UN MONDE FAUX

Nous nous sommes coupé de la Nature rien qu’avec la conception de l’idée d’écologie. Depuis la Renaissance et l’imprimerie nous sommes passés d’une pensée sur les choses : vision directe sans intermédiaire ni interférence, à une pensée sur les représentations des choses (alphabets, logos et écriture), c’est-à-dire nous en sommes arrivé à une pensée sur la pensée, d’où la coupure d’avec la Nature, qui est Nous. Savinien Cyrano de Bergerac écrivait déjà dans le Pedant joué que nous étions la Nature : « La Nature qui nous a mis au jour sans nostre consentement, et ne nous permet pas de le quitter sans le sien... »  En nous coupant de la Nature nous sommes devenu un sous-produit de l’invention du Monde-Papier (langage écrit). Et cela s’accentue avec l’informatique qui accentue encore plus la dualité avec son système binaire. Aussi il ne faut pas s’étonner que nous allions tout droit la tête dans le mur du FAUX : d’où les dérives du sécuritaire et de vouloir tout contrôler ; mais il y aura pire : vouloir modifier la Nature, eugénisme et autres organismes du vivant modifié jusqu’au clone humain et un futur ersatz d’humain mi-machine mi-biologique... Nous avons déjà du gazon artificiel pour remplacer ce qu’on appelle les « mauvaises herbes », parce qu’elles gênent tout simplement les humains. Bientôt nous aurons des animaux « modifiés » qui remplaceront les « nuisibles » comme les Ragondins. Faut surtout pas gêner les humains qui ne se prennent pas pour de la Merde... et pourtant qui en chient toutes les secondes : LES FÈCES ET LE FRIC.

Au Moyen-Age, qui prenait inconsciemment modèle sur l’Égypte ancienne, on considérait les texte, comme d’ailleurs les textes alchimiques, comme des gouffres dont on pouvait extraire un nombre indéfini de significations.

Exemple : Message pour Darius par les Scythes :
Un oiseau - Une souris - Une grenouille - Cinq flèches.
Interprétation possible : un oiseau pour voler en l’air, une souris pour pénétrer sous terre, une grenouille pour se réfugier dans les marais, cinq flèches pour dire : vous ne pourrez pas échapper à nos flèches (exemple et interprétation donné par James G. Février dans Histoire de l’écriture).
Ainsi par la suite, l’ÉGLISE a été une base de départ pour l’interprétation de ces genres de rébus, c’était devenu un moyen d’officialiser. Mais au milieu du 14ème siècle une nouvelle « norme » ou manière de penser a été mise en place par des réformateurs et par des mouvements « hérétiques », qui se catalysera et prendra dogme à la Réforme. Jouxté à la Renaissance et au siècle des lumières ça donnera 1789 et la merde actuelle.