RÊVE et RÊVEUR (hiéroglyphe égyptien du Ciel la nuit en bas de page) = ”Celui qui prend source selon la mesure du Ciel suit de près le Réel dans son évolution spontané” (en réf. à Tchouang-Tseu, chapitre : La réduction ontologique).
De même : ”C’est en transcendant opinions et circonstances toujours changeantes dont l’essence est l’impermanence que le Réalisé vivant s’installe dans sa Vraie Demeure : l’Infini”.

« Certains rêvent de festins, et pleurent au réveil ; d’autres pleurent dans leurs rêves, et à l’aurore partent à la chasse. Or, les uns et les autres, pendant leurs rêves ne savent pas qu’ils rêvent, et parfois rêvent qu’ils sont en train de rêver. Ce n’est qu’au moment de leur réveil qu’ils savent qu’ils rêvent. Ce n’est que lors du Grand réveil qu’on sait que tout n’a été qu’une grand rêve. la foule ignorante se croit éveillée en distinguant le prince d’un berger. Quel préjugé [et tyrannie de l’opinion] !
Confucius et toi-même, vous n’êtes que des rêves. Je te dis que tu rêves, cela aussi est un rêve [une pensée seulement].
Ces paroles sont extraordinaires et paradoxales. Dans la suite des siècles, un grand sage les comprendra un jour. Ce jour viendra aussi vite que le temps passe du matin au soir ». (Tchouang-Tseu, chapitre : La réduction ontologique).

« Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ». (Ramana Maharshi, entretien 264, du 20 octobre 1936).

L’Absolu n’est pas modifiable par la conscience humaine ; sinon, l’espèce humaine n’existerait plus depuis des siècles !!!
De même que le sens du langage parlé : le Verbe : le ”Verbe de Dieu” (ou ”Verbe manifesté”, Logos) n’est qu’un concept comme le précise le sens ci-dessus de l’entretien 264 du Maharshi.
Le langage peut révéler quelque chose signifié, mais, ce quelque chose n’est pas déterminé complètement pas le langage en tant que signe signifiant : il n’est qu’opinion.

L’expression judéo-maçonnique de ”la Parole perdue” devrait signifier que le VRAI cesse d’être vrai dès qu’il est vu ou prononcé.
Le mot ”perdue” est du pur MESSIANISME, du TIQOUNISME : on PROJETTE DE RE-TROUVER RE-PARER CE QUI EST PERDU DONC ON VEUT AMÉLIORER, SELON LA LOI DE SUCCION VULGAIRE !
De même, si l’Univers est UN, il ne peut y en avoir deux, il ne peut y avoir deux globalité(s) de connaissable et donc d’existant, car aucun ne ne pourrait alors être dit ”Universel”, parce que ne contenant pas l’autre et étant limité par lui. Il ne peut y avoir qu’un Soi ou qu’un seul TAO, car s’il en étant deux, chacun serait limité par ce qui le distingue de l’autre et aucun ne pourrait être dit infini.
L’Univers est UN, ce qui renvoie à la ”Parole perdue” ou à l’EXCLUSION DE TOUT LANGAGE, conformément à l’adage : Savoir, Pouvoir, Oser, SE TAIRE. Car ”Un” est un mot qui est déjà une OPINION : le nom de ”Un” forme un mot dans la dualité SUJET-OBJET, il est donc double, copie, FAUX CAR COPIE !!! Si l’Univers ou la ”république” est opinioné de ”Un” ou ”indivisible”, unique, IL TOMBE DANS LE SPATIO-TEMPOREL DU LANGAGE. Car ”Un” ou ”Universel” possède la dualité foncière du langage ou Verbum.

De même le mot ”NÉANT” et dans le même Thème le mot ”NIHILISME” sont LE THÈME QU’AUCUN LANGAGE NE PEUT ÉVOQUER, pour la même raison que le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu ou mentionné. Si l’on parle de l’Un verbal ou du Néant verbal pour conclure à d’autres ”Un” ou à d’autres ”Universel” également verbaux ou opinionesques, combien de ”Un” obtiendra-t-on alors dans ce monde du chiffre du productivisme informatique ?
Ainsi, le néant ontologique de même que l’Universel ontologique une fois tombant dans le domaine de l’OPINION et forcément de la quantité, du chiffre, sera dans le PRINCIPE UTILITAIRE : on peut diviser sans fin un corps indifférencié, et dans ce monde actuel républicain, tout tant à l’indifférenciation par la maladie socialiste de l’égalitarisme !
L’humanité se réduit maintenant au NÉANT-LANGAGE et par là-même on peut la diviser à l’infini, le transhumanisme saute à pieds joints là-dedans !
De même que dans la division à l’infini et l’indistinction on trouve le MÉLANGISME MONDIAL des LGBTismes et mariage pour tous, le ”Vivre ensemble” du régime. Dans cette division à l’infini : à quand une ”gay Pride des Éboueurs” ? ou une ”Gay Pride des Coiffeurs” ?
C’EST POURQUOI POUR NE PAS SE PERDRE (ni perdre son parapluie (1)), en oubliant le langage ou les pensées du mondialisme et de son ”Vivre ensemble” (et ses OBJETS-CONNECTÉS SUPER FRIC/FLIC), ON RETROUVE SA VRAIE NATURE, SA RÉALITÉ ORIGINELLE, qui ne puis que reposer sur le Soi ou TAO.


Nagarjuna nous met en garde, comme la Bhagavad-Gîtâ, chapitre IV,18 : « Celui qui dans l’action peut voir l’inaction [le non-agir], et qui peut voir l’action continuant encore dans la cessation des œuvres, celui-là est parmi les hommes l’homme de raison vraie et de discernement ; il est en yoga et il est l’ouvrier universel aux capacités nombreuses [pour le bien du monde] ».

L’AVERTISSEMENT TRADITIONNEL (constitue un « travaux d’Hercule ») : « NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT ». Seul le NON-LOCAL peut fonctionner en une sorte « d’interaction virtuelle » mais qui n’a rien à voir avec l’actuelle connexion modèle informatique avec ses « réseaux sociaux », lesquels ne fonctionnent que par le ‘je’ de l’ego… et ainsi fonctionnent en « thermodynamique ». Alors il faudra pour « échanger » résoudre D’ABORD l’antique dilemme du Moi-Individuel/Moi-Collectif, donc CHANGER NOTRE ESPACE-TEMPS. SIMPLEMENT PARCE QUE LE VRAI +CESSE D’ÊTRE VRAI DÈS QU’IL EST VU OU POSSÉDÉ, SAISI (cela sera copié dans le quantisme : ”l’observation perturbe le phénomène”, plutôt impossibilité de SAISIR ou d’OPINIONER l’observation).
La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties.

« Jadis, Tchouang Tcheou rêva qu’il était un papillon voltigeant et satisfait de son sort et ignorant qu’il était Tcheou lui-même. Brusquement il s’éveilla et s’aperçut avec étonnement qu’il était Tcheou. Il ne sut plus si c’était Tcheou rêvant qu’il était un papillon, ou un papillon rêvant qu’il était Tcheou. Entre lui et le papillon il y avait une différence. C’est là ce qu’on appelle le changement des êtres ». (Tchouang-tseu, chapitre La réduction ontologique, traduction : Liou Kia-hway).
UNE DIFFÉRENCE = LE TEMPS par l’ombre d’un stylet bougeant par l’effet de la lumière solaire projetant l’ombre du stylet sur un socle à repères gravés (cas du cadran solaire). UNE DIFFÉRENCE : LE CHANGEMENT ENTRE DEUX INSTANTS QUI PASSENT ET SI ON S’Y ATTACHE ON FABRIQUE LE TEMPS QUI COULE et par suite l’évolutionnisme…
Le temps n’existe que s’il y a une personne pour le voir et ainsi le fabriquer : « À qui apparaît ? [le monde issu du temps-big-bang ou créationnisme]. Vous le voyez et alors il existe. Existe-t-il indépendamment de celui qui le perçoit ? Vient-il vous dire ”J’existe” ? Quelle est la preuve de son existence à par le fait que vous dites le percevoir ? » (Ramana Maharshi au jour le jour, 15-6-1946).

Tchouang-Tseu a la même pensée que le Maharshi à l’entretien 264 :
« Puisque l’Univers en Un, comment peut-on en parler ? Puisqu’il est appelé ‘Un’, comment ne peut-on pas en parler ? L’un et son expression font deux ; ces deux et l’Un (originel) font trois. Un habile calculateur qui voudra continuer à aller ainsi n’y réussirait pas ; comment un homme ordinaire pourrait-il y parvenir ? (aucun résultat définitif). En déduisant le néant à l’être, on obtient déjà trois idées distinctes. À combien d’idées parviendra-t-on si l’on veut déduire de l’être à l’être ? (En oubliant la pensée on ne peut que re-trouver le Soi ou le TAO). C’est en ne déduisant pas qu’on a raison (encore une fois c’est en oubliant ou en se PROTÉGEANT du langage ou de la pensée qu’on peut re-trouver la Réalité originelle ou Soi) ».

LA LUMIÈRE NE SE MONTRE PAS.
Voilà pourquoi le ”siècle des Lumières” n’est qu’une opinion parmi une infinité d’autres et n’a en conséquence aucun valeur.
Verser sans jamais remplir, puiser sans jamais épuiser, et ne pas même savoir pourquoi. Voilà aussi ce qui s’appelle le ZÉRO INDIEN. C’EST LE SENTIMENT OCÉANIQUE, L’INTUITION SUR L’OCÉAN embrassant TOUT et n’excluant rien et dont l’Essence est l’effacement volontaire ou PUTRÉFACTION-RENONCEMENT du Réalisé authentique tenant son mérité à L’OMBRE OU SILENCE. Or le ”siècle des Lumière” c’est le RÈGNE DE LA TYRANNIE DE L’OPINION !!!

Paradoxe du langage écrit obligé d’écrire pour D’é-crire le non-écrire ! Semblable au ”parler du Silence”. Le D de Détruire-Déduire, Détresse, Dieu, Damoclès, Démons ; comme un pavé suspendu au ciel par un fil (hiéroglyphe ci-dessous), un fil qui peut casser… L’humain craint, il a peur et on le sent dans écriture. Le D de Déterminisme, sorte de Couteau à trancher le Chaos en faisant une Distinction, et donc en créant de la DISTANCE, du temps…


Les attaches-bracelets du régime mondialiste.
Le régime du Christ-incarnationniste.

Le régime et son imposition du socialisme, son ”Vivre ensemble” : LE CONFORMISME de la révolution en politique, en technologie, en philosophie, en morale, etc. La folie du régime mondialiste consiste à exiger l’impossible : l’infini dans le fini du spatio-temporel, le bonheur dans les contradictions de la vie mortelle ici-bas, la Liberté dans la matière (consommer) et le divin-droit-laïcité dans l’humain. Exactement ce même impossible que le Soi ou TAO Nous DONNE : « Le Royaume des Cieux est en Vous », c’est gratuit et pour tous.

La folie du « FAUX vrai » le Pour-Voir ou Pouvoir veut l’IMPOSER aux 7 ou 8 milliards de Terriens dans la RACINE DU MAL LA DUALITÉ DEDANS-DEHORS ET SA DEHORSCRATIE.

Mais on ne libère pas l’ensemble par la dualité Dedans-Dehors.
Voici ce que dit Ramana Maharshi de la Libération ou Immortalité (Amrita) :
« Dans le cas où il s’agirait d’une région, parâmritât [qui est au-delà de la mort] doit être compris correctement. Il est d’abord para [au-delà], dans la mesure où il est l’avyâkrita [le non-manifesté], l’Énergie causale qui transcende l’Univers, et ensuite amrita [immortel], parce qu’il dure jusqu’à ce que le Soi soit réalisé. De sorte que parâmritât veut dire avyâkrita. L’école de la kramamukti (Libération par degrés) affirme que l’upâsaka [l’aspirant] rejoint la région où se tient son ishta-devatâ [la déité choisie ou son Seigneur au sens d’Ibn’Arabi], qui, pour lui, est le brahmaloka. Les âmes qui passent par tous les autres loka doivent revenir pour renaître. Mais ceux qui ont atteint le brahmaloka ne reviennent plus. De plus, ceux qui désirent un loka [monde, région, ce qui et visible] particulier peuvent atteindre celui-ci par des méthodes appropriées. Tandis que le brahmaloka ne peut être atteint tant que demeure le moindre désir dans la personne. L’absence de désir suffit à elle seule à accéder au brahmaloka, car cela signifie qu’il n’y a plus rien qui incite à renaître ».
(Ramana Maharshi, entretien 513 du 16-9-1938).

Le régime mondialiste veut imposer l’Amrita à tous, alors que son principe repose sur LA LOI DE SUCCION VULGAIRE : LE DÉSIR…… DE VIVRE, ICI-BAS, ”ÉTERNELLEMENT” TEL QUE LE VEUT LE TRANSHUMANISME L’OUTIL IMPORTANT DU RÉGIME INSTALLÉ DE PLUS EN PLUS DANS LES ”COMMODITÉS” : L’UTILITARISME OU LE MATÉRIALISME : la mise en valeur du temps : « donner de l’espoir », comme la CAROTTE-UTOPIE (en aucun lieu) attachée à distance de la tête de l’âne pour le faire avancer, ou le messie qui ne doit jamais arriver, sous peine que le moteur soit cassé, ou la carotte mangée et l’âne qui n’avance plus.
Le temps n’est qu’une opinion de noms-les-formes (existence, jours, nuits, années, mois, heures, minutes, etc.).

« Ces perceptions proviennent de l’identification de l’ego avec le corps physique. Lorsque l’ego s’identifie avec le corps subtil, comme dans le rêve, les perceptions sont également subtiles. Mais dans le sommeil profond, il n’y a aucune perception. Peut-on dire pour autant que l’ego ne s’y trouve pas ? Pour avoir conservé le souvenir d’avoir dormi, il faut bien que l’ego ait existé. Qui est-ce qui a dormi ? Vous ne vous êtes pas dit durant votre sommeil que vous dormiez. Vous le dites maintenant, une fois réveillé.
L’ego est donc le même durant l’état de veille, de rêve et de sommeil profond. Trouvez la Réalité sous-jacente à ces trois états. C’est là la véritable Réalité. Dans cet état, il n’y a plus que ÊTRE, il n’y a plus « toi », ni « moi », ni « lui » ; plus de présent, ni de passé ni de futur. Cet état est au-delà du temps et de l’espace, au-delà de toute expression.
Il est toujours là ». (Ramana Maharshi, entretien 17 du 24-1-1935).
« Il n’y a plus « toi », ni « moi », ni « lui » : IL N’Y PLUS BIEN-SÛR DE RÉGIME D’ÉTAT ET DE SA RÉPUBLIQUE ET DE SON « VIVRE ENSEMBLE » !

Note.
1. Parapluie. Il a le sens de PROTECTION : SI ON L’OUVRE, ce qui est très différent si on ne l’ouvre pas. Bref, on se dresse sous une ombrelle et on se courbe sous un parapluie. COMME POUR LA PROVIDENCE ET PROVENDE DE L’ÉTAT et du capitalisme, ON ACCEPTE AINSI PAR SON VOTE AUX ÉLECTIONS ET PROTECTION ACCEPTÉE D’UN GOUVERNEMENT REPRÉSENTATIF, ce qui se traduit par une diminution de dignité et une perte d’indépendance et de potentiel de vie…