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Le NOIR de la NUIT OBSCURE Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 08-02-2024 18:30

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Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Archange Michel, Bolchevik, Carotte, Celtes, Conformité, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Dragon, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Histoire, Intelligence artificielle, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Logibriquet, Logiquopinion, Marxengelsisme, Nation, Noël, Or, Paix, Penser, Pierre, Pont, Ptah, Racine du mal, Raison, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Temple, Temps, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke, World Economic Forum, Xalemme

 
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Le NOIR de la NUIT OBSCURE
signifie que l’humain n’opinione ou
ne prend même pas position au milieu
de la balance entre les deux plateaux
ou deux extrêmes, dans le FLÉAU.
FLÉAU car sans plateaux, sans extrêmes,
la balance n’existe pas.
Le Fléau comme l’INSTANT n’existe pas
au sens du ex-istant (1), le milieu
est le Fléau parce qu’il est vide,
insaisissable : la PERTE (de la loi).
 
Rejoint la causalité : en l’absence d’être,
par quoi y aurait-il non-être ?
Et pire, qui, n’ayant ni nature d’être
ni de son contraire, pourra socialiser
la dualité être/non-être ?

Instant et être ne sont que des noms.


NOIR DE LA NUIT OBSCURE.
Rejoint le voyage expliqué par Ramana Maharshi : « Pourquoi pensez-vous que vous êtes actif ? Prenez l’exemple concret de votre arrivée ici.
Vous avez quitté votre maison dans une charrette, pris le train, êtes descendu à la gare, remonté dans une charrette et vous vous êtes retrouvé dans cet ashram. Quand on vous a demandé ce que vous avez fait, vous avez dit que vous avez voyagé depuis votre ville jusqu’ici, n’est-ce pas ? Le fait n’est-il pas plutôt que vous n’avez jamais bougé et que ce sont les divers moyens de locomotion qui vous ont transporté tout le long de votre route ? De même que vous confondez ces mouvements avec les vôtres, vous faites ainsi pour les autres activités. Mais ce ne sont pas les vôtres. Ce sont les activités de Dieu ». (Entretien 78 du 29-9-1935).

« Il existe autant de « temps propre » qu’il existe d’observateur différent », selon Einstein, qui confirme que le temps n’existe que s’il y a une conscience pour l’observer et ainsi le créer. Ce ”temps propre” est évidemment ce que la littérature alchimique nomme ”Temps philosophique”.
Le problème, est que le ”temps propre” d’Einstein, EST CELUI DU CONVENTIONNEL : LE TEMPS DE L’HORLOGE, LE TEMPS DU SPATIO-TEMPOREL, LE TEMPS DU DEHORS de la lumière qui modifie l’ombre sur le cadran solaire : tout le monde voit la même ombre du stylet que le cadran qui indique midi, alors ils concluent tous qu’il est effectivement midi, soit le même temps pour tous À PARTIR DE LA CROYANCE AU DEHORS et à l’espace-temps.
« Temps universel » = la même chose que « le monde » : c’est vous qui inventez un « temps universel », ou un « monde », et ce « temps universel », et référentiel donc socialisme, il faut au minimum  deux personnes pour s’accorder sur ce temps ; vient-il vous dire qu’il est le ”temps universel” dans votre sommeil profond ? (pour faire référence à Ramana Maharshi).

Le Vrai cesse d’être vrai s’il est vu ou copié, de même : comment et quand le « néant » cesse d’être le « néant » ? rejoint l’œuf et la poule par Jean Coulonval dans son livre Synthèse et Temps Nouveaux : « Une jeune cousine, élevée par les bonnes sœurs, me disaient un jour : ”Pour avoir un œuf il faut une poule et pour avoir un monde il faut un Dieu”. À quoi je répondais : ”Pour avoir une poule il faut aussi un œuf. Tu t’enfermes dans une chaîne de causes et d’effets dont les deux bouts ne se rejoignent pas, et que tu peux allonger à l’infini, sans que ton raisonnement soit valable” ». Notre monde malade actuel fonctionne de cette façon : l’évolutionnisme en une course sans fin (ou vers la Super Carotte « fin des temps »). « Pourquoi une ligne aurait-elle une fin, puisque après un pas je peux en faire un autre ? ». Je « progresse », donc je « construis » (Faire/Fer), JE CAPITALISE…

Quand cessera-t-on de penser l’existence EN TRANSITE : avant, après, commencement et fin, naissance et mort ?

Avant : y avait-il un temps avant le temps ?
Le concept de ”Big-Bang” ne peut se concevoir que comme PHASE (du monde), s’il existe ! à l'état de veille.

Nagarjuna Stance 11,3 : « Si la naissance avait lieu en premier, le vieillissement et la mort ensuite, la naissance aurait lieu sans vieillissement ni mort, et l’on naîtrait sans être mort auparavant ».
Naissance ou cause, si chère à l’Occidental.
Dire qu’untel est né, est une contradictio in terminis : on a l’air se de se [non faute] précéder soi-même. C’est probablement Cela la Conscience Infinie.

Stance 11,4 : « Si la naissance avait lieu en dernier, le vieillissement et la mort pour commencer, comment  y aurait-il, sans cause, vieillissement et mort de celui qui n’est pas né ? »
Mise en échec du « mourir pour renaître ».

Dans la Stance 11,5 : « Si le vieillissement et la mort d’un côté, la naissance de l’autre, avaient lieu en même temps, il y aurait contradiction in terminis. On mourrait tandis qu’on est en train de naître, et les deux choses auraient lieu sans cause ».
Les choses étant simultanées n’ont entre elles aucun lien de causalité, comme par exemple les cornes gauche et droite d’un bœuf.

Stance 11,6-8 : « Dès lors que la séquence « avant, après, en même temps » ne vaut pas, à quoi bon constituer en unités séparées naissance d’un côté, vieillissement et mort de l’autre ?
Ce n’est pas seulement pour la transmigration u’on ne trouve point de limite d’avant ».

Fonctionner dans le temps = où (lieu de spatio-temporel) et quand (temporel), en oubliant le QUI et le QUOI. Si d’aventure on est troublé par un problème : qui a ce problème et sur quoi par rapport à quoi en tombant dans la dualité Dedans-Dehors ??

LA NUIT OBSCURE :
Le comporte ni identité, ni diversité, ni anéantissement ni éternité, donc AUCUNE SAISIE.
Dans la Nuit obscure, celle où des Éveillés parfait n’apparaissent pas et en conséquence il n’y a aucun Auditeur, aucun Dehors, le concept de ”connaissance” échappe à la dualité émission-réception. Nuit obscure = Éveillé pour UN, par contraste avec l’Éveillé Protecteur des mondes (en sanskrit ”Bhagavan” : glorieux, vénérable, saint).
Paradoxe des Éveillés : solitaire, ou en groupe (telle que le conçoit une certaine judéo-maçonnerie spéculative depuis 1717).

Certaines écoles de l’Éveil ont opinioné la question de savoir si l’on pouvait Re-trouver l’état de pureté originel dans le sommeil, voir dans le sein maternel. Rien ne s’y oppose… La connaissance peut survenir HORS DE TOUT CONTACT, SPONTANÉMENT.

« Quand vous cessez de penser aux objets extérieurs, que vous empêchez le mental de s’extériorisez [alors que maintenant TOUT EST FAIT POUR EXTÉRIORISER LE MENTAL DE L’HUMAIN AFIN QUE LE POUVOIR DE CERTAINS PUISSENT MIEUX LE PROGRAMMER DEPUIS CE DEHORS ET LE TRANSHUMANISME EN EST LE PRINCIPE, DONT LES ARNm] et que vous l’intériorisez et le fixez dans le Soi, seul le Soi demeure ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 18-7-1946).

La NUIT du ’N’EST PAS X’ = LE TÉMOIN.
« Quand on parle de ”témoin”, cela ne doit pas donner l’idée qu’il y a un témoin et quelque chose de séparé de lui dont il témoigne [telle la dualité sujet-objet]. Par témoin, il faut plutôt entendre la lumière qui illumine celui qui voit, ce qui est vu et le processus de voir. La lumière existe avant, pendant et après cette triade. Elle seule existe en permanence ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 18-7-1946).
’N’EST PAS X’ : revient à dire que les choses ne sont que des désignations, des pointages sur les choses, de simples imputations nominales (en tibétain : tha-snyad), elles sont dépourvues d’être en et par soi, elles ne sont pas possédables par le mental, on en est simplement le Témoin : être Cour, ou MAÂT (directe, sans espace-temps, comme la Déesse égyptienne pouvant facilement symboliser l’expérience de l’EMI (Expérience de Mort Imminente) : le ‘Moi’, le ‘Je’, est comme l’ÉCRAN DE CINÉMA : l’écran est le TÉMOIN : il reçoit les images, une scène du film montre un incendie, ou une inondation, l’écran n’est ni brûlé ni mouillé ; IL EST LE TÉMOIN, c’est-à-dire qu’il ne s’identifie pas à ses expériences : « J’ai un corps, mais je ne suis pas ce corps ».
« J’ai des désirs, mais je ne suis pas ”mes” désirs » ; « j’ai des pensées, des opinions, mais je ne suis pas mes opinions ».
État d’être Cour, Maât = ainsité, l’écran, tout ce qui reste pur et n’est pas affecté par les projections.
L’état de Cour est la Conscience infinie qui transcende le dividu (le consommateur, l’électeur, le contribuable, le divisé donc, et non l’individu terme faux s’il en faut…. tant il est divisé, coupé en rondelles par le monde et ses affects et ses politismes).

La fausse lumière.

Inventer une cause pour éclairer la Nuit obscure, et être rassuré, conforté : on prend appui, aussi bien sur le Dedans que sur le Dehors lesquels contiendraient des « lois ». Comme l’exprime le Lankâvatâra : « Réalisez que le mental n’a pas d’objets réels, et vous ne croirez plus au soi [ou ego] des choses ». Les opinions ou f(r)ictions naissent des semences qui vont fabriquer le Dehors, le monde : l’envers de la Nuit obscure.

Des choses déjà créées et de celles qui ne le sont pas encore
Aucune n’est le produit des causes,
Mais les sots ne peuvent par réaliser
Que rien n’a de naissance.

Les causes primaires ne naissent pas plus qu’elles ne résultent
De la réunion des causes secondaires.
Pourquoi donc postuler des causes quand
Aucune cause, primaire ou secondaire, ne peut naître ?

Pour les dialecticiens, la causalité
Est forcément progressive ou soudaine.
La présence évidente des disciples et des vases, par exemple,
Leur permet d’expliquer que les choses naissent.
(Lankâvatâra, Stance 146).

« La foi, en effet, met l’entendement dans les ténèbres, le prive de toute son intelligence naturelle, et par là le prépare à s’unir à la Sagesse  divine. L’espérance fait le vide dans la mémoire et la sépare de la possession de tout objet créé [le scribe de la page souligne], car, comme dit saint Paul, L’espérance tend à ce que l’on ne possède pas: ”Car c'est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l'espérance qu'on voit n'est plus espérance : ce qu'on voit, peut-on l'espérer encore ?” (Romains 8,24)
Elle écarte donc la mémoire de ce qu’elle peut posséder, et la met dans ce qu’elle espère [messianisme, projection, fiction]. Aussi l’espérance en Dieu seul dispose-t-elle d’une manière d’autant plus pure la mémoire à s’unir à Dieu, qu’elle la laisse dans un vide plus profond [la non-possession, l’insaisissable] ». (Jean de la Croix, La nuit obscure, chapitre 21).

Nostre époque de possession d’objets-opinions fait pareille avec la mémoire particulièrement du paroxysme de la guerre mondiale commencée en 1914 avec le paroxysme en 1945, et guerre mondiale qui se poursuit de nos jours dans des multiples Variations notamment Ukraine-Russie-Gaza.

Le NOIR de la NUIT OBSCURE = LA CONNAISSANCE évoquée dans le Catéchisme occulte.

“ Qu’est-ce qui est toujours ? “ - “ l’espace, l’éternel [Anupâdaka], le sans parents “ - “ Qu’est-ce qui fut toujours ? “ - “ le germe dans la racine “.
“ Qu’est-ce qui, sans cesse, va et vient ? “ - “ le grand Souffle “.
“ Il y a donc trois Éternels ? “ - “ Non, les trois sont un. Ce qui est toujours est un, ce qui fut toujours est un, ce qui est et devient sans cesse est un aussi : et c’est l’Espace “.

"Explique, ô Lanou (disciple)." – "L'Un est un Cercle (Anneau) sans circonférence, car il est partout et n'est nulle part ; l'Un est le Plan sans bornes du Cercle, manifestant un Diamètre pendant les périodes manvantariques seulement ; l'Un est le Point indivisible trouvé nulle part, perçu partout durant ces périodes ; c'est la Verticale et l'Horizontale, le Père et la Mère, le sommet et la base du Père, les deux extrémités de la Mère n'atteignant en réalité nulle part, car l'Un est l'Anneau comme aussi les anneaux qui sont dans cet Anneau. C'est la Lumière dans l'Obscurité et l'Obscurité dans la Lumière : "le Souffle qui est éternel." Il procède du dehors au-dedans, quand il est partout, et du dedans au dehors quand il n'est nulle part (c'est-à-dire Mâyâ; l’un des centres (3)) (4). Il s'épand et se contracte [exhalation et inhalation]. Quand il s'épand, la Mère se diffuse et s'éparpille ; quand il se contracte, la Mère se retire et se rassemble. Cela produit les périodes d'Evolution et de Dissolution, Manvantara et Pralaya. Le Germe est invisible et ardent : la Racine [le Plan du Cercle] est fraîche mais durant l'Evolution et le Manvantara, son vêtement est froid et rayonnant. Le Souffle chaud est le Père qui dévore la progéniture de l'élément aux nombreuses faces [hétérogène] et laisse ceux qui n'ont qu'une seule face [homogènes]. Le Souffle frais est la Mère qui les conçoit, les forme, les enfante et les reprend dans son sein, pour les reformer à l'Aurore [du jour de Brahmâ, ou Manvantara]."
(La Doctrine Secrète, H.P. Blavatsky, vol.1, Préface)

Page d’archive préhistorique.
Un manuscrit archaïque - assemblage de feuilles de palmier rendues, par quelque procédé inconnu, inaltérables à l’eau, au feu et à l’air - se trouve sous les yeux de l’auteur. Sur la premier page l’on voit un disque blanc immaculé, sur fond noir.
Sur la suivante, il y a un disque semblable, avec un point au centre. L’étudiant sait que le premier représente le Cosmos dans l’Éternité, avant le réveil de l’Énergie encore assoupie, émanation de l’Univers en des systèmes postérieurs. Le points dans le cercle jusqu’alors immaculé, l’Espace et l’Éternité en “ repos “, indique l’aurore de la différenciation. C’est le Point dans l’OEuf du Monde, le Germe qu’il contient deviendra l’Univers, le Tout, le Cosmos illimité et périodique, ce Germe étant périodiquement et tour à tour latent et actif.
Le cercle unique est l’Unité divine, dont tout procède, où tout retourne : sa circonférence, symbole forcément limité de par les limites de l’esprit humain, indique le PRÉSENCE abstraite, à jamais inconnaissable, et son plan, l’Âme Universelle, bien que les deux ne fassent qu’un. La surface du disque est blanche et le fond est noir : cela montre clairement que ce plan est la seule connaissance qui soit accessible à l’homme.
(D’après La Doctrine Secrète, H.P. Blavatsky, vol.1, début de la Préface)

NUIT OBSCURE DU NON-AGIR.
 
Le non-agir domine la nomination
Le non-agir renferme les projets
Le non-agir facilite les tâches
Le non-agir guide l’intelligence.


Qui pénètre l’infini, rejoint l’invisible, perfectionne les dons qu’il a reçus du ciel, délaisse tout préjugé, icelui saisit l’humilité de l’homme parfait, se sert de son mental comme d’un miroir : il ne reconduit ni n’accueille personne ; il répond aux autres sans rien cacher ; il triomphe des êtres sans en être blessé.
(Tchouang-tseu, chapitre L’idéal du souverain et du roi, trad. Liou Kia-hway)

[En haut de page : aquarelle de Michel Roudakoff]

Notes.
1. Ex-istant : « La vision globale, la synthèse de tout l'existant (Étant compris que Dieu est « Je suis celui qui suis » (ou ”Je suis ce JE-SUIS”), et donc n'ex-iste pas à proprement parler), parce qu'il est hors de sa Création. Ce qu'on appelle l'Être n'est que l'ex-istant ».
« Le principe du tour, c'est déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne. Résultat : des copeaux. N'existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe serait, essence éternelle du tour. Mais ce qui ne serait pas, c'est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe : C'est l'existant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucune autre machine. La recherche, le bricolage, peuvent éveiller l'idée d'un principe, elles ne le créent pas…. »
(Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettres 8 et 36).

L’EX-ISTANT devrait signifier par essence le « N’EST PAS X », le GATE GATE… la BALANCE du FIXE ET VOLATIL ou SOLVE-COAGULE, la devise Alchimique = « Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore », à l’identique de la NUIT OBSCURE de Jean de la Croix : « Aussi l’espérance en Dieu seul dispose-t-elle d’une manière d’autant plus pure la mémoire à s’unir à Dieu, qu’elle la laisse dans un VIDE PLUS PROFOND ». (Chapitre XXI).

FLÉAU = LE Soi, le TAO ou LA TEINTURE, LE FLÉAU UNISSANT non seulement les deux plateaux de la BALANCE, mais aussi évidemment SOUFRE et MERCURE. Plateaux de la Balance ou Soufre et Mercure sont COMPLÉMENTAIRES, jamais antagonistes comme le Droite-Gauche de la république de 1789 à ces jours de 2024.

3. Mâyâ :  illusion, pouvoir inhérent au brahman, l’Absolu, par lequel icelui manifeste le monde.

4. Centre veut dire un centre d'énergie ou un foyer cosmique lorsque la prétendue "création" ou formation d'une planète est accomplie par cette force que les Occultistes appellent VIE et les, Savants "énergie", alors le processus a lieu du dedans au dehors, chaque atome, paraît-il, contenant, en lui-même l'énergie créatrice du Souffle divin. Aussi, tandis qu'après un Pralaya Absolu, ou quand le matériel préexistant ne consiste qu'en UN Elément, et que le SOUFFLE "est partout", ce dernier agit du dehors au-dedans, après un Pralaya mineur, tout étant resté en statu quo – à l'état réfrigéré, pour ainsi dire, comme la lune – au premier frisson du Manvantara, la planète ou les planètes commencent leur résurrection à la vie du dedans au dehors. (Note de la Doctrine Secrète, vol.1, de H.P. Blavatsky).

Dans l’entretien 20 du 30-1-1935, Ramana Maharshi dit que la Mâyâ « n’est rien d’autre que la Réalité. Le terme de mâyâ est utilisé pour désigner les manifestations de la Réalité. Par conséquent, la mâyâ n’est rien d’autre que la Réalité ».
« La Création est le fait d’une seule divinité qui se divise en Dieu et Nature (maya ou prakriti). Cette maya est constituée de deux éléments : le para, qui est l’Essence-support, et l’apara, qui comprend les cinq éléments, le mental, l’intellect et l’ego (l’octuple manifestation).
La perfection de l’ego est tout à coup brisée, suscitant un besoin qui donne naissance au désir d’obtenir quelque chose ou de faire quelque chose. Quand ce besoin est satisfait par l’accomplissement de ce désir, l’ego est heureux et la perfection originelle est rétablie. C’est pourquoi on peut dire que le bonheur est notre condition naturelle ou notre nature. Le plaisir et la douleur sont relatifs ; ils tiennent de notre état limité et se développent en fonction des satisfactions des désirs. Si ce développement relatif est stoppé et que l’âme s’immerge dans le brahman – dont la nature est la paix parfaite – cette âme cesse d’éprouver un plaisir relatif temporaire et jouit d’une paix parfaite : la Félicité. Ainsi on peut dire que la réalisation du Soi est Félicité ; c’est le Soi réalisé en tant que l’oeil spirituel sans limites (jnanadrishti) et non pas la clairvoyance ; c’est l’abandon de soi à son plus haut niveau. Tandis que le samsâra (le cycle du monde) est souffrance ». (Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935).
 
 

Dernière mise à jour : 08-02-2024 19:33

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