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Monde du CACAphonie ou démo-crasse Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 13-02-2024 20:09

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Archange Michel, Bolchevik, Carotte, Celtes, Conformité, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Dragon, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Histoire, Intelligence artificielle, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Logibriquet, Logiquopinion, Marxengelsisme, Nation, Noël, Or, Paix, Penser, Pierre, Pont, Ptah, Racine du mal, Raison, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Temple, Temps, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke, World Economic Forum, Xalemme

 
Palais_Bourbon,_eglise_republicaine_cacaphonie.jpg
 
 
Monde du CACAphonie ou démo-crasse
la démocratie des tinettes crasses.
La crasse du politisme du régime étatique
républicain et sa tenace croyance au ‘moi’
que ce régime appelle ”démocratie”, des
républicains, ou autres, qui prennent une
jouissance évidente à dé-battre ou discuter,
ils sont incapables d’imaginer, d’inférer ou
d’apprécier l’absence de ferme croyance au
”mien” ou ”démocratie” et l’inexistence de
la contradiction chez les habitants du
continent Occident appelé : « CACAPHONIE ».
 
Le domaine de la Transparence des
Eaux Primordiales
Est inestimable, insaisissable et totalement
libre d’identification conventionnelle ou possession.
La Réalité absolue n’apparaîtra jamais au terme
d’un débat : c’est là une caractéristique
transcendant toute argutie ou travaille du chapeau
encore appelé ”raison”.


Phénoménale CACAPHONIE causée par le concept du causisme : la dualité sujet-objet, ou cause et effet et maintenant marchandise-acheteur : la loi de succion encore appelée « attraction ”universelle” » ou gravitation (copiée par Newton !)
CACAPHONE parce que l’effet se produit en présence du sujet : si je dis, ou mesure, qu’il y a un ”big bang”, alors je fabrique l’Univers, idem si je vois le temps « passer », je fabriquer le temps, ce n’est ni l’Univers ni le temps qui viennent me dire qu’ils existent, C’EST LE DEHORS QUI L’AFFIR DE FAÇON NÉCESSAIREMENT CONVENTIONNELLE : COMME CELUI QUI MONTRE LA LUNE ALORS TOUT LE MONDE REGARDE LE DOIGT QUI MONTRE, au lieu de regarder DIRECTEMENT la lune.
Le doigt qui montre la lune et ceux qui regardent le doigt correspond à la physique matérialiste, la physique d’objet, dite pompeusement ”physique classique”, où tout se compose d’éléments SAISISSABLES, IDENTIFIABLES, qui peuvent être examinés, mesurés individuellement conformément au concept s’y rattachant : la démocratie et sa république.

L’alchimie, copiée par la mode actuelle du quantisme, Nous apprend : « UN EST LE TOUT », ou TOUT CE QUI EST EN HAUT EST COMME TOUT CE QUI EST EN BAS (et l’inverse évidemment). RIEN N’EST SEUL, LA SOLITUDE N’EXISTE QUE DANS LE MENTAL.
POUR-VOIR ou examiner est le Pour-Voir ou Pouvoir et tout ce casse la gueule, le chaos arrive rapidement ; le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu et donc possédé, identifié, objectivé, salopé. IL N’A JAMAIS EXISTÉ DE « RÉALITÉ OBJECTIVE », CEUX QUI PARLENT D’”OBJECTIVITÉ” SONT DES CRÉTINS ET DES MENTEURS.
Il ne peut exister qu’une Réalité en Gate Gate.

On ne peut qu’ouvrir des portes, jusqu’à la dernière qui ne s’ouvrira jamais. Parce que comme l’écrit Jean de la Croix dans La nuit obscure, L’ÂME MARCHE DANS LES TÉNÈBRES ET EN SÛRETÉ (voir plus bas) : si on peut ouvrir un bon nombre de portes et les traverser, LA DERNIÈRE EST INFRANCHISSABLE À JAMAIS, PARCE QU’ELLE DÉPASSE ET CONFIRME L’ENTRETIEN 264 DE RAMANA MAHARSHI : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité,
ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ». (Entretien 264, du 20 octobre 1936). Si la dernière Porte était franchi, alors il y aurait Vraie Création…… et Mystère Absolu insaisissable……. Autrement, NOUS SOMMES EN « COMME SI », NOUS SOMMES EN MAGIE OU ILLUSION DU « COMME SI ».

Aimé Michel a très bien décrite l’ultime Porte dans La Parabole des Neuf Clés (en rapport avec le TROU où il n’y a rien d’autre que le Trou, donc aucun trou à voir).
« Vous êtes si jobards, mes petits agneaux, que quand vous trouvez une clef, il vous faut sa porte, et quand vous trouvez une porte, sa clef.
Et le monde est si peu contrariant que toute porte a sa clef, et toute clef sa porte.
Le monde, mes petits agneaux, n'est qu'un labyrinthe de portes ouvertes qui font semblant d'être fermées.
Si vous voulez vous y perdre, ne vous gênez pas, surtout. Voici la recette : on ne lâche pas sa clef, et on ouvre, on ouvre.
La porte dont je parle, sachez-le, n'est visible qu'ouverte et, pour l'ouvrir, il faut, je ne dis pas trois, mais bien trois fois trois clefs. Pas six, ni huit, mais Neuf.
Tant que vous n'aurez pas la neuvième, les huit autres n'ouvriront rien, et l'on vous tiendra pour fou. On dira : « Voyez le fou avec ses clefs ! »
Puis vous trouverez la neuvième. Alors, ayant franchi la porte, épargnez-vous de revenir pour crier : « J'ai trouvé ! J'ai trouvé ! »
Car, dans la Porte Invisible, nul ne vous verra plus, et votre cri sera muet.
Epargnez-vous de revenir ».
(Aimé Michel, Le Mysticisme, l'Homme Intérieur et l'Ineffable - 1973)

« Oh ! qu’elle est misérable la condition de la vie humaine [autant en 1570 qu’en 2024…], où l’on court tous les dangers et où l’on arrive si difficilement à la connaissance de la Vérité ! Ce qu’il y a de plus clair et de plus vrai nous semble plus obscur et plus incertain : nous fuyons ce qui ou convient le mieux ; et, au contraire, ce qui brille davantage et satisfait nos regards, nous l’embrassons, nous le poursuivons, quand c’est ce u’il y a de pire pour nous et un danger constant pour l’âme. Qui pourra dire les dangers et les alarmes où l’homme vit sur la terre ! puisque la lumière naturelle qui doit nous guider est la première à nous éblouir et à nous égarer, dans notre marche vers Dieu ! [au sens de la Liberté, de la Paix véritable] Si on veut arriver à suivre la voie sûre, il faut nécessairement fermer les yeux, et marcher dans les ténèbres pour esquiver les ennemis domestiques [ceux du Dedans et du Dehors], c’est-à-dire nos sens et nos puissances ! L’âme se trouve donc bien cachée ici et sous une bonne garde dans cette nuée ténébreuse qui est autour de Dieu. Car il elle est pour Dieu Lui-même un tabernacle et une demeure, elle le sera également pour l’âme [la Vraie Demeure du sans demeure, l’état COUR ou MÂÂT, direct] ; elle sera un rempart et une sécurité parfaite. L’âme, il est vrai reste dans les ténèbres, mais elle y est bien cachée ; elle y est protégée contre elle-même et contre tous les autres dangers qui peuvent venir des créatures, comme nous l’avons dit. C’est de ces âmes que David parle encore dans un psaume, quand il dit : « Vous les cacherez dans le secret de votre face, pour les mettre à l’abri des persécutions des hommes ; vous les protégerez dans votre tabernacle contre le déchaînement des langues [les opinions] » (Ps. XXX,21). Ces paroles signifient toutes sortes de protections ; car caché dans le secret de la face d Dieu, pour être à l’abri de la persécution, c’est être fortifié par cette obscure contemplation contre toutes les attaques qui peuvent venir de la part des hommes ; être protégé dans son tabernacle contre le déchaînement des langues, c’est être submergé dans cette eau ténébreuse que David appelle le tabernacle de Dieu. Aussi, comme l’âme est sevrée de toutes ses tendances et de toutes ses attaches, et que ses puissances sont dans les ténèbres, elle est affranchie de toutes les imperfections qui étaient en opposition avec son esprit, comme de sa chair et de tout le créé.
Elle peut donc dire à bon droit qu’ELLE MARCHE DANS LES TÉNÈBRES ET EN SÛRETÉ ». (Jean de la Croix, La nuit obscure, chapitre 16).

L’EAU PRIMORDIALE : « Car enfin, bien que ténébreuse, c’est de l’eau, et voilà pourquoi elle rafraîchit et fortifie l’âme dans ce qui lui convient le mieux, quoique ce soit dans les ténèbres et les angoisses. […] Ici, en effet, toutes les forces de l’âme, ses tendances et toutes ses puissances, étant dégagées de toutes les choses créées (1), concentrent uniquement au service de Dieu leur effort et leur activité.
De la sorte l’âme sort d’elle-même et de toutes les créatures pour arriver à la douce et savoureuse union d’amour à Dieu, DANS LES TÉNÈBRES ET EN SÛRETÉ ». (Jean de la Croix, La nuit obscure, fin du chapitre 16).

RIEN N’EST FIXÉ UNE FOIS POUR TOUTE, AINSI LA « LIBERTÉ » EST INCONCEVABLE À JAMAIS, INSAISISSABLE À JAMAIS,PARCE QU’ON NE DOIT PAS S’IDENTIFIER ET DONC PENSER À CELUI QUI AGIT : ÊTRE (et non avoir….). SI LA « LIBERTÉ » ÉTAIT FIXÉE UNE FOIS POUR TOUTE, L’UNIVERS DISPARAÎTRAIT (voir les Les neuf milliards de noms de Dieu” de Arthur C. Clarke, une FORME D’ORAGE ou de DÉLUGE, d’APOCALYPSE ULTIME…).

L’ÂME MARCHE DANS LES TÉNÈBRES ET EN SÛRETÉ = « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). Idem avec la devise Alchimique : « Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore ».
Pour l’Église Chrétienne sur laquelle repose l’Occident et l’Empire US, les Ténèbres, ce sont le Diable. C’est comme s’il y avait une inversion.

L’Enfant de la Vierge Noire se retrouve dans la station 5 du Trétralemme (tétra : 5, et lemme, lemma : jambe ou station debout, puis prémisse d’un raisonnement)

L’Enfant de la Vierge Noire : EMMANUEL (Dieu ou le Soi avec Nous (1)).


Exemple, le Réel est-il un, ou multiple (façon commerce actuel de la bombance [dans certains pays seulement]) ?

1 - Le Réel est un.
2 - Le Réel est multiple.
3 - Le Réel est un et multiple.
4 - Le Réel n’est ni un ni multiple.
 
Mais le Tétralemme cache des pièges, genre thèse et anti-thèse, ou que « seule existe la matière » comme le croit les croyants athéisme. Et cette façon de voir en dualité binaire oui-non amène LA GUERRE. À l’époque actuelle de la mode du quantisme, certains opinioneront que la matière existe et n’existe pas, ils parleront de particules qui sont aussi des ondes… Ces deux modèles de penser sont évidemment stériles et au pire : GUERRIERS.
Alors, est-ce le quatrième stade du Tétralemme qui dit « vrai » ? Ici, donc, la matière n’est ni être ni non-être, à la manière du Gate Gate et du ’N’EST PAS X’
Évidemment si on est contaminé par Aristote, on aura peine admettre que X n’étant pas X, n’est pas non plus X, car comme la Liberté est inconcevable, il ne peut pas le comprendre. Ce qui ne veut pas davantage dire que la matière, par exemple, ne relève ni de l’être ni du non-être, mais de X ou d’autre chose à la manière du Gate Gate. Et c’est ce Gate Gate, ce X, que le Soûtra de L’Entrée à Lanka appelle « Nature de bouddha ».
Ainsi lorsque Mahâmati met en garde contre les limites de tous les Tétralemmes possibles, il ne pointe pas une réalité qui existerait au-delà de toutes les opinions (un imaginaire à la Lovecraft) mais plutôt l’Instant, l’Ici et Maintenant unique, singularité et clair qui intègre les stades membres de tout Tétralemme dans sa Liberté-Vérité INCONCEVABLE : L’ABSOLU DU SEUL RÉEL.

Par exemple un objet telle la statue d’un lion en or métal, ainsi composée de matière et de conscience (de celui qui l’a fabriqué et qui le contemple), ce qui peut être vrai tant que la proposition suivante ne vient pas au mental et emporte sa conviction par loi de succion vulgaire.
Ces Instants vers le lion sont irréels puisqu’ils n’existent pas en soi et par soi (ils ne sont pas Singularité) mais dépendent du DEHORS en une infinité de causes et de conditions - ce qui s’avère FAUX dès que l’on se tourne vers la nuance suivante :
Bien qu’irréels, ces Instants d’or métal composant une statue de lion par la conscience et les cinq sens, statue qui peut être touchée par la main. Bref, il n’y a rien mais par la conscience quelque chose apparaît, qui est ceci et non cela, c’est un lion et pas une poule ou un cheval.
Or cette réalité est illusion, de même que leur commune négation, ce ne sont que des concepts vides, stériles, rien.

S’il ne vaut pas la peine d’ergoter que ce « rien » est idiot, sa vérité rejaillit alors que les trois propositions précédentes du Tétralemme ouvrent leur ”part de vérité” : l’union des quatre stades du Trétraleme formera alors le cinquième stade, et icelui correspond à la Transparence du Seul Réel qui par-delà tous les points de vue, intègre tous les points de vue, lesquels ne peuvent être vrai qu’ensemble : « La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties ». Comme tout est vivant, même un caillou, cet organisme des noms-les-formes est PLUS que la somme de ses parties. Là encore : le GATE GATE : le Seul Réel est INSAISISSABLE, À JAMAIS.

DÉPASSEMENT DE TOUS TÉTRALEMMES = INTÉGRATION NON CONTRADICTOIRE DE TOUS LEURS STADES. ON AURA AINSI LE XALEMME : LE VRAI CESSE D’ÊTRE VRAI DÈS QU’IL EST VUE ET DONC POSSÉDÉ PAR LES SENS ; LE SEUL RÉEL EN XALEMME CORRESPOND À L’ATOME QUI APPARAÎT ET DISPARAÎT, et qui, comme toutes choses, portent invariablement les noms de DISPARITION et de PERFECTION (ou TRANSPARENCE).
La Disparition correspond au ’N’EST PAS X’ et la perfection ou transparence valide les quatre extrêmes dans leur absolue FLÉAU, leur absolue GATE GATE.

XALEMME ou Tétralemme à cinquième stade pour entraîner vers le Gate Gate, cette « description » du Seul Réel où, en termes ordinaires, la « grande production interdépendante » dépasse les paradoxes les plus fous et les apories les plus insolubles, justement par l’ASPIRATION ou par le CENTRIPÈTE du GATE GATE, de la CONTEMPLATION.
GATE GATE = OCÉAN de tous les possibles mais se rencontrent tous sur le mont Arunachala ou la montagne Kailash, ou du mont Meru….

Terrien orgueilleux de votre monde du CACAphonie ou démo-crasse : comment pouvez-vous « mesurer l’Univers », donc le « borner » en quelque sorte donc le limiter, alors que vous êtes DEDANS ?
Mesurez-vous vous mêmes pour commencer !
Mesurer, borner = usine à sens commun, commencé au berceau, poursuivi à l’école de la république, finalisé au salariat du capitalisme, et objets-opinions-marchandises disparues au tombeau de l’égalité naturelle.

Note.
1. CHRESTOS (gr.). La forme primitive gnostique pour Christ. Elle était utilisée au cinquième siècle avant J.C. par Eschyle, Hérodote et autres. Les Manteumata pythochresta, ou les "oracles rendus par un dieu pythique" grâce à une pythonisse sont mentionnés par le premier (Choeph. 901). Chrésterion n'est pas seulement "le siège d'un oracle", mais une offrande à un oracle ou préparée pour lui. Chréstés est celui qui explique les oracles, "un prophète et un devin", et Chrésterios, celui qui sert un oracle ou un dieu. Le plus ancien écrivain chrétien, Justin Martyr, dans sa première Apologie appelle ses coreligionnaires Chréstiens. "Ce n'est que par ignorance", écrit Lactance (livre IV, chap. VII), "que les hommes s'appellent Christiens (a) au lieu de Chréstiens". Les termes Christ et Christiens écrits, à l'origine, Chrést et Chréstiens, ont été empruntés au vocabulaire en usage dans les Temples des Païens. Chréstos, dans ce vocabulaire, désignait un disciple en probation, un candidat hiérophante. Lorsqu'il en avait atteint la stature par l'initiation, de longues épreuves et la souffrance, et qu'il avait été "oint" (c'est-à-dire, "frotté d'huile", comme l'étaient les Initiés et mêmes les idoles des dieux, en tant que dernière touche de l'observance rituelle), son nom était changé en Christos, le "Purifié", en langage ésotérique ou langage des mystères. A dire vrai, en symbologie mystique, Christés, ou Christos, signifiait que la "Voie" (le Sentier) était déjà foulée et le but atteint, quand les fruits du dur labeur, unissant l'éphémère personnalité d'argile à l'indestructible individualité, la transformait par là en un immortel EGO [le Soi, le ‘Je’]. "A la fin de la Voie se trouve le Chréstés, le Purificateur, et une fois l'union accomplie, le Chrestos, l'"homme de douleur" devenait Christos lui-même. Paul, l'Initié, le savait, et c'est exactement ce qu'il voulait dire, quand on lui fait dire dans une mauvaise traduction : "Je suis en gésine de nouveau jusqu'à ce que Christ soit formé en vous" (Galat. iv. 19), dont le sens juste est... "jusqu'à ce que vous formiez le Christos en vous". Mais le profane qui savait seulement que Chréstos était en quelque sorte lié au prêtre et au prophète, et ne savait rien du sens caché de Christos, insistait, comme Lactance et Justin Martyr, pour être appelé Chréstien au lieu de Christien. Tout individu bon peut donc trouver Christ en son "homme intérieur" comme l'exprime Paul (Ephés. Juif, Musulman, Hindou, ou Christien. Kenneth Mackenzie semblait croire que le mot Chréstos était synonyme de Soter, "appellation réservée aux divinités, aux grands rois et aux héros", voulant dire "Sauveur", – et il voyait juste. Car, ainsi qu'il l'ajoute : "Cela fut appliqué d'une manière redondante à Jésus-Christ, dont le nom Jésus ou Joshua a la même interprétation. En fait, le nom Jésus est plutôt un titre honorifique qu'un nom – le nom véritable du Sauveur du Christianisme étant Emmanuel ou Dieu avec nous (Matthieu, I, 23.)... De grandes divinités parmi toutes les nations, que l'on représente comme expiatoires ou auto-sacrificatoires, ont été désignées par le même titre" (Royal Masonic Cyclopoedia). L'Asclepios (ou Esculape) des Grecs avait le titre de Soter.
(a) Le français moderne ne permet pas de faire la distinction entre Chréstiens et Christiens. Pour que le texte de 1 auteur soit intelligible nous avons dû conserver, en en francisant la terminaison, les termes anglais employés par Madame Blavatsky. (N. du T.)
(Article CHRESTOS dans le Glossaire Théosophique, de H.P. Blavatsky, qui donne une bonne définition du Soi par le Nom Christ).
 
 

Dernière mise à jour : 13-02-2024 20:39

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