« Le
samâdhi [contemplation totale] est notre état naturel. C’est le courant sous-jacent à chacun des trois états [veille, rêve, sommeil profond]. Celui-ci – c’est-à-dire, le ‘Je’ – n’est pas dans les trois états, mais ces trois états sont en Lui. Le samâdhi obtenu à l’état de veille se maintiendra aussi durant le sommeil profond.
La distinction entre conscience et inconscience relève du domaine mental, lequel est transcendé par l’état du Soi réel [le scribe de la page souligne] ». (Ramana Maharshi, entretien 135 du 15-1-1936).
Samadhi comparable au CHAT-SAINT CHAOS ou EAUX PRIMORDIALES : Chat-feu évoquant le Saint Chaos de la Materia prima.
Un PARASITE ou une vibration criminel s’est glissé et dans le Serpent, et dans le Chat, les rendant criminels tels que le fabrique la Kabbale, le Bouddhisme, et le Christianisme qui ravale le Chat aux pieds du Christ et le méchant Serpent au péché
”originel” (le fabricant de besoins : CROQUER LA POMME, ou ACHETER-VENDRE… Wall Street…).
En tant que COUR ou INSTANT, SAHAJA, INSAISISSABLE comm le
”N’EST PAS X” (2), le Chat ne pouvait qu’être divinisé (Bastet) en Égypte ancienne. De nombreuses œuvres d’art le représente un couteau dans une patte tranchant la tête du Serpent Apophis.
Le Chat botté sera le Chat réalisé, libre, car le chaussure, la botte, indique le PIED, et pied en sanskrit : padame, indique le Soi, l’Être véritable.
Un disciple demanda comment il pouvait reconnaître son état naturel primordial.
- M. : L’état libre de pensées permet une telle reconnaissance.
(Entretien 224 du 2-7-1936).
- Q. : Comment obtenir la paix ?
- M. : Elle est votre état naturel. Le mental obstrue la paix innée ; c’est pour cela que notre investigation s’effectue sur le mental. Cherchez le mental ; il disparaîtra.
Il n’y a pas d’entité du nom de mental. À cause de l’émergence des pensées, nous supposons quelque chose à partir de quoi elles se manifestent. Et cela nous le dénommons mental. Quand nous cherchons à voir ce que c’est, il n’y a rien de tel. Quand il s’évanouit, la Paix se révèle comme éternelle.
(Entretien 238 du 20-7-1936).
- M. : Le fait est que vous n’êtes ni à l’intérieur ni à l’extérieur. Le sommeil est l’état naturel de l’être.
- Q. : Alors le sommeil doit être un meilleur état que celui de veille.
- M. : Il n’y a pas d’état supérieur ou inférieur. Que ce soit en sommeil profond, en rêve ou en état de veille, vous êtes exactement la même. Le sommeil est un état de bonheur dans lequel il n’y a pas de souffrance. Le sentiment de manque, de douleur, etc., ne se manifeste que pendant l’état de veille.
Quel changement a eu lieu ? Vous êtes la même personne dans les deux états et cependant il y a une différence en ce qui concerne le bonheur. Pourquoi ? Parce que le mental s’est maintenant manifesté.
Ce mental s’élève après la pensée ‘je’. La pensée ‘je’ s’élève de la Conscience. Si l’on demeure en elle, on est toujours heureux.
- Q. : L’état de sommeil est l’état dans lequel le mental est tranquille. Je le considère comme le pire des états.
- M. : Si c’est ainsi, pourquoi tout le monde désire-t-il le sommeil ?
- Q. : C’est le corps qui s’endort lorsqu’il est fatigué.
- M. : Le corps dort-il ?
- Q. : Oui. C’est la condition dans laquelle les forces du corps sont réparées.
- M. : Admettons-le, mais le corps lui-même dort-il et se réveille-t-il ? Vous venez de dire vous-même que le mental est tranquille pendant le sommeil. Les trois états appartiennent au mental.
- Q. : Mais ne sont-ils pas des états de l’âme dont l’effet se produit par les sens, le corps, etc. ?
- M. : Ils ne relèvent ni du corps ni de l’âme. L’âme reste toujours pure et non contaminée. Elle est le substrat parcourant ces trois états. Quand l’état de veille prend fin, je suis ; quand l’état de rêve prend fin, je suis ; quand le sommeil profond prend fin, je suis. Ils se succèdent et cependant, je suis encore.
Ils sont comme les images d’un film projetées sur un écran. Elles n’affectent pas l’écran. De même, je ne suis pas affecté quand l’un ou l’autre de ces états prend fin. Si ces états relevaient du corps, vous seriez consciente de votre corps en sommeil. L’êtes-vous ?
- Q. : Non.
- M. : Sans être conscient du corps, comment peut-on dire que le corps existe pendant le sommeil ?
- Q. : Parce qu’on le retrouve toujours au réveil.
- M. : Le sens du corps est une pensée ; la pensée appartient au mental, le mental s’élève après la pensée ‘je’ et la pensée ‘je’ est la pensée-racine. Si celle-ci est tenue fermement, les autres pensées disparaîtront. Alors il n’y aura plus de corps, plus de mental, ni même d’ego.
- Q. : Que restera-t-il alors ?
- M. : Le Soi dans toute sa pureté.
(Entretien 244 du 29-8-1936).
Les humains sont, paraît-il, dotés de
« raison », surtout au 18è siècle occidental. Avant, ils devaient être des bêtes…. ils n’avaient ni
« raison », ni de smartphone, ni le web, ni de jeux vidéo, et pas d’électricité, pas de bagnole électrique, pas frigo, pas de wc…..
LES PENSÉES SONT IRRÉELLES, ELLES RELÈVENT DU MENTAL, DE L’OPINION :
OPINION : ce qui dépend du mental et de ses cinq sens, soit soumission à l’expérience dans la croyance au spatio-temporel. « On tombe facilement dans l’illusion que c’est par amour de la Vérité qu’on recherche la Science, alors qu’en réalité la science [au sens de technologie, car Science devrait signifier le Soi] fait naitre l’orgueil intellectuel [le winnerisme à l’Occidental anglo-américain] et devient sa propre finalité [si visible avec l’envahissement technologique de la vie humaine, si visible avec l’impérialisme de l’Empire USionistan].
L’opinion se pare du titre de pensée, d’Esprit, et se soumet le cœur. Il devient obligatoire d’avoir des sentiments qui ne contredisent pas les dogmes scientifiques, d’où la prétention de ”fabriquer” des sentiments qui leur soient conformes [si visible à cette époque des GAZA-UKRAINES, féminisme, LGTBTisme, migranisme, réchauffisme, pollution, covid-19 et ARN messagers, etc.]. Il s’agit réellement d’une foi, d’une religion [le monothéisme unilatéral républicain], d’une identification du cœur et de l’intellect avec la matière. Et c’est cela qu’a codifié et réglementé la dialectique marxiste qui se présente ainsi comme théologie inversée, une anti-théologie. Elle tend à réaliser une impossible fusion de la mémoire sensible et de l’intellect et, du même coup, de la volonté qui ne peut que s’identifier à ce que réclament les lois du monde physique.
C'est l'illusion démoniaque que la Paix peut se réaliser par résorption des conflits entre la sensibilité, l'intellect et la volonté après épuisement du mouvement pendulaire de la dialectique, par aboutissement à une unité ontologique de l'âme. Mais ce ne pourrait être qu'une unité arithmétique, et non pas métaphysique et qualitative, telle que la réclame le dogme catholique de la Trinité. Ce refus de la Trinité apparente le communisme à l'Islam. L'un la nie au nom de Dieu, l'autre au nom de la Terre ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, écrit n°1 de 1960)
« Ce refus de la Trinité apparente le communisme à l'Islam », puisque l’Islam est une copie du Judaïsme et en conséquence du républicanisme (les Juifs de France disent chaque semaine une prière pour ”protéger” leur république).
L’OPINION EST LA PARFAITE STÉRILITÉ DE LA CAUSE-EFFET SANS FIN : UNE SINGERIE D’ABSOLU, UNE SINGERIE DE VÉRITÉ. « L'opinion n'est jamais en sécurité, elle porte en elle l'angoisse de pouvoir être remise en question. Aussi est-elle toujours en position de défense, ou d'attaque. Aussi, l'opinion est nécessairement sectaire, intolérante. Tout ce qui n'adhère pas à l'opinion, absolutisée collectivement sous le nom de « parti » (et donc de ”valeurs de la république”], est ennemi ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 4 du 27-1-1969 à Mgr Combes, Professeur à l’Université du Latran).
« La Pensée [au sens du Soi] est de l’ordre de l’indifférencié continu. L’opinion est de l’ordre du discontinu sensible à partir duquel on tend, par un besoin naturel mais par une voie aberrante, non plus à atteindre le lieu spirituel d’une pensée continue, mais à la forger soi-même par syncrèse, agglutination [fixation, coagulation] de conclusions [les infos dont se gavent les I.A. pour « a-pprendre »] tirées des expériences spatio-temporelles ». (Jean Coulonval, lettre 8 du 23-5-1971 à Gaston Bardet).
LES PENSÉES SONT IRRÉELLES, ELLES DISCRIMINENT ET MINENT TOUS CE QUI ENTRE À LEUR CONTACT.
LIBÉRATION = ÊTRE DÉBARRASSÉ DE LA « RAISON » OU CONSCIENCE RELATIVISTE (ou Lumière de la conscience conceptualisante dans
Le Secret de la Fleur d’Or, cette conscience qui n’est pas la Lumière de l’Essence ou Soi ; LA RAISON QUI CALCUL TOUT ET ÉVALUE TOUT PAR SES CINQ SENS CRIMINELS QUI OPINIONNENT….).
« Quand toutes les pensées se sont dissipées, la Lumière resplendit ». (Ramana Maharshi, entretien 307, 27-12-1936).
Le
« Je ne sens pas », est typique du criminel (le mental), car
« sentir » relève d’une POSSESSION, UNE ACQUISITION, COMME LE
« POUR-VOIR » ou pouvoir c’est identique, comme
« voir » ou
« sentir » relevant du mental, de la pensée.
Et de nos jours de sentimentalisme (réchauffisme, pollution, Gaza-Ukraine, migrants, etc.), il devient obligatoire de « sentir ».
- M. : La paix est votre état naturel. L’oublier n’altère en rien le Soi. C’est parce qu’en ce moment vous confondez le Soi avec le non-Soi que vous parlez d’oubli du Soi, de paix, etc. Si cette confusion était dissipée, l’oubli ne se produirait jamais.
- Q. : Comment y parvenir ?
- M. : Par la recherche du Soi. Concentration signifie cessation des activités mentales. L’oubli ne peut concerner que le soi… bon, mais l’oubli de quoi ?…. du Soi ?…. Existerait-il alors deux soi ?
La pratique élimine les samskâra [tendances innées, impressions].
(Entretien 290 du 30-11-1936).
SAINT CHAOS, LES EAUX PRIMORDIALES = L’ÉTAT NATUREL, COUR, LAYA (Point Focal ou fusion du mental avec l’Infini, soit le
Sentiment océanique).
« C’est l’état naturel et éternel » (Ramana Maharshi, entretien 303 du 25-12-1936).
- Q. : Les souffrances apparaissent en jâgrat [état de veille]. Pourquoi doivent-elles apparaître ?
- M. : Si vous voyez votre Soi, elles n’apparaîtront pas.
- Q. : Quand je me mets à chercher qui je suis, je ne trouve rien.
- M. : Comment étiez-vous dans votre sommeil profond ? Il n’y avait pas la pensée ‘je’, et vous étiez heureux. Tandis que dans l’état de jâgrat vos pensées se déploient dès que la pensée-racine ‘je’ surgit et elles vous cachent votre bonheur inhérent. Débarrassez-vous donc de toutes ces pensées qui sont un obstacle au bonheur. Votre état naturel est le bonheur ainsi que votre sommeil profond le met en évidence.
- Q. : Je ne sais rien de mon expérience du sommeil.
- M. : Mais vous savez que vous étiez heureux. Sinon vous ne diriez pas :
« J’ai dormi comme un bienheureux ». Quand il n’y a pas de pensées, pas de ‘je’ et, en fait, plus rien excepté vous, vous êtes heureux. Voilà toute la vérité.
C’est exactement ce que nous transmet le mahâvâ-kya :
« tat tvam asi » (Tu es Cela.) Trouvez votre Soi ; et alors vous connaîtrez
Cela.
- Q. : Comment est ce brahman ?
- M. : Pourquoi vous interrogez-vous sur le brahman, comme s’il était séparé de vous-même ?
Les Écritures disent :
« Tu es Cela ». Le Soi vous est intime ; en fait, vous ne pouvez être sans le Soi.
Réalisez cela. C’est aussi la réalisation du brahman.
(Entretien 321 du 7-1-1937).
SOMMEIL = ÊTRE COUR (au courant, ”la Nuit porte conseil”), OU DANS L’INSTANT.
Par exemple 9h de sommeil par jour multiplié par 365 = 3285 heures.
3285 heures multiplié par 80 ans = 232.800 heures.
232.800 heures divisé par 24 heures = 9700/365 = 26 ans d’état d’être COUR, dans l’Instant, comme un Bienheureux, libéré du faire/fer commercial ou social qui rouille !
ÊTRE DANS L’INSTANT, ÊTRE COUR OU EN RÉCEPTION (or à ce hui presque tous les humains sont en émission et dans la racine du mal le Dedans-Dehors). Nous n’inspirons pas, NOUS SOMMES INSPIRÉS (le Saint-Esprit, le CHRIST : Le MONT DU CRÂNE :
« Lorsque les Fontanelles se ferment, l’enfant se coupe des Anges », dit un dicton picard. Crâne, C.R.N. le Christ a été cloué sur la Golgotha, Mont du Crâne, et Il était Roi couronné : C.R.Né. Il n’est alors pas étonnant que les lieux de culte consacrés à Archange Michel soient construits sur des petites montagnes).
« VENIR AU MONDE » : un naître humain ! DIVISION, DIVISION ET ORGUEIL HUMAIN ET DONC PREMIER PRÉDATEUR DE CETTE PLANÈTE.
« VENIR AU MONDE », en voilà une expression étrange comme si la vache venait au taureau ou que la pesanteur pesait tout son plomb ou toute son attraction, ou que le patient ”allait” à l’agent : le docteur ! ou dans le régime républicain l’électeur au président !!
Ainsi pour « naître » il faudrait un monde, c’est-à-dire une conscience sous forme du social conventionnel-opinion en dualité sujet-objet fabricant du monde ! Mais,
« venir au monde » OBLIGE À CE QUE JE SOIS DÉJÀ,
AVANT, « QUELQUE PART » ; IL FALLAIT QUE JE SOIS DÉJÀ, COMME SI J’ÉTAIS NATURELLEMENT ÉTERNEL.
SINON, ON NE « VIENDRAIT PAS AU MONDE », ON « SERAIT » LE MONDE, DONC : ÊTRE, L"ÊTRE VÉRITABLE, LE EST DE L’INSTANT, le JE SUIS.
Avec cette opinion de
« monde » dans la racine du mal
(1), forcément on fabrique des
« nouveaux nés », ou un Re-né, et futurs consommateurs-électeurs pour engraisser les actionnaires des industries du capitalisme, ces créateurs de besoins pour faire vendre, ou pour faire de l’opinion !
RAPPEL : au début de l’Église romaine, icelle professait la transmigration des âmes, avant que le concile de Constantinople ne l’interdise en 553 !
Mettre au monde est DÉJÀ DANS LA RACINE DU MAL
(1), le conventionnel dit :
« a été conçu le », et dans le messianisme : PENSER À CE QUI SERA, DONC PROJETER, CAROTTER (comme la carotte attachée à distance de la tête de l’âne pour le faire avancer, donc messianiser). En plus on devrait naître
« sous une bonne étoile » ! Y en aurait-il des mauvaises ? Comme existerait-il des écoles inférieures losers par rapport à des écoles supérieures winners ?
Pire : le
« nouveau-né(e) » tombera immanquablement dans la loi de succion ou racine du mal
(1), un être qui a cessé de CON-TEMPLER : FAIRE UN AVEC SON ASTRE, SON TEMPLE OU AVEC SON Soi. PREUVE CINGLANTE, SANGLANTE, QUE ICI-BAS NOUS SENTONS UN MANQUE FONDAMENTAL COMBLÉ PAR DES IMBÉCILITÉS EN FAIRE/FER QUI ROUILLE TELS : LE SALARIAT, L’ÉTAT ET SES ÉCRITURES QUI PROTÈGENT CE QUI PROVOQUE LE SALARIAT ET LES PARTIS, LE POLITISME : LES MARCHANDISES INHÉRENTES AU CAPITALISME ET CRÉATEURS DE BESOINS : L’ACQUISITION DES
« BIENS » ; désormais ces derniers ne peuvent qu’être des objets : qualité de vie QUANTITÉ, et l’I.A. naturellement en lien avec les banques va l’y aider… pour votre bien, bien entendu ! Avec au final l’État qui surveillera
« vos intérêts », en vous faisant payer leur sollicitude… Sinon, si vous n’êtes pas rentable, l’État vous reprochera de lui ÊTRE CHER ! Voilà comment fonctionne l’Amour commercial ou du besoin et faire ses besoins, et par là même être sans arrêt dans le besoin comme le fabrique l’évolutionnisme actuel !…
Ce qui ‘EST’ perdure à jamais. Ce qui apparaît nouvellement doit disparaître. Ce qui est Réel doit exister toujours.
Notes.
1. - Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(
Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
2. ”Dans la question ”Qui suis-je ?”, le ‘je’ désigne
l’ego. En essayant de suivre sa trace et de trouver
ainsi sa source, on s’aperçoit qu’il n’a pas
d’existence séparée mais qu’il se fond dans le
Vrai ‘Je’”.
”Quelque soit la voie que vous suivez, vous devez
vous perdre en l’UN. L’abandon [Putréfaction,
Renoncement] n’est complet que si vous arrivez au
stade où vous pouvez dire : ”Tu es Tout” et
”Que ta Volonté soit faite”.
”Dans la Réalité il n’y a ni dvaita [dualité]
ni advaita [non-dualité], mais CELA qui est, EST.
L’abandon de soi paraît facile parce que les
gens s’imaginent que, s’ils prononcent simplement
les mots ”Je m’abandonne” et remettent leur
fardeau au Seigneur, ils sont libres et peuvent
faire ce qu’ils veulent [façon ”libéralisme” du
protestantisme anglo-américain : le self].
Mais en réalité, une fois que vous vous êtes
abandonné, vous ne pouvez avoir ni préférences
ni aversions [donc délivré de l’opinion]. Votre
volonté doit disparaître, laissant la place à
celle du Seigneur.
Cette mort de l’ego n’est pas différente du jnâna
[celui qui a réalisé le Soi].
Ainsi, quelque soit la voie que vous empruntez,
vous devez arriver au jnâna, à l’Unité”.
(2-1-1946).
C’est-à-dire que le
”arriver au jnâna” ne veut pas
dire être en possession de quoi que ce soit ou en
possession de quelque réalité de Libéré vivant dans
l’Éveil insurpassable, authentique et parfait.
Le
”vous devez arriver au jnâna” signifie que dans
cet état on ne peut concevoir la moindre réalité.
En conséquence, on ne fait, éventuellement, que de
parler d’Éveil insurpassable, authentique et parfait.
Cela correspond au Thème de la Carotte, ici la
SUPER CAROTTE, qui n’est évidemment pas une SUPER
CAROTTE, c’est pourquoi elle peut être ici l’objet
de sa mention.
SEUIL, PASSAGE : QUADRATURE ou TRANSPARENCE du Circulus et aussi définition de l’ÉVEIL INSURPASSABLE, AUTHENTIQUE ET PARFAIT.
Si bien que le Fruit de la Simplicité unique qu’on appelle ”Fruit de la Simplicité unique” (I), le Réalisé vivant dit que le Fruit de la Simplicité unique (II) N’EST PAS le Fruit de la Simplicité unique (III) ; et c’est bien pourquoi on l’appelle ”Fruit de la Simplicité unique” (IV).
Le Libéré Vivant ou Réalisé Vivant est comparé au reflet dans un miroir sans tâche [miroir clair ou sans tain] dans un autre miroir semblable. « Que peut-on trouver dans un tel reflet ? Le pur
akasha [éther, ou Lumière de la Conscience]. De même, la Félicité reflétée du
jnâni [Sage, Bienheureux] représente la véritable Félicité (ânanda).
Ce ne sont là que des mots. Il suffit que la personne devienne antamukti (tournée vers l’intérieur). Les shâstra [écritures sacrées] ne présentent pas d’intérêt pour ceux dont le mental est tournée vers l’intérieur. Ils sont destinés aux autres ». (Ramana Maharshi, entretien 513 du 16-9-1938).
MIROIR SANS TAIN (VIERGE NOIRE ET SON ENFANT) = le SOIS TRANQUILLE ET SACHE QUE JE SUIS DIEU : « La seule chose permanente est la Réalité ; et cela est le Soi. Vous dites : « Je suis », « Je suis en train de marcher », « Je suis en train de parler, de travailler, etc. ». Ajoutez un trait d’union à « Je suis » chaque fois, et cela devient « JE-SUIS » [INSTANT, COUR] Cela est la Réalité permanente et fondamentale. Cette vérité fut enseignée par Dieu à Moïse quand Il lui dit « Je suis ce JE-SUIS ». « Sois tranquille et sache que JE-SUIS Dieu ». Donc « JE-SUIS » est Dieu ». (Ramana Maharshi, entretien 503 du 17-8-1938).
Oeil du cyclone ou FLÉAU…. Le Centre est nulle part.