilités,
c’est par le non-être qu’on les utilise ».

D’Instant en Instant Rien n’est jamais le même aussi RIEN = LE TOUT : LE VIDE EST LE PLEIN.

Idem avec la Toupie, rejoint aussi la HACHE à la fois arme et outil. En anglais hache se dit AX, AXE, comme le Centre de l’Univers. L’Axe est un symbole fondamental, comme l’essieu plus tard nous donnera le CHARIOT. L’essieu supporte la totalité du poids du chariot ; il est fixe et les deux roues tournent sur les fusées. Donc nous avons une triade (voir la Triskell celte avec le signe du S cher à l’art gaulois), et l’idée de « roue » ou chose qui tourne ou figure un cycle, un rythme, évoque les cycles lunaires et solaires, l’ombre courant sur un cadran solaire indiquant une PÉRIODE, une FRÉQUENCE, etc.
La Vacuité est représentée par l’immobilité du Vide au centre du moyeu-Axe d’une roue qui ne cesse de tourner : comme la TOUPIE. Le Centre est nulle part (et la Circonférence est partout).

Le FUSEAU tourne uniformément entraînant la rotation de l’ensemble, comme un éternel retour. Le symbolisme du Fuseau est celui du destin : sans pitié ni sentiment, les Parques filent et défilent le temps de la vie : le double aspect de la vie, Involution/Évolution révèle le PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI : « Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant que ‘Je’. Tel est le paradoxe de la réalisation du Soi. Ceux qui sont déjà réalisés n’y voient aucune contradiction ». (Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935). Le pouvoir de Dieu est aussi celui du Dia-ble : à travers, les deux se confondent, comme les Parques, dans ce pouvoir de la mort qui est d’annuler ce qui a existé, de faire en somme que ce qui existe n’est pas d’existence. Ainsi : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ». (Ramana Maharshi, entretien 264 du 20-10-1936). Comme si la nécessité de la mort résidait dans la non nécessité de la vie…

Même principe avec le GRAIN-FOCALE « Ceci devient cela » (Transmutation).
Grain (prt) et Hiver (prt) sens de faire des provisions pour cette saison difficile ; encore un bel exemple pour le Croisement dans le Caducée, et en plus situé dans le mot grain (cause) ! Ici c’est donc l’effet produit de l’Hiver, et pas la caractéristique de froideur, ou son sens concret, matérialiste.
Homonyme de Grain : ænxt avec ænx la Croix de Vie ANKH. Les Anciens Égyptiens jouent sur les mots, et sont champion de l’euphémisme.
Donc tout phénomène est « réactif » (comme les sucres-grains ou « effet dominos »). Une cause active (Grain) ne produit jamais un effet direct ou caractéristique, puisqu’elle reste abstraite ou cachée, si la résistance manque…

Un autre exemple avec le mot àb, écrit avec la lettre concrète : à, exprime la soif ; le mot ab, écrit avec la lettre abstraite : a, exprime le désir : ab. Ce double aspect d’une fonction : physique et psychique, se retrouve dans le sens donné au mot cœur : àb, selon qu’on entend le cœur organe, ou le Cœur comme le Soi, le Centrum Centri ou lieu d’où s’élève le ‘Je’-‘Je’.

À rapprocher de qkd : construire, forme, Nature, caractère, tout entier, réunir.
Le Grain-Focale : fixer ou Grain Fixe ou Fixation cavalante ! Il est indiqué dans l’œil irt. Irtt est le Lait : le Blanc de l’Instant (insaisissable, non-identifiable).
Fixer la cavalcade ou fixation au Rouge (sens de résister au feu en Alchimie) : c’est-à-dire l’union avec l’Un.

IMPORTANT, IMPORTANT, car ça illustre la dualité de cause-effet par la non-dualité effectué par le CROISEMENT (comparable au symbolisme de la croix christique). Correspond aussi aux phénomènes des Interférences lumineuses et sonores : lorsqu’une résistance, de même nature que la cause agissante, absorbe cette cause et l’annule, le premier croisement est comme « une mort » (1) ; la résistance réagissant, devenant active à son tour, donnera un phénomène-Vie (2ème croisement).
(La lumière n’est pas le contraire de l’obscurité : voir le cas des interférences révélant l’aspect ondulatoire de la lumière qui peut se superposer à elle-même. Expérience de Thomas Young en 1801). L’eau coule vers ce qui est humide ; le feu coule vers ce qui est sec (Yi-king) ; différent parce que deux, mais semblable, car ils coulent tous les deux !

Trop de fixation tue (synthèse) ; la loi de succion vulgaire ou le Éros de la libido et de la création de besoins nie tout amour terrestre et par là s’asservit à la mort. Donc il importe de dépasser ce stade, c’est-à-dire de dépasser et vaincre cette négation, cette mort par loi de succion vulgaire. Il faut réussir à rendre cavalant ce Fixe, ce ré-confort de la constante.
C’est bien ce qui se dégage de « l’énergie » transmutatoire évoquée dans la « réalité » de la Pierre Philosophale. Le centre de la Croix, c’est le Grain Fixe, le grain de la Pierre, le FUSÉE-FUSEAU DU VIDE DU MOYEN évoqué dans le Verset 11 du Tao-tö king.

Le Grain Fixe possède un aspect avec le mot Djet (Ddt) : indestructible ; c’est le Verbe divin inné, emprisonné au plus profond du corps mortel, puis réveillé, libéré et devenu fixe ou indécomposable ; rapport avec la résurrection. Le corps immortel reste prisonnier de la Terre et d’Osiris si Rê ne vient démêler le sac de nœuds (obtention du Grain cavalant).
Rê-Osiris sont les deux animateurs, deux courants de Vie Universelle du Djed humain.
(Dd : pilier Djed, parole, Verbe) Iri : faire, créer, construire, cultiver. Œil d’Horus : Irt Hr.
Œil de Rê : Irt Rc.
Deux yeux : Soleil pour l’œil droit, et Lune pour l’œil gauche. La face d’Horus Universelle fait le jour et la nuit selon qu’il ouvre ou ferme l’œil solaire, celui de Rê. Il est dit que l’œil d’Horus, fils d’Isis, fut découpé par Seth en petits morceaux qui furent rassemblés par Thot en un œil complet : Œil Oudjat.

[Note : la reproduction des Hiéroglyphes avec les caractères latin utilisé par les égyptologues n’est pas possible ici à cause des navigateurs Internet, d’où une notation de rendu approximative avec l'alphabet classique].

« … Mais, dans l’état de Réalisation, il n’y a pas de création [pas de chronologie tueuse]. Quand on voit le monde, on ne se voit pas soi-même [tel le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu]. Quand on voit le Soi, le monde n’est pas vu (2). Voyez alors le Soi et réalisez qu’il n’y a jamais eu de création ». (Ramana Maharshi, Entretien 455 du 10-2-1935).

Tchouang-tseu invente le souverain Jan-siang au chapitre 25, qui « se tenait au centre du cercle autour duquel tout se parachevait. Il oubliait la fin et le commencement, l’instant et la durée. Il participait à la transformation quotidienne des choses, ne faisant qu’Un avec ce qui ne se transforme pas [la ”Fixation Cavalante” ou paradoxalement le TAO excluant toute nature changeante]. Qui veut prendre le ciel comme maître n’y parvient pas car il risque d’être entraîné par les choses, et comment alors pourrait-il faire son œuvre ? Il n’y a donc pour le saint ni le ciel, ni l’homme, ni le commencement, ni les choses. Le saint accompagne la marche du monde sans entrave : ses actes pourvoient à tous sans jamais faillir. À quel point se conforme-t-il aux circonstances ? ».
Les bandelettes de Ptah sont aussi évoquées dans ce chapitre 25 : « Étant sans le nom [le TAO non saisissable, non identifiable], il n’agit donc pas, et cependant par son non-agir tout se fait ». Ce qui veut dire : TAO non saisissable (le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu ou possédé), il ne peut qu’être UN ; or pour qu’une action soit possible, comme la conscience dépendante d’un objet, il faut donc un objet et un sujet. N’ayant pas de dualité distincte entre sujet et objet, le TAO n’agit pas Il est comme le CENTRE NULLE PART. C’est lorsque le TAO n’agit pas à la manière de l’HOMME-CORPS-MENTAL (le consommateur et sa croyance au corps-objet) qu’il n’y a rien qui ne se fasse selon sa Nature propre, ou selon sa Signature (pour employer ce mot de Jakob Boehme), donc selon son EST, selon son « Je suis ce JE SUIS ». En d’autres mots, c’est lorsque le TAO opère DANS L’INSTANT ABSOLU que tous les noms-les-formes SE RÉALISENT SELON LEUR PROPRE NATURE, selon le sens du Soi donné par la compilation des quelques 653 entretiens-enseignements de Ramana Maharshi.


Le FUSÉE-FUSEAU DU VIDE DU MOYEN évoqué dans le Verset 11 du Tao-tö king, c’est encore le Menhir-Linga-Ptah-Christ-Shiva et jusqu’à l’Archange Michel, tous SYMBOLE DU ZÉRO INDIEN (aussi fécondité)……..
C’est encore le Wuju (Sans limite) au Taiji (Limite suprême) en cycle de Thèmes et Variations ou Solve et Coagule dans le mouvement du GATE GATE :
« La Limite suprême, une fois en Mouvement, génère le yang et à la limite du Mouvement, c’est le Repos : le Repos à son tour, génère le yin et à la limite du Repos, c’est le retour au Mouvement. Un Mouvement et un Repos, l’un prend racine dans l’autre [TouT est Fractal, Un est le Tout]. Le yin et le yang se divisent, les Deux pôles ainsi s’établissent [le moteur se met en mouvement] ».

YIN-MERCURE, la Reine, l’Involution, l’action centripète, et le YANG, le Roi, l’Évolution : lorsque l’un domine, c’est-à-dire est DANS L’INSTANT ou s’instante, il y a potentialisation de l’autre, tel Agent-Patient ; et entre les deux, le SEL opère le rôle du GATE GATE. On comprendra que, AVANT PARACELSE, aucun Alchimiste ne mentionnait ce Sel ou Gate gate identique au « N’est pas X », à la Vacuité, au Centre qui est nulle part.
La pensée alchimique et chinoise, et orientale en général, fonctionne suivant la logique du THÉME ET VARIATION, donc des CORRESPONDANCES. La pensée occidentale fonctionne sur la chaîne sans fin de causes et d’effets, si bien que cet Occident en arrive à inventer un « commencement » : le Big Bang. La pensée orientale n’a jamais cherché de « commencement » ou de cause première, ou même de cause tout court aux mouvements de l’Univers. Pour la pensée orientale, c’est le sens des choses, leur EST, dans, lequel se trouve le fait de leurs transformations (sans fin) ; il en est de même pour les HEXAGRAMMES DU YI KING (ou Signes des Mutations) qui se transmutent les uns des autres comme Thème et Variation devenant ensuite Thème et ainsi de suite. La pensée ou raison occidentale est théologique ou explicative et moniste, qui ne pouvait que donner après le 1789 français : « la république », qui se prend pour la nouvelle religion universelle en une omnipotence mondialisée, parce que reposant sur un NOUVEAU BIG BANG APRÈS la fameuse tabula rasa : RÊVE D’UN « ROYAUME UNIVERSEL, MONDIAL », en refondant la civilisation humaine, en coupant tous les liens et traditions avec le passé. Tabula rasa appelée depuis peu : « TRANSITION ».


Notes.
1. Utilisation très concrète par exemple dans l’utilisation de deux filtres Polaroïd utilisés pour supprimer les reflets sur une surface métallique. La lumière polarisée, comme celle de la lune, vibre dans un seul sens.


2. On ne peut pas saisir ce qui sépare, comme s’il fallait atteindre, saisir le but, sans aussitôt être séparé de ce qu’on saisit. Pour saisir le ‘Je’, il faut un corps : le ‘je’ ou mental, mais dans la chute ou la croyance au corps, le ‘Je’ ou Soi est ignoré !
L’Original, l’Arché-type façon les noms-les-forme embarqués par Noé dans son arche, le Vrai, ne se DONNE ou ne se concrétise, ne se fixe : la GRATUITÉ, qu’une fois défunt (en mode SURFEU : telle l’Ouroboros l’énergie se retourne contre soi, l’ego, en révélant la VACUITÉ au Cœur même de l’ÊTRE. Quand comme l’Ouroboros se dévorant Lui-même, quand l’énergie se retourne contre elle-même, l’ÊTRE devient sur l’Instant de SON RENONCEMENT, LE FLÉAU, LA PUTRÉFACTION, LA PREUVE SUPRÊME DE SON EXISTENCE DANS L’INSTANT DU FLÉAU. C’EST LE SURFEU, LE PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI-INSTANT.
Dans l’Arché-type on retrouve le PRINCIPE DU GRAIN-FOCALE « Ceci devient cela » : par exemple le Soleil est le Seul Réel et ce qu’il éclaire par ses rayons ne sont que des Doubles, de petits soleils : non pas une image de la Chose originale Soleil, mais bien la Chose elle-même. Le Soleil comparable en son Centrum Centri au CENTRE QUI EST NULLE PART. C’est pourquoi les radiations du CORPS soleil de la thermodynamique du feu vulgaire DÉTRUISENT ; seul ce qui est à l’intérieur - en sa non-dualité Dedans-Dehors qui ne fait que voir le CORPS par la saisie et le concept du temps entre le sujet et l’objet -, correspond au Soi ou Conscience infinie.
RACINE DU MAL : la dualité Dedans-Dehors, car le soleil (S) est le Tabernacle (Trésor, Tente, Temple (a1)) de la Nuit obscure.
C’est bien le soleil ou l’étoile qui renferme en son Centrum Centri le Tic-Tac (tactique) de l’Univers, son Soi : le Noyau obscur solide rayonnant une lumière couleur de l’Or métal. LE SOLEIL ENFERME SON TRÉSOR, mais les humains du Néolithique sont allés jusqu’à adorer le soleil au lieu de l’honorer comme leur Soi !
On comprendra facilement que l’association de la couleur Or et du métal Or devant fabriquer dans le mental de certains humains l’invention du concept de valeur, COMME S’ILS DÉTENAIENT L’ÉNERGIE SUPRÊME, LIBRE ET INÉPUISABLE, « L’AUTONOMIE » qui  allait conduire au problème matérialiste et social et de l’énergie de l’actuelle civilisation de la consommation sous le concept du capitalisme : la tête, le CAPITAL, le SOLEIL, L’OR, L’INÉPUISABLE OU ÉVOLUTIONNISME SANS FOND ET SE CROIRE AUTONOME PAR UNE ÉNERGIE DEHORS.
A-dorer : du A privatif et dorer : priver d’Or !

Le soleil est imparfait, il a des tâches et des hoquets, mais son Centrum Centri, son Soi, son ”CHRIST” ne peut qu’être parfait.
C’est la raison pour laquelle les premiers humains du Néolithique firent une tragique erreur quand ils commencèrent À NE CONSIDÉRER QUE LE CORPS DU SOLEIL (le feu vulgaire), SA THERMODYNAMIQUE : « Ne vous confondez pas avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps [ici avec l’exemple du soleil]. Cela donne naissance au faux ego, puis au monde et à vos activités dans ce monde, d’où résulte la souffrance [et la métallurgie, la thermodynamique et les armes de guerres qui vont avec]. Ne pensez pas que vous êtes ceci, cela, ou quelque chose ; non plus que vous êtes comme ceci ou comme cela, ou un tel ou une telle. Débarrassez-vous seulement de cette erreur. La Réalité se révélera d’elle-même ». (Ramana Maharshi, entretien 46 du 12-4-1935).

a1. Tente, Tabernacle et Temple : la Tente de La Dame à la Licorne intitulée ”À mon seul désir” : le SURFEU, la VACUITÉ (abandon de l’ego, Fléau ou Putréfaction, Renoncement au sens de Vacuité, Renoncement au sens de non-dualité).
La Tente, le Tabernacle illustre le NIRVANA : « Le nirvana est perfection [il signifie « outre-souffrance » : état au-delà de la souffrance et des problèmes]. Dans l’État parfait, il n’y a ni sujet ni objet ; il n’y a rien à voir, rien à ressentir, rien à connaître [sûr que c’est anti-société de consommation, anti-culture de masse…] Voir et connaître sont des fonctions mentales. Dans le nirvana il n’y a rien que la Félicité de la pure Conscience « Je suis ». (Ramana Maharshi, entretien 406 du 20-4-1937).
Nirvana : le contraire du samsâra (cycle des naissances et des morts, monde phénoménal des noms-les-formes). Le nirvana du parfait Bouddha ou Bienheureux n’est autre que l’ÉVEIL suprême appelé « nirvana sans demeure » (la Vraie Demeure).

3. Proche du mot gupyaka, le mot gaulois Genaua : mot déduit du nom de lieu Genaua, devenu Genève et Gênes, comparable au vieil irlandais gin, au gallois genau, au vieux breton genou (bouche). Devant-l’Embouchure : Are-genua devenu Arguenon (Côte-du-Nord). (Réf. Dic. Français-Gaulois, de Jean-Paul Savignac).
 
 

Dernière mise à jour : 27-01-2024 22:55

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