Les simoniaques

 

 

 

Les sociétés secrètes(1) en grande majorité sont des simonies. Vouloir mettre en vente la Nature, breveter des éléments de la vie, vendre de la « propriété intellectuelle » sont des simonies. Tout constructeur d’un système philosophique, genre Jean-Paul Sartre, John Locke, etc., ne peut avoir vécu et expérimenté, sur le plan du sensible du monde spatio-temporel et des constructions du mental, qu’une part infime de tous les accidents possibles mais, de cette expérience des choses nécessairement limitée, il prétendra extraire une vision de l’absolu qui ne pourra être qu’une illusion d’illusion. Les accidents possibles du monde spatio-temporel et du mental et de la logique sont en quantité indéfinie, je répète : en quantité indéfinie, et donc inépuisable ; c’est bien une des seules formes d’énergie qui soit inépuisable ! Donc une construction logique, même bien faite, ne pourra pas prétendre exprimer l’absolu, l’universel, et l’on peut dire de tous les systèmes philosophiques qu’ils sont vrais par ce qu’ils postulent en apparence et faux par ce qu’ils nient, ce qui fait QU’ILS SONT TOUS SECTAIRES, non pas par intention consciente, mais par nature. Ils sont tous atteint par le mental, dont le champ global ne peut être atteint et réalisé qu’à partir des essences (partir de l’intérieur pour aller vers l’extérieur, voir la page sur l’exemple avec Auguste Rodin), ce qui implique un renversement des rôles : non plus chercher à répondre aux énigmes du Sphinx, deviner au travers du monde matériel ce que sont les essences mais juger des accidents à la lumière des essences.