BABEL = BÉTON, URBAIN, progression de grandes cités et grands empires et phénomène social qui va devenir une catastrophe sociale, comme ce qu’il va se passer prochainement !
Le confusion babélique EST LE SYMPTÔME DE CETTE TYRANNIE DE L’OPINION ET DE SA GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS, qui fait exploser l’humanité en divisions hostiles les unes des autres, surtout cette terrible dualité winner-loser, encore exploitée de nos jours par le Golem Emmanuel Macron qui traite de
« rien » les terroristes. Le
Golem Dark Vador était bien dirigé et était la
« chose » de l’Empereur, qui l’avait fait transhumaniser suite à son accident dramatique…
Une société de Golem ou de Zombies est voué à la division, car
« l’unité » gravée sur l’épée et vendue par la grosse dame académicienne et sioniste ne peut naître que par le retour au spirituel, au divin, et certainement pas par l’européisme marchand !
La tyrannie de l’opinion relève d’une faute collective. L’union véritable ne peut venir que par le Soi-Instant, ou Christ,
Centrum Centri, Foi, Conscience, et une foule d’autres noms suivant le point de vue de chacun, mais qui correspond vers le véritable UN : « C’est là qu’on trouve l’être hors du temps [monde des accidents], qui n’est pas illuminé par le soleil ou la lune ou le feu [mais qui est lui-même la lumière ou rayonnement du
Purusha éternel [Homme originel, Être suprême] ; pour qui est sur cette voie, il n’est point de retour ; telle est la condition éternelle suprême de Mon Être.
C’est une éternelle portion de Moi qui devient le
jiva [être vivant, âme individuelle] dans le monde des créatures vivantes [les noms-les-formes], et qui cultive les pouvoirs subjectifs de
Prakriti [nature,
maya], le mental et les cinq sens » (
Bhagavad-Gîtâ, chapitre 15, 6-7).
Nous sommes INNÉ-IGNÉ (agni védique ou lumière du
Centrum Centri. Dans
l’Apocalypse il est employé 28 fois le mot
« agneau » pour désigner le Soi ou Christ. Agneau qui sera bien des fois immolé… En 692 un concile se tient à Constantinople et ordonne que l’art chrétien doit se distinguer de cet universalité igné-agni et que le Jésus soit représenté en croix, et non plus sous la forme de l’agneau, ni entouré du soleil et de la lune, et évidement sous l’apparence de l’homme. Agneau = aussi Agriculture (domestication)…
Toutes les villes à l’entrée de la Renaissance deviennent importantes, surtout si elles sont ouvertes sur la mer, devenant une véritable Arche de Noé, une « foire de masques », mieux : une Tour de Babel, comme le Président de Brosses définit Livourne. De là vont apparaître les métropoles comme Londres, Istanbul, Ispahan, Malacca, Surate, Calcutta. À Amsterdam, comme dans la
chanson de Guy Béart, il y a les piliers de la Bourse dirigeant vers l’univers marchands, là où déjà règne le monde-hôtel de Jacques Attali puisque s’entendent tous les idiomes du monde. À Venise,
« si vous estes curieux de voir des hômes de toutes les parties du monde, vestus chacun à sa mode diversement, allez à la place St Marc, ou celle de Rialto, où vous trouverez toutes sortes de personnes ».
Et c’est là que le SOCIALE est nécessaire, pour que chacun puisse faire du commerce et échanger librement (
« travailler en paix » de mercantilisme évidemment….). C’est pourquoi la finalité du mouvement TRANSHUMANISTE est cette paix sous forme digitalisée, comme cela, AUCUNE POSSIBILITÉ DE CONTESTATION. Essayez donc de gueuler contre un « chanteur » aux paroles imbéciles dans une radio quelconque, le chanteur s’en moquera vu qu’il est digitalisé et peut « ressortir » tel un Golem selon l’opinion de la chefferie à la programmation de cette radio, et certainement sous l’emprise d’ordres nettement supérieurs. Avec la digitalisation, aucune contestation possible, tout sera prévu puisque digitalisé par avance en un universel Big Data, ce sera comme pour la Vérité : oui, ou non ! C’est pourquoi je remets en refrain le danger qui nous guette, car il y a encore des lueurs de la Vraie Liberté : dans le Plan Luciférien où toute évolution vers la Vraie Liberté sera interrompue, il sera fabriqué cette digitalisation du monde, artificiel, évidemment dans le règne minéral, végétal et animal. Ainsi il est urgent de connaître les intentions de ces Google, Facebook et autre régime républicain, leurs dangers et leurs limites, et comprendre ce que veut dire le mot « bien », car bientôt ce sera : ou la Victoire Divine, ou la Victoire Luciférienne ; et dans un cas comme dans l’autre le mot « bien » disparaît, comme pour mon chanteur qui me casse les oreilles et auquel je puis crier
« fermes ta gueule ! », et qu’il n’en aura rien à foutre ; alors seule demeurera : ou la Victoire de ce Monde Luciférien, ou la Victoire de l’Unité Originelle. C’est aussi simple, donc également aussi « digital » que cela, la Vie étant un abîme de simplicité…
ARCHE DE NOÉ ou
NOARCHISME (HOTC)
(1) = SOCIAL OU TOLÉRANCE OBLIGATOIRE (par de racisme ou de haine chez nous, Ah ça non, ça freinerait le commerce !).
Dans l’État vénitien, le seigneur de Villamont pense en 1590 « qu’il n’y a lieu en toute l’Italie où l’on vive en plus grande liberté […] car, premièrement, la seigneurie juge difficilement un homme à mort, secondement les armes n’y sont pas défendues, terciement il n’y a point d’inquisition pour la foy, finalement chacun y vit à sa fantaisie et en liberté de conscience, qui est cause que plusieurs François libertins y demeurent pour n’y estre recherchez et controllez et y vivre en toute licence ». Ah que voilà une belle définition de la guerre de tous contre tous, de la démocratie mercantile, de la tyrannie de l’opinion ou la laïcité.
Venise la démocratie modèle 21è siècle explique déjà son anticléricalisme, c’est-à-dire son refus des institutions issues de l’Empire romain. « Mais le miracle de la tolérance se renouvelle partout où s’installe la convergence marchande », écrit
Fernand Braudel dans sa trilogie sur la civilisation matérielle et capitaliste.
Londres vers 1725 est déjà la cité du mondialisme par excellence. À cette date, un voyageur français explique : « Il y a des Juifs, des Protestants allemands, hollandais, suédois, danois, français ; des luthériens, des anabaptistes, des millénaires [sic], des brownistes, des indépendants ou puritains et des trembleurs ou quakers ». À quoi s’ajoutent les Anglicans, les Presbytériens et les Catholiques eux-mêmes qui, anglais ou étrangers, ont l’habitude d’écouter la messe dans les chapelles des ambassadeurs français, espagnol ou portugais. Chaque secte, chaque croyance a ses églises ou ses lieux de rendez-vous. Et chacune se reconnaît, se signale à autrui : les quakers « se connaissent d’un quart de lieue à leur habillement, avec un chapeau plat, une petite cravate, un habit boutonné jusqu’en haut et les yeux la plus part du temps fermez ».
F. Braudel écrit que « le caractère le plus net de ces supervilles est encore leur précoce et forte diversification sociale. Elles abritent toutes des prolétariats, des bourgeoisies, des patriciats maîtres de la richesse et du pouvoir, et si sûrs d’eux-mêmes que, bientôt, ils ne prendront plus la peine de se parer, comme au temps de Venise, ou de Gênes, du titre de
nobili. Patriciat et prolétariat « divergent » en somme, les riches devenant plus riches, et les pauvres plus misérables encore, car le mal éternel des villes capitalistes survoltées, c’est la cherté, pour ne par dire l’inflation sans répit [la croissance]. Celle-ci tient à la nature même des fonctions urbaines supérieures dont c’est le sort de dominer les économies adjacentes. Vers leurs hauts prix la vie économique se rassemble, reflue d’elle-même. Mais prises dans cette tension, la ville et l’économie qui aboutit à elle risquent de se brûler. À Londres, ou à Amsterdam, la cherté de la vie a, par moments, dépassé la limite du supportable. New York aujourd’hui se vide de ses commerces et entreprises qui fuient le taux énorme des charges et impôts locaux ».
Anvers la cité d’Or, déjà en 1643, un guide pour voyageurs évoque l’Anvers du siècle précédent : une cité de 200.000 habitants, « tant nationaux qu’étrangers », capable de réunir « pour un coup 2500 navires dans son port [où ils attendaient] un mois à l’ancre sans descharger » ; une ville richissime qui avait livré à Charles Quint « 300 tonnes d’or » et où se déversaient chaque année « 500 millions d’argent, 130 millions d’or », « sans compter l’argent de change qui va et vient comme l’eau de la mer ». Tout cela rêvé. De la fumée ! Mais le proverbe pour une fois a raison : pas de fumée sans feu ! En 1587, Alonso Morgado, dans son
Historia de Sevilla, prétendait « qu’avec les trésors importés de la ville, on aurait pu couvrir toutes les rues de pavés d’or et d’argent », cite Fernand Braudel ; de nos jours les rues sont bétonnées !
Fernand Braudel parle aussi de monde-hôtel (Attali a dû copié, comme les Juifs savent si bien le fer/faire) : les villes chefferie se remplacent comme on destitue un chef. Mais « vérité au sommet, vérité à tous les niveaux de la hiérarchie urbaine », puisque ville ou cité = hiérarchie pyramidale…
Si Amsterdam remplace Anvers, et que la Londres-monde succède à la Amsterdam-monde, puis qu’après 1929 New York-monde devance Londres-monde, « c’est chaque fois une énorme masse d’histoire qui bascule [donc le HOTC des Juifs, Histoire-Opinions-Temps qui coule], révélant les fragilités de l’équilibre antérieur et les forces de celui qui va s’établir », en raisonnant en HOTC ou évolutionnisme.
Quand les Ming changent de capitale en 1421, l’économie-Chine bascule.
Idem pour Philippe II en Espagne de 1582, quand icelle domine alors l’Europe, Philippe a conquis le Portugal (1580) et y a installé son gouvernement à Lisbonne. Lisbonne s’embourgeoise alors et est prête à dominer le monde (la flotte hispanique chassera les Français des Açores en 1583 et les prisonniers seront pendus aux vergues des navires).
Fernand Braudel a raison d’écrire, page 28 de son troisième volume sur le capitalisme, que dans l’économie-monde il ne peut qu’y avoir une seule chefferie à la fois, bref : un seul « Dieu ». Quand il précise que la réussite de l’un c’est, à plus ou moins longue échéance, le recul de l’autre, donc toujours cette horrible dualité winner-loser. Autrefois Alexandrie joue contre Rome qui va gagner. Amsterdam devient la City du monde après la réduction de Venise à l’état de loser. La France devient loser dès 1762 dans son duel contre l’Angleterre en renonçant au Canada, et pratiquement à tout avenir sûr dans l’Inde, comme l’écrit F. Braudel. Londres arrive à maturité en 1815 pendant que l’Espagne va perdre l’Amérique. Comme l’écrit Braudel :
« Est-il si difficile d’imaginer les répercussions qu’entraînerait aujourd’hui, dans l’Univers entier, la fin de l’hégémonie « américaine » ? ».
Note.
1.
HOTC : Histoire-Opinions-Temps qui coule. Voir aussi la page :
La religion d’Israël invente le TEMPS. Voir aussi sur
France-Info l’invention du temps pas les Juifs contée par Michel Serres dans sa rubrique :
Le sens de l’info, 25 juin 2017, où il dit aussi que les Hébreux inventèrent le HOTC, comme d’ailleurs aussi Mircea Eliade… et moi.