La Masse

 

 

 

 

 

 

À la tête des foules un âne suffit (proverbe).

Alors pour éviter cela, seule le Souffle ou Saint Esprit empruntant par exemple la Voie du TAO permet de s’y retrouver. Le TAO, Dieu, l’Instant n’existe pas, IL EST. En fait il y a fusion du soi et du Soi, ce qui donne le Christos ou Christ ou « Homme-douleur » car dans l’Instant (voir la page Instant contre Peur), la douleur absolue est l’absorption par le corps de toute la conscience surgissant brusquement et brutalement. L’instant est comme le SAUVEUR. SAUVER vient de SAUVER, SE SAUVER, SE LIBÉRER.
SAUVER : vers 1050, du latin salvare, de salvus : sauf. Échapper à quelque chose, à un grand danger, par exemple la mondialisation.

Le mot Esprit prêtant à grande confusion, il est donc ici assimilé au Souffle-animateur, dans le sens d’état de conscience qui sert à se représenter.
Selon H.B. Blavatsky dans son Glossaire Théosophique, le terme « esprit » est seulement appliqué à ce qui appartient directement à la Conscience Universelle, et qui est son émanation homogène et sans mélange. Conscience Universelle où en Égypte, Maât, qui est la gardienne de l’ordre du monde.
Les pouvoirs actuels font tout pour rendre le sens de masse pesant, dépendant hautement de l’attraction terrestre. C’est logique, le mot MASSE évoque le volume, la pâte, l’amas, le conglomérat, la foule, le peuple, la QUANTITÉ, la majorité, le public, les médias, donc le mondialisme et on se fout de la qualité. C’EST LA POIDS.

« Les masses ne s’élèvent jamais jusqu’à égaler le meilleur de leurs membres, mais se rabaissent au contraire au niveau le plus médiocre. Comme disent les réformateurs, c’est un nivellement par le bas, et non par le haut. Autrement dit, la masse n’est qu’un autre nom pour désigner la foule. Les habitants de la terre rassemblés en un même lieu formeraient la plus grande des foules. On parle de la foule comme d’un animal aveugle et fou ; les magistrats disent qu’il faut la ménager ; ils redoutent qu’elle penche de tel ou tel côté, comme les villageois craignent une inondation, quand ils ignorent à qui appartiendront les terrains inondés et combien de ponts seront emportés.
...
Lorsque les hommes s’approchent au plus près les uns des autres, il ne s’agit guère que d’un contact mécanique. Comme quand on frotte deux pierres ensemble : elles émettent bien un son alors qu’elles ne se touchent pas vraiment.
Obéissant à un instinct de leur nature, les hommes ont installé leurs cabanes, planté du maïs et des pommes de terre, à portée de voix les uns des autres. Ils ont ainsi formé des villes et des villages, mais ils ne se sont pas associés, ils sont simplement réunis, et le mot société n’a signifié qu’une réunion d’hommes ».
(Henri David Thoreau, Journal : 14 mars 1838, trad. Thierry Gillybœuf)

SOCIÉTÉ : association, de socius « compagnon », associé, allié = social. On parle aussi de compagnie, de fréquentation. Au siècle des perruques poudrées et mitées le mot société dérive vers : communauté, collectif, colonie. En 1860 on parle d’assemblée, de gratin, de club, de firme, de maison, de cartel, de holding, de trust, d’établissement, etc. Le mondialisme se mettait en place.


Deux gros groupes sociaux liés par un mode de vie et une religion ; l’Islam et le Judaïsme, dont Gaston Bardet et Jean Coulonval disent que l’Islam est un démarquage du Judaïsme. Coulonval explique, toujours dans la même lettre cité dans l’encadrement, que le communisme façon Lénine nie Dieu, préparé en cela par le refus orthodoxe du « Filioque » qui nie de fait la circumincession. Car si le Fils procède du Père, ensuite l’Esprit du Fils, il n’y a plus circulus puisque on entre dans la linéarité de la ligne droite à la Euclide.

Ramana Maharshi dans l’entretient 90 du 6 novembre 1935 explique la Trinité chrétienne ainsi :
Dieu le Père représente Ishavara [Dieu]
Dieule Saint-Esprit représente l’Atman [Soi/soi]
Dieu le Fils représente le guru

« À Lui qui s’est manifesté sous différentes formes : Ishvara, le guru, le Soi ; à Lui qui est tout-pénétrant tel l’éther ; à Shri Dakshinâmûrti cette prosternation »,Vers 30 d’un commentaire d’après Sureshvara-Âchârya sur le Dakshinâmûrti-stotra par Shri Shankara.

Signifie que Dieu apparaît à son adorateur sous la forme d’un guru (Fils de Dieu) afin de lui indiquer l’immanence du saint Esprit, c’est-à-dire li révéler que Dieu est esprit, que cet Esprit est immanent en tous lieux et que le Soi doit être réalisé, ce qui est la même chose que réaliser Dieu [l’Instant].

Comme le dit Ramana Maharshi, mais aussi Jean Coulonval : « De nouveaux Cieux et une nouvelle Terre. De cette solution dépend l’unité du monde. Dans la vision Trinitaire unique du Créateur et de sa Création, s’accomplira l’unité du monde, la résorption des erreurs judaïques, musulmanes, soviétiques, maoïstes, etc. par l’acceptation universelle du Christ Alpha et Oméga [dans l’éternité] ». Évidemment pas à la façon de Teilhard de Chardin modèle évolutionnisme !. Il est vrai qu’il faut dépasser la dualité, éternelle source de guerres.


« C’est que je veux bien fabriquer, ce que j’ai fait toute ma vie. Mais je ne veux pas être « fabriqué ». Je veux être soumis aux essences, mais non aux accidents. C’est cela la liberté ». (Jean Coulonval).
Le mot ‘Accident’ s’entend du monde profane, du monde spatio-temporel, de celui de cette civilisation du règne de l’opinion arrivé à sa parfaite maturité, qui prend le masque de l’Universel en renversant les rôles : « Ce sont les accidents qui engendrent les essences, ce qui est la marque du satanisme absolu », écrivait superbement Jean Coulonval.


Effectivement seule l’Instant, le Christ, Dieu, le Centrum Centri permettra de se SAUVER, de se LIBÉRER. L’Instant, le Soi, Dieu, etc., peu importe le nom sont TOUJOURS LÀ, il n’y a pas de salut ou de rédemption à obtenir ; la vie est un chemin et son chemin on le fait seul, personne ne va se nourrir à notre place.
Il n’y a pas de Sauveur ou de Messie à attendre, c’est chacun de nous, à commencer par se sortir de LA MASSE, cesser d’être un individu ou unité arithmétique dans la masse des humains, de France, du monde, dénombrables comme des patates dans un sac à code-barres, un matricule d’assurance maladie, un nom sur une liste électoral, un poste de travail dans une usine des Couilles en Or. Cesser d’être la masse de cette structure sociale totalement malade qui limite la vie de la masse à la seule dimension quantitative des besoins physiques (la grosse commission pour certains, ce qui leur évite d’être dans le besoin). Tout est fait pour que la masse soit persuadé que ce qu’on appelle la vie se limite au sensible, entre le berceau et la tombe.


L'histoire du diable et de son ami.
« Peut-être avez-vous souvenir de cette histoire du diable et de son ami : ils marchaient dans la rue quand ils virent devant eux un homme se baisser pour ramasser quelque chose et le mettre dans sa poche. L'ami dit au diable : « Qu’est ce que cet homme vient de ramasser ? » « Un petit bout de Vérité », répondit le diable. « Mauvaise affaire pour vous, alors ! », remarqua l'ami. « Oh, pas du tout, répliqua le diable, le vais l'aider à l'organiser ! »
Je maintiens que la vérité est un pays sans chemin que vous ne pouvez l'approcher par aucune route, quelle quelle soit : aucune religion, aucune secte. Tel est mon point de vue, et j’y adhère d'une façon absolue et inconditionnelle. La vérité étant illimitée, inconditionnée, ne peut être approchée par quelque sentier que ce soit, elle ne peut pas être organisée on ne devrait pas non plus créer des organisations qui conduisent ou forcent les hommes à suivre un chemin particulier. Si vous comprenez bien cela dès le début, vous verrez à quel point il est impossible d'organiser une croyance ».
(Extrait d'un conférence de Jiddu Krishnamurti à Omen en 1929).

Si des humains organisent une « vérité », elle ne pourra être que l’uniformité des psychismes à le mode communiste, comme l’explique aussi Jean Coulonval.


[En haut de page : schéma d’alluvion pour indiquer le dépôt, la masse de sédiments, les fèces, la boue qui se dépose]