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Démocratie, Liberté QUE de consommer, brûler Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 29-02-2016 23:56

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Islam, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Démocratie, Liberté QUE de consommer, brûler
Con (avec et Sommer (sommet, donc croissance)
Le « social » devient consommation industrielle
et BIG CECI OU BIG CELA = GOUVERNANCE MONDIALE.
Historiquement la mécanisation de la société
commença parallèlement à la mécanisation industrielle.

DEPUIS 1789 ICI EN OCCIDENT LES CONTES DE FÉES SONT INTERDITS


Page dédiée à BABA YAGA et à Anatoly Liadov, et aux Minéraux Maîtres de l’Espace.
 
 
Voir aussi les pages :
- Citoyens-Mécas-Cités = Bureaucratie-Réseaux
- Transhumanisme = peur de la mort
- Éducation = évolutionnisme et robotisation de tous
- DICTATURE du plaisir
- Le Social/Société fabrique la Psychose
- Société privatisée ou culte de l’ego
- Démocratie = Vendre, Vendre, Vendre

Les Contes de Fées c’est - pour cette nouvelle bourgeoisie (les Citoyens, les Blancs) maîtresse du monde de l’après 1789 - des trucs de Païens, de Paysans, de Pagans, de Paganisme, de PAN-NOS, notre TOUT-DANS-LE-RIEN-RIEN-DANS-LE-TOUT. Non ! les Dieux n’ont pas été chassés par les bourgeois de 1789 ! Ils sont déjà, presque, là (Ils ne sont jamais partis).
Les Contes de Fées c’est pas des trucs pour « la prise de conscience » (cette modernité qui fait que vous devez tout posséder, même votre conscience, comme vous possédez votre téléphone portable ou votre « tablette info »). De nos jours nous sommes envahis par la multiplication des systèmes de « prise de conscience », évidemment outils de forme « démocratie » si sournois, si utile pour les cancéreux du pouvoir afin d’éviter toute contestation politique. Dernière « prise de conscience » en date, en France : la « Maïeusthésie »… copie un peu louche du « Connaître toi-même par toi-même », là encore destinée à produire toujours plus : un malade c’est pas productif et ça coûte au social ! Avez-vous « des blessures du passé » ? Si oui, alors vous êtes coincé dans l’évolutionnisme, dans l’histoire (notamment de papa-maman, et même de grand-pa et grand-ma), vous êtes frustré. Un autre truc moderne de « prise de conscience » c’est la CNV (Communication Non Violente) qui a le vent en poupe et repose encore sur le senti-ment…
 
C’est vers 1870 que les universités poussèrent comme des champignons à l’Automne un peu partout dans l’Occident déjà parasité par l’oligarchie anglo-américaine. À cette période et jusqu’à la première guerre mondiale, la mode du social amorcée tout au long du 19è siècle passe à la technologie, comme tout le reste de la mécanisation de la société. Les services sociaux se disputent le contrôle des universités (surtout aux USA).
Désormais, place à la « communauté intellectuelle des jeunes », surtout après tout ceux qui furent dégommés pendant la guerre de 1914-18. Place aux usines à fabriquer des diplômes, on fait dans le quantitatif, la production, on est « moderne » ou on ne l’est pas. Ainsi, l’université se présente comme un genre de McDonald’s avant l’heure, avec bouffe et café à toutes heures, considérés comme « unités de valeurs ».

RAPPEL : à la première guerre mondiale il fallait « AJUSTER L’HOMME AU POSTE », le couler dans un moule de production en chaîne, donc au lieu d’œuvrer pour la paix, les connaissances et « l’ouverture d’esprit », et la paix, il travaillait pour la machine de guerre.
Par effet de la mode de la fièvre égalitaire et de son « social », au nom du principe de « haute pédagogie » on en vint à l’abolition des notes (par exemple avant de 1 à 20), ce que reflétait un désir de plus de confort, ou sécuritaire, donc de moins travailler, ce qui était logique dans cette civilisation du plaisir avant tout (ce que certains nomment « liberté »). Ainsi les étudiants après leurs cours étaient simplement recalés ou reçus. Les cours devenaient de plus en plus décevants : cours vide de contenu intellectuel, mais accentuation d’activisme politique, de méditation transcendantale à la mode New Age, dynamique de groupe modèle béhaviorisme, « auto-expression », et jusqu’à la pratique de la magie opérative…

Ne pas oublier que la laïcité judéo-maçonnique spéculative entraîna un peu partout en Occident la perte de références traditionnelles, bibliques notamment, qui vont devenir de plus en plus incompréhensibles. Idem dans le domaine de la littérature, de la mythologie de l’Antiquité. Notre civilisation allait entrer dans un nouvel obscurantisme, qui allait être favorable pour le développement des rituels satanistes et autres sectes dévalorisant la Tradition de l’hermétisme. Paradoxalement il va éclore une palanquée de « spécialistes » en tous genres.

Le Conte de Fées est la Sagesse, la Philosophie dans son sens noble, des Païens ou Paysans, des gens simples ou authentiques. Le Conte de Fées n’est pas le bienvenu chez les Citoyens qui n’habitent plus les campagnes, mais les villes et leur béton, peu propices aux cachettes et aux jeux des Fées et autres Élémentals. Et puis, les Contes de Fées ça fait peur aux enfants des Citoyens ! Ainsi commence une censure sur les Contes de Fées, car ils seront considérées comme « inappropriées » au monde « moderne », du moins en Occident, car ce n’est pas le cas au Japon, pays pourtant très industrialisé, mais qui a su préserver ses racines.
Les Contes de Fées en France sont alors incompatibles avec la « raison » des perruques poudrées et leur rationalité tout dans l’intérêt, le calcul et la production.

En dehors du Japon, c’est la Sainte Russie qui a le mieux conservé ses racines avec les Contes de Fées, et ce qui va avec : LA TRADITION CHAMANIQUE. Les peuples russes ont un contact permanent avec les archaïques cultures : le chamanisme mêlé de Gnostiques, précieusement préservé dans les Contes et traditions populaires, en de nombreux thèmes, donc celui si essentiel de L’EAU DE VIE (Thot l’Ibis), et L’EAU DE MORT-COLLE (le Corbeau), constituant le mariage Isis-Nephtys, prouvant aussi la continuation éternelle de l’Alchimie. Ne pas oublier que la Sainte Russie a un sol très riche en gîtes métallifères,qu’elle a encore beaucoup de Forêts, et qu’elle est, contre toute attente, une des patries où l’Alchimie subsiste encore dans ce monde « moderne ».

Le Chamanisme est un outil merveilleux de la Réalisation du Soi-Instant…

L’anti-Tradition qu’exerce ce monde occidental de l’après 1789 et de ces perruques poudrées et leur raison fait la partie d’une persécution généralisée de l’imagination et du fantasme, bref, de l’irrationnel ; notre « raison » parasité par le 18è siècle et les ergoteurs Grecs interdit les sublimations. Avant 1789 le mythe et le Conte de Fées conservaient suffisamment d’éléments propres à l’univers merveilleux enfantin pour offrir aux enfants et moins jeunes une vision convaincante de ce monde. Or, la technologie et la mécanisation ne peuvent pas se substituer aux Contes. D’où l’effondrement du monde moderne, sa terrible régression vers un monde magique des plus primaires et dangereux, comme cette fascination exercée par le sens incompris de la sorcellerie, et d’un occultisme encore plus incompris, et vers l’enfoncement vers des croyances comme les perceptions extra-sensorielles, encore super pièges de l’ego, et vers l’encouragement vers moult déviances religieuses, dont un « christianisme primitif » !

Ne nos jours du quantitatif : PLACE À LA BOUFFE OU BIG DATA, LA CULTURE DE MASSE + CELLE DE L’UNIVERSITÉ = PRODUCTION MARCHANDE.

ÉGALITARISME OU « FEMME MODERNE » (aussi robotisé que son mâle), petite femme moderne capable de diriger le FMI ou tout autre chefferie. Donc elle est bien loin d’être une brave marchande des quatre saisons ! Elle vous fourgue maintenant du Big Data, croissance oblige.
La « femme moderne » bouffe du Big Data : elle étudie les poètes de toutes sortes, elle étudie les fondations théoriques de la psycholomachin, l’esprit, la conscience, l’inconscient, la personnalité, le moi, les relations interpersonnelles, les normes psycho-sexuelles, les jeux sociaux, le groupe, l’adaptation, le conflit, l’autorité, l’individuation à la Jung, l’intégration et l’équilibre mental. Puis elle étudia la peinture à l’huile. Puis elle a étudié les « ressources personnelles A et Ba » pour comment s’évaluer soi-même, trouver le courage de faire face à son environnement, ouvrir et utiliser son mental, comprendre l’expérience individuelle et le processus de formation, utiliser son temps de manière évidemment constructive, redéfinir avec plus de maturité ses buts et ses projets d’action. Ensuite elle étudia le « Réalisme », « l’idéalisme dans le roman contemporain italien », etc., etc. (réf. Donald Barthelme, Snow White, cité par Christopher Lasch dans : La culture du narcissisme).

Cette femme moderne est la parfaite victime de la culture marchande de masse et son quantitatif du TOUT BIG et du tout consommation. Jadis cette culture de bibliothèque et de couture était bien-sûr réservée aux jeunes femmes nobles, et de nos jours de démocratie, c’est pour tous. Donc l’éducation de Snow White est elle-même devenue une marchandise TOUT CONFORT (dont les antibiotiques et vaccinations pour tous), dont la consommation lui permettra de « réaliser son potentiel énergétique » comme nous le vend l’oligarchie anglo-américaine et sa « liberté ». Tout est désormais à vendre, AVEC ULTRA FACILITÉ, et bientôt sous divers prétextes aussi l’air qu’on respire.
Le dogme américain est donc : 1) tous les étudiants sont, sans effort, des créateurs ; 2) le besoin d’exprimer cette créativité prime celui d’acquérir, par exemple la maîtrise de soi ou même la Réalisation du Soi et la première Règle : SE TAIRE.
L’éclectisme éducationnel chaotique de Snow White reflète ce chaos contemporain humain, avec la Super Carotte que l’étudiant parviendra à une cohérence intellectuelle que ses professeurs ne peuvent plus lui donner. Les enseignants dissimulent leur propre échec sous le prétexte qu’ils fournissent « une éducation faite sur mesure pour répondre aux besoins de chaque étudiant », démocratie oblige.

Toute expérience de la vie est débitée comme dans un supermarché, ficelée, bien emballée sous forme de « cours ». Dans son rêve à s’approcher le plus près du vécu, l’université en est devenu un substitut ! L’enseignement supérieur détruit l’étudiant et le laisse désarmé devant les actes les plus simples, les plus fondamentaux, comme préparer un simple repas. « L’Université ne laisse rien au hasard - sauf l’enseignement supérieur » (Christopher Lasch). Évidemment puisque tout est à l’envers !

La socialisation de la société c’est désormais retirer les enfants à leur famille pour les faire dresser par le républicanisme : « Dans la république sociale, l’enfant est, en tant que futur citoyen, UN BIEN DE L’ÉTAT, et non la propriété de ses parents. Son bien-être est donc directement une responsabilité de l’État » (Ellen Richards, 1910, fondatrice de l’assistance sociale dans sa forme moderne).
Ainsi dans le républicanisme l’État et son école doit désormais se charger aussi de la formation sociale, physique et mentale de l’enfant.
Pour les « spécialistes » les parents sont incapables d’éduquer seuls leurs enfants, surtout si ce sont des parents « à problèmes » (alcoolisme et autres); Placer les jeunes délinquants sous la protection des tribunaux devenait cette mode du social et de l’ego. Alors presque tout le monde était d’accord sur le fait que la famille encourageait les idées reçues et la formation d’une mentalité prisonnière, égoïste ou individualiste, et évidemment qu’elle faisait obstacle au développement de cette mode du social et de la coopération tout bénéfice pour les industries. Ainsi les institutions extérieures devaient remplacer la famille, surtout ouvrière.
L’évolution sociale devenait le coulage de l’individu dans le moule « destin de la race » !

Comme de nos jours, « le progrès moral » réduit drastiquement les droits du Terrien ordinaire. On inventa un « système probatoire » (faire passer un test, un examen probatoire pour avoir une preuve, une mesure fiable…) Ainsi on tomba dans une nouvelle mécanisation sociale SANS MURS, et sans beaucoup de contrainte. Mais ce nouveau système étendait en faite le pouvoir de l’État à chaque recoins de la société, sous packaging compassionnel « d’aider et secourir ». L’étatisme se trouvait alors à même de séparer les losers pour la seule raison qu’eux ou leurs parents refusaient de coopérer avec les tribunaux. Les juges devenait des « spécialistes » en relation sociale. Bref, dans la pratique, la punition infligée par ces mêmes juges était tout aussi sévère et implacable que la punition traditionnelle.

SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE = DISCIPLINE INDUSTRIELLE : « LES MASSES D’IMMIGRÉS DOIVENT ÊTRE CIVILISÉES , ÉDUQUÉES ET INFLUENCÉES PAR LES IDÉES NOUVELLES » disait un Washington Gladden.

Sous mode du libéralisme et après le Krach de 1929 arrive dans les années 1930 la mode de « l’enfant-roi » : le tout permissif teinté de freudisme. On ne donne le biberon que si l’enfant le demande, puisque c’est un consommateur comme un autre ! Il peut même l’avoir « à crédit ». Tout devient orienté selon le confort ou sécuritaire ! Nous passions d’une maternité purement instinctive à une autre qui sera « consciente et volontaire », exacerbation de l’ego oblige !!!
Le climat affectif est évidemment aussi marchand : affectif bourré de vitamines, de dentifrice anti-caries, de céréales, de rinçage de bouche et autres laxatifs… Bonjour Big Pharma…
À présent, on demande au bambin, et aux parents de faire confiance à leurs propres sentiments, donc à leur ego ! Et quoi qu’ils fissent, c’est OK. C’était la « vérité » du moment puisqu’ils le faisaient spontanément.
Parents efficaces - Enfants efficaces = WINNER, car « on ne dupe pas les sentiments » croyait un docteur US. Alors on a une nouvelle théorie : « être à l’écoute de ses sentiments » (voir la « Maïeusthésie » plus haut), donc de son nombrilisme fondé sur la « communication » de ses sentiments avec les autres !!! Ainsi on a là une autre définition de la tyrannie de l’OPINION. Sentiment ou opinion « légitime », alors ça doit être la « vérité » et donc ça ne réclame pas de remontrance négative.
Le culte de « l’authenticité » reflète l’effondrement du rôle de guide en douceur des parents. Le packaging « libération affective » désigne l’incapacité des parents à instruire leurs enfants sur la façon de se conduire en société et leur enseigner les préceptes de base, comme le firent les Anciens Égyptiens avec « Les Sagesses », qui furent ensuite copiés par l’Ancien Testament.

Cette civilisation industrielle divise tout, compartimente tout : les spécialistes sont les rois. Les obstétriciennes prennent le bébé en charge à  sa naissance, le pédiatre s’occupe ensuite de ses maladies, et de son rétablissement, et les enseignants sont responsables de son intelligence… Puis les supermarchés et l’industrie alimentaire sont responsable de sa nourriture, et les télévisions et l’internet de ses opinions. Alors dans ces divisions, ces compartiments, comment faire revivre la famille, ou même le compagnonnage ? Sauf probablement dans cette nouvelle judéo-maçonnerie spéculative remplaçant la famille.
Les spécialistes non seulement divisent, mais empêchent tout autonomie. Ainsi une division sociale du travail sous prétexte de rationalité, fait que l’individu n’a plus de racines ; alors de ce fait l’individu devient « rationnel » non à la suite du « Connaître toi-même par toi-même », mais en mettant en marche les rouages de la machine sociale auquel il ne pourra pas résister une fois qu’il et prit dans les engrenages, processus au cours duquel on choisit des meneurs qui procureront aux autres et à soi-même, l’environnement le mieux à même d’inciter à un comportement rationnel, donc suivant le Super égrégore, ou opinion du moment.

Dès le 18è siècle où déjà le système industriel se mettait progressivement en place, les pères ne purent plus apporter de travail au foyer, ni enseigner à leurs enfants leur habilité dans leur métier.
Le film Man in the Wilderness, de 1971 avec Richard Harris et John Huston, émouvante histoire sur la Nature, la compassion et le respect de la vie, avec un optimise à toutes épreuves, a vu sortir récemment une copie totalement en contraire reflétant bien notre époque et sa mode du survivalisme, et surtout sa peur de la mort (voyez les experts transhumanistes), et sa mode du selfie ou culte du narcissisme. Cette nouvelle mouture évidemment oscariée par l’industrie de Hollywwood est sadique et malsaine, déprimante et anti-Nature, anti-Humain tout court. Cette version avec DiCaprio reflète bien la famille des Zaméricains : fascination de la célébrité et de la renommée, superficialité et fragilité des relations personnelles (ce qui heureusement n’est pas exploité à outrance dans le film de 1971, peut-être aussi à cause de la période Hippie et du « Peace and Love »), et peur de la mort. La production industrielle et l’égalitarisme a évacué père et mère de la maison, et si la mère peut rester à la maison, elle se sent perdue en essayant de comprendre son enfant, alors elle devient dépendante des « spécialistes »… Elle n’a, comme tout maintenant, que LA LIBERTÉ DE CONSOMMER. CETTE CIVILISATION PERMISSIVE N’EST ORGANISÉE QU’EN FONCTION DE LA CONSOMMATION.

Donc le film The Revenant s’inscrit, comme pour un Matt Damon laissé sur la planète Mars, dans la mode du survivalisme : CRÉER DES BESOINS SANS LES SATISFAIRE, ENGENDRER DES ANGOISSES NOUVELLES, C’EST RENTABLE, AU LIEU D’ALLÉGER LES ANCIENNES. La culture de masse entoure le consommateur d’images de confort qui va rassurer, qu’elle associe à la fascination de la célébrité et de la réussite ; elle encourage l’humain ordinaire à cultiver des goûts extraordinaires (voyez Hollywood), à s’identifier à la minorité privilégiée (en divisant winner-loser), et à partager avec celle-ci dans ses fantasmes le confort et le sensuel (tout pour l’ego). ce culte du winner favorise du même coup le dénigrement et le mépris de soi : on est ramené au loser. La consommation de masse remplace la famille ! La fameuse « liberté d’expression » entre dans l’étatisme et le processus d’un pouvoir qui se dit « vous aider » (vous protéger) en créant une atmosphère familiale perdue avec son « vivre ensemble » au sein de laquelle chacun est censé pouvoir exprimer librement ce qu’il pense. C’est typique démocratie moderne.


LA DÉMOCRATIE
Libéralisme ou attitude permissive « laissez aller » ou « enrichissez-vous » masque un système rigoureux de contrôle (Big Brother), qui sera d’autant plus efficace qu’il évitera la confrontation directe entre les autorités et les peuples sur lesquels celles-ci cherchent à imposer leur manipulation. Selon la mode du spécialiste, les cancéreux du pouvoir délèguent le soin de discipliner ou manipuler à d’autres (les spécialistes, donc les médias et l’entertainment), ceci afin de pouvoir se présenter comme « conseiller », « médiateurs » ou « amis » (le vivre ensemble familial).
Les Citoyens se reposent sur « leurs représentants », les parents se reposent sur les médecins et psychiatres de leur enfant du soin d’imposer les règles à celui-ci et de s’assurer qu’il s’y conforme. Si l’enfant refuse de manger : on appel le spécialiste. S’il l’enfant est indiscipliné, on appel le spécialiste. De nos jours les bébés naissent le plus souvent à l’hôpital, un bébé à nourrir sera devenu un rituel presque alchimique, alors on appel le spécialiste ; les enfants malades sont soignés par le spécialiste bien plus avertis que les parents ! Dans cette civilisation où tout se vend, à chaque étape de la vie d’un enfant, telle ou telle institution ou tel spécialiste s’interposera pour dire dire aux parents : « Nous pouvons faire cela mieux que vous ». Et c’est logique. Depuis la Renaissance et l’invention de l’imprimerie nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, c’est-à-dire à une pensée sur la pensée ; l’imprimerie et son support papier en fut le modèle et l’informatique d’aujourd’hui n’en est que la conséquence directe grâce à la technologie du binaire. Alors notre conception moderne du monde et de nous-mêmes est, en quelque sorte, un sous-produit de l’invention du monde sur le papier, et naguère gravée dans la pierre symbolisant l’AXE DU TEMPS, DE LA DURÉE. Avec l’écriture sur papyrus, les civilisations se sont organisés dans l’espace (diffusion). Avec l’écriture remplaçant le langage parlé et la mémoire, l’histoire, les définitions deviennent explicites, les analyses logiques, calculées, dogmatiques ; ainsi s’installent durablement le renforcement du mental ou « raison ». C’est la fin de l’enchantement, la fin du Merveilleux, la fin des Contes de Fées, la fin de la poésie et le début du « monde moderne », donc le début de LA PRISON DE L’HISTOIRE OU TEMPS qui coule.

Les formes thérapeutiques ou mécanisées du contrôle social, en adoucissant selon le modèle démocratie, ou même en éliminant le caractère conflictuel des relations entre supérieurs et subordonnés, ou avec une propagande anti-haine etc., font qu’il devient de plus en plus difficile pour le Terrien de se défendre contre l’État, ou pour les esclaves de résister aux exigences des grandes entreprises des Couilles en Or.
Dans cette civilisation où le sens du mot « innocent » a perdu son sens, les cancéreux du pouvoir n’imposent plus leur volonté par l’entremise des ordres énoncés sous l’autorité des juges, enseignants et prêtres. Les gens ne s’attendent plus à ce que les cancéreux du pouvoir pondent des lois clairement pensées, et clairement justifiées ; ils ne s’attendent pas non plus à ce que les jeunes intériorisent de la morale de la communauté. Ces cancéreux demandent seulement que l’on se conforme aux conventions, à l’opinion, censée être en accord avec cette même opinion fabriqué notamment pas des psychiatres et leur DMS I-V.

Nous sommes dans une dictature molle : la bureaucratie nouveau style ne donne plus d’ordre ni autoritaire ni paternaliste, cette dictature molle fait dans des moyens maintenant subtiles pour garder les gens à leurs places. Alors que les Terriens ont souvent conscience d’être pilotés, ils ont du mal à résister à une oppression si confortable ! Dans les grosses boîtes la division des responsabilité permet de faire porter la faute de décisions impopulaires sur un cadre de seconde zone. Ainsi la marque de fabrique de la société est préservé auprès de ses subordonnés, les banques. Sa manière d’être projette l’image du winner d’un jeu que la plupart des autres sont destiné à perdre.

Ces compartimentages sont de la démocratie, du social industriel, du travail de « spécialistes » afin d’éliminer les frictions des groupes et évidemment c’est bon pour accroître le rendement ! Faut pas gâcher la production : SMILE, la Haine c’est improductif !


Musique BABA YAGA, d’Anatoly Liadov

À suivre…

[En haut de page : Baba Yaga sur un sanglier et combattant un crocodile, dans une illustration du 17è siècle en gravure sur bois pour un conte russe]
 
 

Dernière mise à jour : 03-03-2016 00:20

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