Ecrit par Sechy,
le 25-12-2021 01:57
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Tags : Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Égrégore, Enfer, État, Feu, Guerre, Images, Jardin, Marchandise, Marxengelsisme, Nostalgie, Paradis, Peur, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Serpent, Silence, Social, Spirale, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge |
Pourquoi le succès français des
injections ARNm ?
Parce que les Français sont MOUTONNIERS :
car le peuple français du clovisme a toujours
eu, à partir de Clovis, la nostalgie des rois,
la nostalgie de la soumission il est devenu
depuis le césarisme parasite (l’État)
incapable d’autonomie (à par consommer sous
la contrainte des marchands créateurs
de besoins).
On y joue à la royauté ou à la république c’est
la même chose, avec une différence mascarade
appelée « élection », soit la quantité et le
massacre de la qualité, on y joue aux messes noires.
Car depuis Clovis, l’illusion de la souveraineté de
la France masque en réalité sa dépendance des
puissances économiques mondiales et occultes déjà
largement installés depuis des centaines de siècles.
Depuis les « lumières » et la pasteurisation de
cette civilisation Nous sommes entrés dans un
obscurantisme qui ne brûle plus ses opposants
accusés d’hérésie, ou de folie, mais qui brise le
mental de ses opposants en leur collant l’étiquette
d’hérésie désormais appelée = « complotisme », et au
pire, qui les envoie en hôpital psychiatrique (comme
en URSS dans les années 1970).
C’est pourquoi il devient obligatoire d’avoir des
sentiments qui ne contredisent pas le dogme ou
la « valeur » du isme en place, d’où la prétention
et le covidisme et ses injections cycliques en
sont la preuve de fabriquer des sentiments qui leur
soient conformes.
Il s’agit réellement d’une foi, d’une religion et
l’ARNisme en est une, une identification du cœur et
de la raison avec la matière ou corps, lequel seul
devient réalité : seul le Dehors, le spatio-temporel
prend valeur de « réalité ».
Ça s’appelle aussi « laïcité ».
Le killer Louis Pasteur s’inscrit dans ce pour-voir
il procède À L’ENVERS d’Antoine Béchamp résumé par
Claude Bernard : « Béchamp a raison, le microbe
n’est rien, c’est le terrain qui est tout.
Pasteur est fou ». Pasteur procédait comme
les Bill Gates et Bu(i)g Pharma et leurs piquzes :
ce sont les microbes qui sont tout et le terrain
est à protéger ou doit être soumis. Comme le
Français doit être soumis à l’État ou au roi.
Louis Pasteur procède en bon capitaliste où le corps devenu objet ou valeur marchande depuis bien longtemps, ceux qui l’utilise ont intérêt à sa préservation, d’où les vaccinations. Dans cette conception de la réalité, la destruction d’une réalité environnementale compte pour rien tant qu’icelle n’a pas été économisée, d’où la vaccination : la pollution d’un corps par le covidisme ne devient une réalité économique, ou réalité tout court, que s’il existe une rentabilité du corps consommateur et qu’il ne fait pas que l’économie voit ses revenus baisser. Un consommateur non capitaliste ça n’existe pas, sauf à être clochard et sans smartphone.
LOI DE SUCCION : La thèse fondamentale est que l’appropriation marchande de l’individu et donc en même temps nécessairement de la Nature est la condition de sa préservation, d’où la nécessité de piquzer un maximum d’êtres humains. Les « biens communs » ou les « non-vaccinés » en revanche sont une calamité : ils ne rapportent rien, leur valeur d’échange est nulle !
ÉCHAPPER AU CONVENTIONNEL, soit ÉCHAPPER AUX NOMBRES (de l’opinion).
« Le Christ (1) et l’individu) c’est l’ego.
La croix c’est le corps.
Lorsque l’ego est crucifié et périt, ce qui survit est l’Être absolu (Dieu) (cf. « Moi et mon Père nous sommes un ») et cette glorieuse survivance est appelée Résurrection ». Explication de la vrai signification de la foi chrétienne par Ramana Maharshi à 86 du 6-11-1935.
(1) Et dans l’entretien 396 du 12-4-1937 : « La pensée « Je suis le corps » est ignorance ; la pensée que le corps n’est pas séparé du Soi est connaissance. Voilà la différence entre connaissance et ignorance.
Le corps est une projection mentale ; le mental est l’ego et l’ego s’élève du Soi. Par conséquent, la pensée du corps détourne l’attention et éloigne du Soi. De qui est-ce le corps ou la naissance ? Ils ne relèvent pas du Soi, l’Esprit. Ils relèvent du non-Soi qui s’imagine séparé. Aussi longtemps que durera le sens de la séparation, il y aura les pensées qui tourmentent. Quand la source originelle est retrouvée et qu’un terme est mis au sens de la séparation, il y a la paix.
[…]
Le corps est la croix. Jésus, le fils de l’homme, est l’ego ou l’idée « Je suis le corps ». Après avoir été crucifié, il est ressuscité comme le Soi glorieux – Jésus, le fils de Dieu !
« Renonce à cette vie si tu veux vivre ».
« Le prolétariat, le peuple, ou plutôt le « populaire », éprouve des besoins, des malaises mentaux et psychologiques, liés à des carences de jouissance matérielle, intellectuelle et spirituelle, mais il est incapable de les exprimer clairement en langage logique. Il ne peut que la révolte aveugle et inorganisée (et encore faut-il qu'elle soit déclenchée par des meneurs), c'est-à-dire des gens dont l'esprit s'éveille déjà et prennent conscience qu'ils doivent, pour être de vrais hommes, refuser ce consentement obscur et amorphe à n'être que des instruments sociaux utilisés par les classes dirigeantes. L'anarchie, qui ne demande qu'un minimum d'élaboration intellectuelle, est la forme la plus spontanée de la révolte du prolétariat. Le marxisme, lui, n'est nullement spontané, il est éminemment une production intellectuelle qui, en professant que la matière est la source de tous les êtres, l'être en soi, ne peut trouver, pour appliquer sa praxis, une meilleure matière première que le prolétariat en proie aux impressions et aux besoins physiques.
Tel genre de vie, tel genre de pensée. Mais, autres sont ceux qui vivent, autres ceux qui pensent.
Ceux qui pensent, au sens le plus fort du terme, c'est-à-dire ceux chez qui l'acte d'intellection a acquis son autonomie en se libérant de ce que lui dictent les impressions et les suggestions de la part sensible, se découvrent la fonction naturelle d'éducateur. C'est normal, et c'est aussi « une métamorphose spirituelle de l'homme» que le marxisme se propose, à cela près que les principes en sont faux et qu'il ne s'agit en réalité que d'une métamorphose psychique.
Tel genre de vie, tel genre de pensée ». C'est vrai à un détail près : c'est qu'une pensée qui est le produit, le résultat, la sécrétion du genre de vie n'est pas à proprement parler une pensée, mais seulement une opinion. En ce sens il y a bien une opinion du prolétariat, ou plutôt une dominante statistique dans les opinions individuelles des prolétaires, tout aussi bien qu'une opinion bourgeoise, ou aristocratique. Il convient de réserver le nom de « pensée » à l'acte de l'intellect qui a atteint son autonomie, a coupé le cordon ombilical qui le reliait au genre de vie, renversant ainsi les rôles. D'objet informé par le genre de vie, l'intellect devient sujet acteur informant le genre de vie ». Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 2 à Étienne Gilson, 1961 ou 62).
« La Vérité suprême est si simple. Ce n’est rien d’autre que d’être dans l’état originel. Il n’y a rien de plus à dire.
N’est-il pas alors étonnant que pour enseigner une vérité aussi simple il faille que tant de religions, croyances, méthodes en viennent à exister avec les discordes qui en découlent entre elles ?
Oh quelle pitié ! Quelle pitié ! […] Par exemple, un chrétien ordinaire ne sera pas satisfait tant qu’on ne lui dira pas que Dieu se trouve quelque part, dans quelques cieux lointains que nous ne pouvons atteindre sans aide. Il pense que seul le Christ connaissait Dieu et seul le Christ peut nous guider. Il suffit d’adorer le Christ pour être sauvé. Si on lui expose la simple vérité : « Le Royaume des Cieux est en vous », il n’est pas satisfait et donnera des interprétations compliquées et alambiquées à de telles déclarations. Seuls des esprits matures peuvent saisir la simple Vérité dans toute sa nudité ». (Ramana Maharshi, entretien 96 du 13-11-1935).
« Le Royaume des Cieux est en vous » ou « Connaître toi-même par toi-même ».
« Les gens ne comprendraient pas la vérité toute simple, toute nue – la vérité de leur expérience de chaque jour [l’Instant], toujours actuelle et éternelle. Cette Vérité est celle du Soi.
Existe-t-il quelqu’un qui ne soit pas conscient du Soi ? Les gens ne veulent même pas en entendre parler (du Soi), en revanche, ils sont avides de savoir ce qui se passe dans un au-delà – le paradis, l’enfer, la réincarnation. C’est parce qu’ils préfèrent le mystère à la simple vérité que les religions les dorlotent ; et cela uniquement pour mieux les amener vers le Soi. Vous avez beau errer dans tous les sens, vous devez en fin de compte revenir au Soi. Pourquoi alors ne pas s’établir dans le Soi ici et maintenant même ?
Les autres mondes ont besoin du Soi comme spectateur ou penseur. Leur degré de réalité est le même que celui qui les voit ou les pense. Ils ne peuvent exister sans celui qui les voit ou qui les pense. Par conséquent, ils ne sont pas différents du Soi. Même l’ignorant ne voit que le Soi lorsqu’il voit les objets. Mais son esprit est confus et il identifie le Soi avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps et les sens, en participant au jeu du monde.
Sujet et objet – tout se fond dans le Soi. Il n’y a ni observateur ni objet vu. Celui qui voit et ce qui est vu sont le Soi. Il n’y a pas non plus plusieurs soi. Tout n’est qu’un seul Soi ». (Entretien 145 du 23-1-1936).
- Maharshi : Le jnanî [sage, celui qui a réalisé le Soi ou Christ générique] s’identifie pas à son corps, même de son vivant.
- Question : Mais vous venez de dire que le jnanî dit : « Je suis le corps ».
- Maharshi : Oui. Son ‘Je’ inclut le corps, puisque pour lui rien ne peut exister en dehors du ‘Je’. Si le corps périt, il n’y aura aucune perte pour le ‘Je’. Le ‘je’ reste toujours le même. Si le corps sent qu’il est mort, qu’il pose, lui, la question. Etant inerte, il ne le peut pas. Le ‘Je’ ne meurt jamais et ne pose pas non plus la question. Alors, qui meurt Qui pose des questions ?
- Question : Pour qui, alors, sont tous les shāstra [Écritures sacrées] ? Le ‘Je’ réel n’en a pas besoin. Ils sont donc destinés au faux ‘je’. Le vrai ne les réclame pas. Il est étrange que tous ces shâstra soient destinés au ‘je’ irréel.
- Maharshi : Oui. C’est vrai. La mort n’est qu’une pensée et rien de plus. Celui qui pense provoque des difficultés. Que le penseur nous dise ce qui lui arrive quand il meurt. Le ‘Je’ réel est silencieux. On ne devrait pas penser « Je suis ceci », « Je ne suis pas cela ». Dire « ceci » ou « cela » est faux. Ce sont aussi des limitations. Seulement « Je suis » est la vérité. Le silence est ‘je’. Si l’un pense « Je suis ceci », un autre pensera « Je suis cela » et ainsi de suite. Il se produit des conflits de pensées et tant de religions en résultent. La vérité reste ce qu’elle est, elle n’est affectée par aucune déclaration, conflictuelle ou autre.
- Question : Qu’est-ce que la mort ? N’est-ce pas la perte de son corps ?
- Maharshi : N’est-ce pas ce que vous cherchez dans le sommeil ? Alors où est le problème ?
- Question : Mais je sais que je me réveillerai.
- Maharshi : Oui, c’est encore une pensée. La pensée « Je me réveillerai » précède toutes les autres. Les pensées régissent la vie. Être libre de pensées est notre vraie nature – la Félicité. (Entretien 248 du 15-9-1936).
« Les trois entités sont le jiva [âme individuelle], Dieu et l’asservissement. Cette trinité est commune à toutes les religions. Elles sont vraies tant que le mental fonctionne. Ce ne sont que des créations mentales. Il n’est possible de postuler l’existence de Dieu qu’une fois que le mental s’est manifesté [c’est le site qui souligne]. Dieu n’est pas différent du Soi. Dieu et le guru sont des réalités objectives du Soi ». (Entretien 433 du 26-12-1937).
- Question : Quelle est la meilleure de toutes les religions ? Quelle est la méthode de Shrī Bhagavān ?
- Maharshi : Toutes les religions et toutes les méthodes sont une et la même.
- Question : Différentes méthodes sont pourtant enseignées pour obtenir la libération.
- Maharshi : Pourquoi voulez-vous être libéré ? Pourquoi ne pas rester tel que vous êtes maintenant ?
- Question : Je voudrais me débarrasser de la souffrance. En être libéré est, dit-on, la Libération.
- Maharshi : C’est ce que toutes les religions enseignent.
- Question : Mais quelle est la méthode ?
- Maharshi : Reprendre votre chemin en arrière.
- Question : Mais d’où est-ce que je viens ?
- Maharshi : C’est exactement ce que vous devriez savoir. Ces questions se sont-elles posées dans votre sommeil ? N’existiez-vous pas alors ? N’êtes-vous pas le même être maintenant ?
- Question : Oui, j’étais dans le sommeil ; de même que le mental était, mais les sens étaient suspendus, c’est pourquoi je ne pouvais pas parler.
- Maharshi : Êtes-vous un jiva ? Êtes-vous le mental ? Le mental s’est-il annoncé à vous dans le sommeil ?
- Question : Non. Mais les Anciens disent que le jīva est différent d’Ishvara.
- Maharshi : Laissez Ishvara de côté. Parlez de vous-même.
- Question : Pourquoi de moi-même ? Qui suis-je ?
- Maharshi : C’est cela, justement. Connaissez cela et vous connaîtrez tout. Dans le cas contraire, vous pouvez toujours demander.
- Question : Au réveil, je vois le monde et je ne suis pas transformé par le sommeil.
- Maharshi : Mais cela vous ne le saviez pas dans le sommeil. Que ce soit maintenant ou alors, vous restez toujours le même. Qui devrait avoir changé au réveil ? Est-ce dans votre nature de changer ou de rester inchangé ?
- Question : Quelle en est la preuve ?
- Maharshi : Votre Être propre demande-t-il une preuve ? Il suffit que vous restiez conscient de votre propre Soi et vous connaîtrez tout le reste.
- Question : Pourquoi alors les dualistes et les non-dualistes se querellent-ils entre eux ?
- Maharshi : Si chacun s’occupait de ses propres affaires, il n’y aurait pas de querelles. (Entretien 479 du 22-3-1938).
« Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ». (Entretien 264 du 20-10-1936). Et Stance 27,4 de Nagarjuna : « Maintenant, suppose-t-on un ‘moi’ substantiel qui reste identique à lui-même [comme une Singularité, un idiotès] ? Ce qu’il s’approprie, du moins, est différent. Et puis un ‘moi’ coupé de toute appropriation, que peut-il bien être pour vous ? ».
De nos jours d’utilitarisme ou de matérialisme on dirait la dualité sujet face à l’objet ou l’être face à l’avoir, MAIS ICELUI N’A QU’UNE EXISTENCE EN VERBUM, EN « DIALECTIQUE HISTORIQUE » OU EN HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui Coule). Coupé du « mien », il devient un fantôme, CHOSE IMPOSSIBLE : « Il faut détruire le ‘je’. Le Soi n’a pas à être atteint. Y a-t-il un seul instant où le Soi n’existe pas ? Il n’est pas nouveau. Soyez ce que vous êtes. Ce qui est nouveau ne peut pas être permanent. Ce qui est réel doit exister toujours », dit le Maharshi à l’entretien 41 du 22-3-1935. De même : « Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ». LE PROBLÈME VIENT DU : « IL FAUT BIEN QU’IL Y AIT QUELQUE CHOSE » OU QUE QUELQU’UN SOIT QUELQUE CHOSE, C’EST-À-DIRE LE SOI OU CONSCIENCE INFINIE.
TOUT CE QUI EST CRÉÉ OU NOUVEAU NE PEUT QU’ÊTRE IMPERMANENT. Ensuite, la transmigration a-t-elle un commencement ? Est-ce que quelque chose peut exister sans cause ? Qui peut opinioner que quelque chose ne se produit pas ex nihilo ? Parce que cela implique le concept mental de fabriquer le temps ! « Ainsi les opinions concernant le passé, telles que : « Je n’ai pas existé, j’ai existé, les deux à la fois, ni l’un ni l’autre », n’ont aucune pertinence » dit Nagarjuna à la Stance 27,13. Mais, la quatrième proposition (”ni l’un ni l’autre”) est mauvaise en vertu du principe gravitationnel du mariage des contraires et cependant inséparables.
Stance 27,17 : « Si un être avait une partie Divine et une partie humaine, il y aurait à la fois éternité et absence d’éternité [paradoxe et surtout court-circuit] ».
EN RÉSUMÉ : personne n’échappe à la TRANSMIGRATION (passage d’une âme d’un corps dans un autre appelé « croyance ») en croyant entrer en nirvana car TOUT EST DANS TOUT, EN HAUT COMME EN BAS ET L’INVERSE ; tout est en « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » (pas de possession au sens du ‘je’ ou état de veille, de rêve et de sommeil profond, le ‘Je ‘ est dans le Gate gate…).
- Question : Comment peut-il y avoir une transmigration de l’âme ?
- Maharshi : À l’intérieur de qui ? Qui meurt ?
- Question : Je vais formuler ma question d’une autre manière.
- Maharshi : La dialectique n’est pas souhaitable. Réfléchissez à la réponse et voyez.
- Question : Comment ?
- Maharshi : Maintenant que vous vous identifiez avec le corps, vous dites que l’âme est la lumière intérieure. Vous pensez qu’à l’intérieur du corps se trouve une lumière.
Réfléchissez un peu et dites-moi si le corps peut poser des questions. Il est dépourvu de conscience et ne peut pas dire ‘je’. C’est autre chose qui dit ‘je’. Qu’est-ce que c’est ? Est-ce le Soi ? Le Soi est pur et n’est pas conscient d’un autre pour pouvoir dire ‘je’. Alors qui dit ‘je’ ? C’est le lien entre la pure Conscience (chit), le Soi, et le corps (jada). Ce lien est l’ego. Qui êtes-vous en ce moment ? Qu’est-ce qui est né ? Le Soi est éternel et ne peut être né. Le corps apparaît et disparaît et votre identification à lui vous fait parler de naissance et de mort. Cherchez si la véritable signification du ‘Je’ peut naître. Pour qui existe la transmigration ?
(Entretien 611 du 18-1-1939).
LE SOCIALISME : « Processus que la dialectique matérialiste et historique prétend imposer à des groupes, à une nation et finalement au monde entier qui devrait alors se comporter comme un individu unique, comme n'étant qu'un seul corps physique, un seul corps intellectuel, un seul corps spirituel, ces trois corps n'en faisant qu'un, engendré d'un principe unique : la matière. Chaque individu ne serait qu'une cellule de ce corps. Singerie du Corps mystique.
Le règne politique de l'opinion, du prétendu pouvoir du peuple, est la plus fantastique des illusions collectives de toute l'histoire, le plus grandissime tour d'illusionniste accompli par les puissances occultes avec l'assentiment des illusionnés. En réalité, l'opinion n'a jamais eu aucun pouvoir politique, sauf celui de créer le désordre. Nous avons vu que les régimes démocratiques ont pu tenir ou tiennent encore parce qu'ils dissolvent la conscience politique dans la conscience économique, en asphyxiant la vie métaphysique de l'âme sous le débordement des réactions sensibles, physiologiques et psychologiques, en procédant en somme à la « massification des peuples ». Et cela est vrai de l'américanisme aussi bien que du communisme. Par-dessus la masse, les sociétés occultes [l’état profond] exercent le véritable pouvoir politique.
Une réaction était inévitable. Le besoin s'est fait sentir d'une économie faite pour l'homme, au nom d'une philosophie de l'homme, en Allemagne, en Italie, et même en France avec le P.S.F. issu de l'Action Française. Sous des formes différentes, mais fausses, c'était le besoin de rendre au politique sa suprématie naturelle sur l'économie. Ce fut la dictature, que tout régime d'opinion porte en lui comme un germe. A la faveur d'un grand drame social et humain, on se présente comme un sauveur, on récolte 80 à 90 % des suffrages et si les déchets sont trop embêtants, on les met en cabane ou on les passe au four crématoire. C'est simple comme le fil à couper le beurre. La méthode résout élégamment, sauf pour les suppliciés, le dilemme ou poussière d'opinions et désordre, ou opinion unique et pseudo-ordre.
La France vient de se trouver devant ce dilemme, qu'elle a résolu en se donnant un roi. Car le peuple de France a toujours eu la nostalgie de ses rois. On y joue à la royauté, mais c'est une royauté noire, comme il y a des messes noires. Son apparente indépendance cache en réalité sa dépendance des puissances économiques mondiales et occultes ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, écrit n°1 de 1960).
FLÉAU = porte bien son nom car il est ce Centre qui est nulle part, cet Instant, ce BLANC de l’Instant contenant la Circonférence qui est partout telles les couleurs de l’Arc-en-Ciel (qui peut se former partout où existe une buée, une petite ondée, etc.). Fléau parce que quand les deux extrêmes ou les deux plateaux de la balance sont identiques le Fléau devient inadéquate : il perd tout son sens.
Le langage n'est pas nécessaire à la connaissance et que les mystiques le savent. L'étude donne le savoir, une forme, mais elle est incapable de conférer le « sens », qui est essence : LE SAVOIR NE SE TRANSMET PAS ; LA POSSESSION OU LE DOGME NE SE TRANSMET PAS, car si pour expliquer quelque chose un concept est nécessaire, si ce concept en vient à être saisi comme quelque chose en soi ou quelque chose de possédé, de concret, alors l’enseignement ou la transmission est invalidée. PAR CONSÉQUENT, LE CONCEPT QUI VIENT D’ÊTRE CRÉÉ ET SAISI SOIT ÊTRE IMMÉDIATEMENT DÉTRUIT (principe du Gate gate…).
Note.
2. Note 1 à droite dans le schéma en haut de page : Ce n’est pas du déterminisme, puisque le Tout n’est pas lié aux événements passés, rien n’est fixe ou possédé ; le restant à faire sourcer, BOUCLE COMME UNE ROUE avec le Passé. Tout le fabrique en quelque sorte avec l’Instant. Un symbole n’est jamais fixe ou possédable. Ce schéma doit se voir en forme de TORE.
« Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi), du Soûtra du Diamant.
« Il n’existe aucune réalité qui passe du présent au passé, mais seulement les produits de l’illusion créée par les causes qui, elles, sont l’effet karmique des actions [les faire/fer].
Il en est comme d’un visage reflété dans un miroir : le visage apparaît dans le miroir sans s’y être introduit. Il s’y manifeste consécutivement aux causes qui, elles-mêmes, ne sont que des idées trompeuse.
Imaginez encore la lune pleine tout en haut du ciel. Elle se trouve à quatre-vingt-deux mille lieux de la terre mais se reflète dans tous les plans d’eau : elle n’est pas morte au ciel pour renaître dans l’eau : elle apparaît ainsi du fait de certaines causes dans certaines circonstances, qui toutes se ramènent à nos propres perceptions erronées ». ( Soûtra de la Pousse de riz).
La « juste Vision » dans le Soûtra de la Pousse de riz : « Elle consiste à contempler ce qui s’est produit dans le passé, se produira dans le futur et se produit à l’Instant présent sans émettre d’opinion d’existence ou d’inexistence. Ces phénomènes ne viennent de nulle part et nulle part ils ne vont. Les religieux bouddhistes et non bouddhistes, de même que les profanes qui peuvent contempler ce Réel, lequel ne naît pas, ne cesse pas, ne fait pas, n’est pas conditionné, n’adopte pas, ne rejette pas, n’est pas distordu, mais paisible, tranquille, arrêté, au repos, sans essence - bref, ceux qui peuvent ainsi voir les choses, ceux-là sont apaisés, tranquilles ; ils comprennent et savent qu’il n’y a pas de maladie, qu’il n’y a pas de plaie [il n’y a pas de liberté à libérer ou à réparer ! C’est d’ailleurs le problème résumé par le mot « POUVOIR » équivalent de POUR-VOIR ou SAISIR].
Chasser la croyance au soi un seul Instant, c’est comme décapiter un palmier tâla, lequel ne repousse jamais. C’est cela atteindre le Réel qui ne naît ni ne cesse [l’insurpassable Éveil authentique et parfait] ».
Dernière mise à jour : 25-12-2021 04:08
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